INSECl'EÎ LÉl'lDOl'TÈllES.
OU de crin, qui passe dans un crocliet du dessous des
ailes supérieures, et les maintient, lorsqu'elles sont en
repos, dans une situation horizontale ou inclinée (i).
Ce caractère se retrouve encore dans la famille suivante;
mais les crépusculaires se distinguent de celle-ci par
leurs antennes en massue allongée, soit prismatique,
soit eu fuseau.
Leurs chenilles ont toujours seize pattes. lueurs chrysalides
ne présentent point ces pointes ou ces angles
que l'on voit dans la plupart des chrysalides des lépidoptères
diurnes, et sont ordinairement renfermées dans
une coque, ou cachées, soit dans la terre, soit sous quelque
corps. Ces lépidoptères ne volent souvent que le
soir ou le matin.
Cette famille compose le genre
DES SPHINX de Linnaeus;
Ou des Papillons-Bourdons de De Géei'.
( S P H I N X . ) _
L'attitude de plusieurs de leurs ciienilles, semblable à
celle du sphinx de la Fable, leur a valu la première déiiomioron/
es, de Fah.; ¡Yoc/uapatroclus, ejuscl.
LesUranies composent les genres Cydimon,
i\yctalamon et Sematura de M. Dalman.
Toyez son prodrome de la Monog, d«i
goorc Castnia, p. 26.
(1) Quelques Smcrinllies, d'après Godarl,
en sont cependant dépourvus.
FAMILLE DES CKÉPUSCULAIRES. 2o5
nation. Le bourdonnement que l'insecte parfait fait souvent
entendre lorsqu'il vole a donné lieu à la seconde.
J e p a r t age r ai ce sous'-genre en qua t r e sections, cor respondantes, dans le
m ê m e ordre , aux genres Cnstnia. Sphinx, de Fabricins et à ceux qu'il
a v a i t d'abor d nommés Sesia et Zy<j(Bnn.
La première {Hesperi-sphingcs) se compose de lépidoptères qui lient
é v i d e m m e n t les hespéries aux sphinx proprement dits. Les antennes sont
t o u j o u r s s imples, épaissies vers l eur milieu ou à leur extrémi té, qui forme
le crochet , se rét réci t en pointe, sans houppe d'écaillés, a u bout . Tous ont
u n e t rompe très distincte; les palpes inférieurs, composés de trois artic
l e s b ien apparens . Dans les uns, le second est allongé, très compr imé, et
le troisième est grêle, presque cyl indr ique et presque nu; ces palpes ress
e m b l e n t à ceux des uranies; dans les autres, ils sont plus cour ts, mais
p l u s larges, presque cyl indriques et bien fournis d'écaillés. Les antennes
d e ceux-ci ne sont renflées qu' à leur extrémité.
J e rangerai, provisoirement au moins, dans la section des Hcsperisphinx,\
G genre nÉc^iTÉsiE (//eeaici/a), institué par M. Uoisduval, dans
s o n intéressante Monographie des Zygénides, qu'il vient de mettre au
j o u r , et qu' i l termine par la p r emi è r e partie d'un aut r e ouvrage qui sera
t r è s utile aux amateurs, Europoeorum lepidofierorum index rnethodicus. 11
c a r a c t é r i s e ainsi cette coupe générique : antennes hérissées, fusiformes,
c o m m e dans les n ymp h a l e s , à articles assez distincts jusqu' à la massue ;
p a l p e s très velus, à a r t icles peu distincts, n e dépassant pas le chaperon ;
t r o m p e cornée, roulée en spirale; corselet très velu ; ai les couchées sur
l e corps. La seule espèce c o n n u e {//. fenestrata) sq trouve à la Nouvelle-
H o l l a n d e .
Ceux dont les palpe s inf é r i eur s sont al longés, avecl e second article très
c o m p r i m é et le dernier grêle, presque nu ; dont les antennes sont simp
l e m e n t et g r adue l l ement plus épaissies ver s leur milieu, e t , se rétréciss
a n t ensuite, se t e rminent en u n c rochet a l longé, forment le sous-genre
D'AGARÏSTE.
(AGARISTA. Leach.J (1)
(l'L 145,(ig. I.)
Ceux qui oui les palpes inférieurs conformés de môme, mais dont les
(i) yoyez l'article rAPiLLON de l'Encyclop.
un'lliod., genre Agaristc. Près de ce
sous-genre vient celui de Cocyùa , de
M. Boisduvat ; les ailes sont vitrées , caitt:
ir