
En effet, on voit des bancs ou de#
couches de ces dernières dans plusieurs
endroitsde la rive gauche, au-dessous des
couches delà pierre lamelleuse, plus encore
dans le lit du torrent , et sur la rive
opposée, et enfin ils dominent dans les
champs qui sont au-delà du torrent.
Au reste, sur la rive gauche du torrent
nous voyions des masses de ce rocher
argilleux se défaire , se décomposer, et
tomber en ruine. Nous voyions des
masses énormes de peperino qui encombraient
le lit du torrent, et formoient un
obstacle au cours de l’eau. Nous le voyions
devenir après plus rare dans les champs,
à la droite du torrent, et reparoître pourtant
en mprceaux épars çà et là qui
s’étoient probablement écroulés du sommet
des montagnes. Enfin, au bas de la côte,
on les perd totalement de vue.
Nous recueillîmes encore dans le lit du
torrent des Chiens différens morceaux
d’une pierre argilleuse tendre , fissile,
friable et dendritique.
Plus
Plus nous descendions , en suivant ce
torrent, plus nous rencontrions des pierres
calcaires, et le peperino devenoit de plus
en plus rare jusqu’au Lente dans lequel
se décharge le torrent des Chiens. Le
Lente est une riviere qui prend son origine
au pied de la grande montagne entré
St.-Fiora et Arcidosso ; il se dirige vers
Castel del piano dont il rase le territoire
aù couchant, et après avoir reçu les
eaux de divers torrens, il finit par se jeter
dans la rivière Orcia.
Le Lente sert dans son cours de limite
au peperino qui abonde constamment à
la droite du Lente dont il encombre le
lit en grandes masses détachées , tandis
qu à la gauche on voit dominer les pierres
calcaires ou le Ogrès.
En remontant le cours du Lente, nous
recueillîmes plusieurs âmes de roche, des
cailloux spatheux, des cailloux silicés crevassés
, et des pierres calcaires de diverses
couleurs avec des filets spatheux , et nous
arrivâmes au pont de St,~Pfecesso, Là nous
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