
 
		FAMILLE  DES  ATIIÉRICÈRES.  ÔTÎ)  
 mièrcs  ccHules  fermées  du  limbe  poslérieur  des  ailes  se  lenniticnl  aiigiilaii  
 emenl ;  lecôté  exlérieui-  de  la  première  est  droit  (a)(l).  
 Tantôt  la  palette  des  antennes  est  courte  ou  inédiocremenl  allongée,  
 soit  presque  orbiculaire,  soit  presque  ovoïde.  
 Ici,  comme  le  dernier  sous-genre,  l'abdomen  est  rétréci  à  sa  base,  el  en  
 i o r m e d e  massue.  
 LES  SPHEGINES.  
 (SPHEGINA.  Meig.)  
 (P!.  175  bis,  Cg.  3.)  
 La  palette  des  antennes  est  orbiculaire  Les  cuisses  postérieures  sont  
 en  massue,  et  épineuses  en  dessous  (2).  
 L à ,  l'abdomen  est  soit  triangulaire  ou  conique,  soit  presque  cylinr  
 drique.  
 Dans  les  uns,  les  ailes  ne  dépassent  guère  l'abdomen  (qui  est  souvent  
 étroit  et  allongé).  
 Nous  en  séparerons  ceux  dont  les  cuisses  postérieures  sont  très  renflées, 
   avec  lecôté  interne  armé  de  petites  épines.  Les  cellules  fermées  du  
 limbe  poslérieur  des  ailes  sont  sinuéi's  postérieurement  (c).  
 Tels  sont  les  euméres  (eumerus)  de  M.  Meigen  ,  auxquel s  nous  réunissons  
 ses  xYLOTEs  ( x y l o t a ) ,  dont  l'abdomen  est  seulement  plus  étroit  et  
 presque  linéaire,  et  que  nous  avions  placés  avec  les  Milésies.  De  ce  
 nombre  est  
 VB.  sifflant  {Mttsca  •pipiens,  Lin.)  [d),  Tanz.,  Faun.  insect.  Germ  ,  
 XXXII,  20,  qui  est  long  d'environ  quatre  lignes,  noir,  avec  l'abdomen  
 tacheté  de  blanc  de  chaque  côté.  Il  fait  entendre,  en  bourdonnant ,  un  
 son  aigu,  semblable  à  un  piaulement  (3).  
 Dans  les  deux  sous-genres  suivans  ,  les  cuisses  postérieures  sont  tantôt  
 peu  différentes  des  précédentes  (e),  tantôt  plus  grosses,  mais  unidentées  
 au  plus.  
 (3)  Voyez  Mcig. ;  genres  Eumn  
 Xylola.  
 l'I.  i-^bis.  Jig.  5.  
 {b)  1>1.  i :5iw.  ilg.  3.  
 (r)  Pl.  175  hi<,  fig.  7«.