
est absolument de même nature que ceuH
de Montelatrone et de Montegiovi.
Au midi de ce bourg, s’élève une colline
escarpée et très-élevée, appelée la Piaggia
dei Vallenci, au pied de laquelle coule le
Lente à l’e s t, et le torrent Arcidosso à
l ’ouest. Cette colline n’est également composée
que du même grès, qui forme à l’ouest
une roche extrêmement escarpée, presque
taillée à p ic , et qui s’écroule de jour en
jour.
Pour peu que l’on Fasse attention à la
structure et à la position de ces collines,
on se persuadera aisément que la Piaggia
dei Vallenci, et les monts d’Arcidosso , de
Montelatrone et de Montegiovi ne formoient
autrefois qu’une seule et même chaîne,
et que les eaux, sur-tout celles du torrent
Arcidosso, qui vient du sud au nord se jeter
dans le Lente , précisément sous le bourg
auquel il donne son nom, ont dû par le
laps des temps, en interrompre et ensuite
couper absolument la communication, de
manière à séparer, comme nous le voyons
Aujourd’hui, la Piaggia dei Vallenci , du
mont d’Arcidosso y et détacher ces deux
dernières du reste de l’élévation oit sont
situés Montelatrone et Montegiovi.
Le 17 au matin, accompagnés d’un
guide nous nous mîmes à parcourir le
territoire d’Arcidosso, sur-tout du côté
qui dépendoit et se rapprochoit le plus
de la grande montagne, qui faisoit l’objet
principal de nos recherches. Nous descendîmes
donc à la Madonna delle Gracie ,
nous parcourûmes la châtaigneraie qui en
est tout près ; nous visitâmes et examinâmes
la Piaggia dei Vallenci dont nous avons
parlé, nous y recueillîmes diverses plantes ;
puis, après avoir pris des notes sur ce qui
a rapport à la minéralogie, nous passâmes le
Lente i nous nous trouvâmes alors dans le
pays des peperini 9 dont nous trouvâmes
des quartiers énormes détachés dans le
lit même du torrent.
Nous remontâmes ensuite le cours de
la fontaine délia Vena dont le ruisseau
^sra se jeter dans le Lente, et ce ruisseau
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