.J.1 INS I i C T K S OllTHOl'TKllIiS,
3 " L E S I'UOSCOl'lliS
( l ' R O S C O r i A . Kliig.)
(in. So, lig.
Insectes aplùres, ù coi-ps long el cylindrique , doni la Iòle, dciioui vui!
d'yeux lisses, se prolonge aiilérieuromeul, en manière de cône ou de
p o i n l e (o), porlanUlcux anieniies pluscourics qn'ellc, iilifornies, de scpl
a r t i c l e s an plus el dont le dernier poinln ; e l dont les pieds postérieurs
sont grands, longs, rapprochés des inlerniédiaires , ([ui sont pins éloignés
, que d'ordinaire, des ai itérienis. Ces Orthoptères, propres à l'Amér
i q u e mér idionale, ont été l'objet d'une cxcellenle IVlonographir, publiée
par M. Kliig.
3 " L E S TRUXz\LES,
(TRUXALIS. Fab. — Cn/Um acrkla. Lin.)
(IM.Si.Cg. s.)
Qui, par leurs antennes compr imées , prismatiques et en forme d'épée (c),
e l leur tête élevée en pyramide [d), s'éloignent de tous les autres Orthoptères
il).
Quelques espèces du sons-genre suivant, telles que le G r y i i î « carùmtus
de Linnoeus, le G. gallinactns de Fabricins, sont par les antennes , intermédiaires
entre lesTru.vales et les Criquets propres et forment le genre
x ï l > n l c É R E ( X y ; j A i c e ™ . Latr. (e). — l'iimphaijns. Thunb.)
4 ° L E S C R I Q U E T S proprement dits,
( G i nXI .US . Fai). — Gryllus-Ucusla. Lin. , et quelques C,.-hnU<i.)
{ P I . 86, fig. I et a.)
Qui diffèrent desPneumores par leurs pieds postér ieurs. plus longs que
l e corps, leur abdomen solide et non vésieuleux; et des Truxales, ii raison
( i ) GiyUm nasiitus, Lin., Kocs., In- In l em. ; .Sloll., vi i i , í
S í c ( . , n , Gryt!. .v, i , 2. Les aulnuic.s soni 1)™I ' . , Insrcl., TI, 1.
fausses; Herbsl , ibid., i.n, 7, lo male, fi,
„. (4) l'I. tlg. > !••
a. ' («) PI-S.i. lig.
f,.) PI S'i, llg. J r
KAMILITi D1ÎS .SMJTEUKS. ^r,
de leur tele ovoide, et ties anlennes filiformes on terminées en houton(i).
I l s voient assez haut cl par tirades.
• Les ailes sont souvent agréablement colorées, el partienhérement de
, o , i " e et de bleu , c omme on le voit dans plusieurs espèces de noire pays.
Parmi celles des pays étrangers, le corselet présenl e souvent des crêtes,
de grosses verrues, en un mot , des formes très bizarres.
Certaines espèces, nommées par les voyageur s S„„ierell<-s ,1c , asm.jr, se
réunissent quelquefois par bandes, dont le nombre des individus est audessus
de tout calcul , émigrent, paraissent dans les airs comme un nuage
é p a i s , tel que celui qui porle la grêle ou la foudre, et convertissent
bienlôt en un désert les lieux où elles se sont arrêtées. Souvent même leur
mort est un nouveau fléau , l 'ai r étant cor rompu par la quant i t é effroyable
de leurs cadavres restés sur le sol.
Dans son excellente Iraduclion d'Hérodole, M. Miot a émis l'opinion
que ces las de cadavres de serpens ailés , que cet historien dit avoi r vus
dans son voyage en Égypte, étaient formés par des amas de ces espèces dc^
s a u t e r e l l e s . Ce sentiment s'accorde parfaitement avec le mien.
On mange ces insectes dans diverses coiHrées de l'Afrique. Leurs liabitans
en font des provisions pour leur propre ijsage et le commerce. Ils
iMent les élytres et les ailes de ces Orthoptères , et les conservent ensnile
dans de la saumure,
ü n c grande partie de l ' I iurope est souvent ravagée par
L e C. de passa,,e (a)(Gri/Uns mùjraiorius. Lin. ; Roes., Insecl. , Il, Gr,jU.,
XXIY.), long de deuv pouces et demi , ordinairement vert, avec des
taches obscures, les mandibules noires, les étuis d'un brun clair,
lâchetés de noir, une crMe peu élevée sur le corselel. Les oeufs sont
enveloppés d'une mat ière éeumeuse et gliilineuse, couleur de chair, et
fornianl une coque , que l'insecte colle, dit-on , sur les p l ant e s .— Commun
en Pologne.
Le midi de l 'Europe, la Barbarie, l 'Égyplc, ele. , éprouvent les mêmes
pertes de quelques antres espèces, dont quelques-unes un peu plus
grandes (C. n-ijy¡dv,s. Oilnríciis, Lin.), et qui diffèrent peu du Gnjllus-
( i ) Beanconji d'espèees offrent lie eliaqiie
c ô t é , près de Tonliinc de ralidomeu , une
graudo eavilé, fermée inlérienrcmeiil par
nn diaphragme li es minee , iiiemlivaiieux
el d'nn lilane nacré. ,Tai donné , dans les
Mémoires dn Muséum d'histoiie nalurelti:
•{») i'I. Sli, lig. 2.
( V i n \ la deseriplion de eel organe , ([ni
doil avoir nne inlluenee soil dans la slridulalinn,
soil dans le vol. Tar analogic avee les
Cigales, ie I'ai compare avce nne sorle lie
landionr.