INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
toujours dans leur disque des cellules complètes ou l'erniées.
L'abdomen prend naissance entre les deux pattes
postérieures. Les antennes sont généralement filiformes
ou sétacées (très rarement , en massue), vibrátiles et composées
d'un très grand nombre d'articles (seize au moins).
Dans la plupart,, mandibules n'ont point de dent au
côté interne, et se terminent en une pointe bifide ("). 1 .es
palpes maxillaires, toujours apparens ou saillans, n'ont
le plus souvent que cinq articles. La tarière est composée
de trois filets.
Cette tribu embrasse la presque totalité du genre
DES IC1-1NEUM0]\S de Liinia^us. (i)
(iCHWKUMON.)
Qui détruisent la postérité des lépidoptères, si nuisibles ii
l'agriculture sous la forme de chenilles, de même que XIchneumon^
quadrupède, était censéle faire à l'égard du crocodile,
en cassant ses oeufs, ou même en s'introduisant dans son corps,
pour dévorer ses entrailles.
(r) Ce genre comprend au-delà de douze
ceots espèces, et son étude est hérissée
de grandes difficultés. Les travaux de
MM. Gravenhorst cl Nées île F-senbeck, onl
commencé à les aplanir. Le premier vient
de publier le prospectus d'un niivrage
(«) IM. i . p c n . i .
compleL sur ces insectes, et nous avons
lout Jieu d'espérer que celte partie intéressante
(le l'entomologie sera désormais aussi
bien cclaircie tpie l'rlal de la science peu!
le permettre.
FAMUXE DES PUPIVORES. lo l î
D'autres auteurs ont nommé ces insectes »îomcAcs Iripites,
à raison des trois soies de leur tarière, et mouches vibrantes.
parce qu'ils agitent contimiellement leurs lintennes, qui sont
souvent contournées, avec une tache blanche ou jaunâtre, en
forme d'anneau, dans leur milieu. Ils ont les palpes maxillaires
allongés, presque sétacés, de cinq à six articles ; les labiaux
sont plus courts, iiliformes, et de trois à quatre articulations,
[ja languelte est ordinairement entière ou simplement échancrée.
Leur corps a, le plus souvent, une forme étroite et allongée
ou linéaire, avec la tarière tantôt extérieure, en manière
(le queue, (aniôt fort courte el cachée dans l'intérieur de l'abdomen
, qui se termine alors en pointe, tandis qu'il est plus
épais el comme en massue tronquée obliquement dans ceux
où In tarière est saillante. Des trois pièces qui la. composent,
celle du milieu est la seule qui pénètre dans les corps oti ils
déposent leurs oeufs; son extrémité est aplatie et taillée quelquefois
en bec de plume. Les femelles pressées de pondre
marchent ou volent (i) continuellement, pour tâcher de découvrir
les larves, les nymphes, les oeufs des insectes, et même
des araignées, des pucerons, etc., destinés à recevoir les leurs
et à nourrir, lorsqu'ils seront éclos, leur famille. Elles montrent
dans ces recherches un instinct admirable, et qui leur
dévoile les retraites les plus cachées. C'est sous les écorces des
arbres, dans leurs fentes ou dans leurs crevasses que celles
dont la tarière est longue, placent le germe de leur race. Elles
y introduisent leur oviducte ou la tarière propre, dans ime
direction presque perpendiculaire ; il est entièrement dégagé
des demi-fourreaux, qui sont parallèles entre eux et soutenus
en l'air dans la ligne du corps. Mais les femelles, dont la tai
t ) Quelqncs espèces sont aptères ou
n'ont qne des ailes très courtes. Elles ont
été l'objet d'une monographie particulière
publiée par M. Gravenhorst, qui en a
donné une autre sur les Ichneumons du
Piémont.