•
t î
248 INSECTES LÉPIDOPTÈRES.
sont très comprimés, avec la Iranche aigiic, hérissée de poils; dont les
antennes se terminent par un petit renilenicnt, en forme de boxilon, ou
e n une masse grêle et allongée. Godart a remarqué que les deux ou trois
premières nervures des ailes supérieures sont très renflées à leur origine.
Les chenilles sont nues ou presque rases, avec l'extrémité postérieure de
l e u r corps rétrécieen pointe fourchue. Les chrysalides sont bifides antérieurement
et leur dos offre des tubercules f i ) .
Nous terminerons cette première section des lépidoptères diurnes, par
ceux dont les palpes inférieurs ont trois articles distincts, mais dont le
dernier est presque nu, ou bien moins fourni d'écaillés que les précédens,
et dont les crochet s des tarses sont très petits, point ou à peine saillans.
La cellule discoïdale des ailes inférieures est ouverte postérieurement.
Leurs chenilles sont ovales, ou en forme de cloportes. Leurs chrysalides
sont courtes, conlractées, unies, et toujours altachées, comme celles
des papillons proprement dits, des piérides, etc., par un cordon de soie
qui traverse leur corps (2).
Linnoeus les comprenait parmi les Papillons •pléhéiens, division des Rn~
ricolesy etFabricius (Enlom. syst.) dans une coupe homonyme de son
genre des Hespéries. Ce sont les Argvs de M. de Lamarck. Fabricius, en
d e r n i e r lieu (Syst. gloss.), l'a divisé en plusieurs genres, mais dont les
caractères ont besoin de révision.
Tantôt les antennes se terminent , ainsi qu'à l'ordinaire, par un renflement
solide, en forme de boulon ou de massue.
Les uns , ou leurs mâles au moins, ont les deux pattes antér ieures beaucoup
plus courtes que les autres (a). Ils composent le sous-genre
D'ERYCINE,
(ERYCINA. Lat.)
(Pl. 143, fig. I . )
E t sont propres à l 'Amér ique (3).
Toutes les pat tes sont semblables dans les deux sexes des autres.
(i) Voyez l'Histi nat., des Lépid. de il faudrait la commencer par les satyr»
Fraoce, et l'article PAPILLON de l'Encyclop.
method., genre Salyre.
(2) D'après cette considération, ces sousgenres
devraient terminer ceUe section, et
(a) Pl. r43,-Cg. 11-, 1/
Telle était la marche que nous avions
d'abord suivie.
(3) Voyez Vhvùc\cThTii.ioti, genre Eijcinc
de l'Encyclop. mélhod.
FAMÎLI.K niiS DIliKNES,
LES iMYRINES
i MYRINA. Fab.)
(Pl. >45, fig. 2.)
Se distinguent des sous-genres suivans par l'allongement et la saillie
r e m a r q u a b l e de leurs palpes inférieurs (a) (l).
Les espèces oii ils ne dépassent point do beaucoup le chapei'on forment
le sous-genre {b)
DES POLYOMMATES,
( POLYOMMATUS).
{VL 143, Cg. 3.)
Désignés ainsi , parce que ces lépidoptères ont, pour la plupart, sur
leurs ailes, de petites taches imitant des yeux.
Plusieurs espèces ont encore été nommées collectivement, les petits
porle-queue.
La plus commune aux environs de Paris est
Le P. l,leu(c]{PapUio alexis, Hiibn., LX, 292-294), l ' a r jus ¿¿e?«, Geoff.—
God., Hist, natur . des lépid. de France, 1,11, sec., 3. Le dessus des ailes
d u mâle est d'un bleu d'azur, changeant en violet tendre, avec une
petite raie noire, suivant le bord postérieur et une frange très blanche ;
celui des ailes de la femelle est brun, avec une rangée de taches fauves,
près du bor d postérieur, et un trait noir, sur le milieu des supérieures.
Le dessous des quatre ailes est à-peu-près le m ême dans les deux sexes ;
il est g r i s , avec une rangée de taches fauves, renfermées entre deux
lignes de points el de traits noirs, près du bord postérieur; on y voU
f i ) Fabricius a établi dans cette
division plusieurs autres genres, niais que
je n'ai pas encore suffisamment étudiés.
Quelques espèces de l'Amérique racridio •
nale ressemblent aux Pyrales par leurs ailes
supérieures, arquées extérieurement à leur
l)ase. La massue des antennes présente aussi
diverses modifications, (¡ui peuvent servir
de base à des divisions; mais il faudrail
voir un grand nombre d'espèces, et surtout
connaître leurs métamorphoses.
{a) Pl. 143, iig.2«.
iNSEcrrKS. *
(/•) l'I. lO, ilç. 3« [c) l'I. lig.
3a