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SGO INSECTES LÉPIDOPTÈRES.
L e P. turquoise (a) [Sphinx siatices, Lin.), De Gécr, Insect. H, p. 255, lii,
8-10 , corps d'un verl luisant et comme doré ; ailes inférieures brunes j
antennes du mâle ayant deux rangs de barbes noires, celles de la femelle
un peu dentées en scie.
Les autres lépidoptères de cette division ont, dans les deux sexes, des
antennes garnies d'un double rang de dents allongées, ou bipeciinées.
Ceux qui ont une trompe di&tincte forment le genre glaucopide (glauc
o p i s ) deFabricius (i), et ceux oii cetorgane manque, ou n'est pas dist
i n c t , celui d'AGLAOPE ( agl aope ) (2).
On trouve dans les pays é tranger s un grand nombre d'espèces de ces
deux sous-genres. Ces crépusculaires semblent se lier avec les Caîlimorphes
L e genre Slygia de Draparnaud, qu'on avait placé dans celte tribu,
appartient à celle des llèpialites.
M. De Villiers. qui nous a donné (Ann. de la Soc. Linn. de Paris, V, 473)
de nouveaux détails sur la S. mistrale, et accompagnés de bonnes figures,
l a considère comme intermédiaire entre les Sésies et les Zygènes ; mai s elle
n ' a point de trompe. Ses palpes sont ceux des Cossus. Ses antennes sont
courtes, nul lement en fuseau, et plus analogues à celles de certains Bombyx
qu'à celles des Sésies et des Zygènes. Par la disposition même des couleurs
des ailes supér ieures , ce lépidoptère se rapproche beaucoup plus des cossus
e t des Zeuzères que des insectes préccdens.
La troisième famille des l é p i d o p t è r e s , celle
DES NOCTURNES,
( n o c t d r n a . )
(Pl. .4!) à i58,)
Nous présente encore, à quelques exceptions près, des
ailes bridées, dans le repos, an moyen d'un crin corné
( i ) Latr,, ibid., item.; c'est le genre
Charidea de M. Dalmati.
(«) Pl. 148, lig. S.
(2) Lair. , ibid., item, j voyez aussi
r j t i s i , nal. deslepid. lie Frauce, deGodarl.
FAMILLE DES NOtJTURNES, 26 1
OU d'un faisceau de soies, partant du bord extérieur des
inférieures, et passant dans un anneau ou une coulisse
du dessous des supérieures ("). Les ailes sont horizontales
ou penchées et quelquefois roulées autour du corps.
Les antennes vont en diminuant de grosseur, de la base
à la pointe, ou sont sétacés.
Cette famille ne compose, dans la méthode de Linnseus,
qu'un seul genre, celui
DES PHALÈISES,
( P H A L ^ N A . )
Ces lépidoptères ne volent ordinairement que la nuit, ou
le soir après le coucher du soleil. Plusieurs n'ont point de
trompe. Quelques femelles sont privées d'ailes ou n'en ont
que de très petites. Les chenilles se filent le plus souvent une
coque; le nombre de leurs pieds varie de dix à seize ( i ) . Les
chrysalides sont toujours arrondies ou sans proéminences angulaires,
ni pointes.
Celte famille présente, relativement à sa classification , de grands embarras,
et nos méthodes ne sont encore, à cet égard, que des essais ou des
ébauches très imparfaites (2). Nous la partagerons en dix sections. Les
( i ) De Géer en a compté dix-huit, et
douze membraneux, dans une espèce, II,
p. 245 ; et I, XXX, 20 ; xxxi , i3-i(j.
(a) On est souvent coniraint d'emprunter
des caractères tirés do la chenille. Si on
(fl) IM. i5i.
n'y a pas égard, il landra supprimer un très
grand nombre de genres; je citerai, par
exemple, celui des Phalènes proprement
dites, ou des Géonièlres. Il est impossible,
en ne considérant que l'insecte parlait, de