
fleur, ]e n’ai pu la déterminer positive-^
ment, mais je serois tenté de croire que
c’est Yagrostis stolonifera.
Nous laissâmes à droite le chemin qui
conduit à Campiglia qui en est tout près,
et nous nous avançâmes vers le mont
appelé Zoccoüno qui est très-élevé et
couvert d’arbres depuis le pied jusqu’à
la cime. Au bas de ce mont, où se
trouve encore une mofette sulfureuse, on
voit cesser subitement les tartres et les
travertins qui y sont remplacés par une
pierre calcaire, solide, et de forte consistance,
continuée jusqu’au sommet.
Là se perd aussi tout vestige des eaux minérales.
Elles avoient autrefois leur source,
comme je l’ai dit , au pied du mont
ZoccoLino ; et comme par la suite des
temps elles se sont fermé elles - mêmes
le passage par leurs "Sedimens tartreux 9
elles ont changé d’issue d’un lieu à l’autre
jusques à l’endroit des bains d’où elles
sortent aujourd’hui, jusqu’à ce que fô
même cause les oblige à changer encore
leur cours , ou à se perdre totalement,
et à disparoître.
Minéraux recueillis aux bains de St.-Phi-
lippe et dans leurs environs,
Pierre grise siliceuse , brune , marquetée
de cristal de roche , couleur de grenat.
A la colline Riccioli sous les vignes de
L : *2 y. -r'' a .
Pierre coltelline, ou fissile calcaire. Ibid.
Brèche dont le ciment est calcaire, avec
des veines spatheuses, et des fragmens
d’asbeste vert. Dans■ les ravins de. la
colline Riccioli.
Pierre semblable à la précédente, avec des
couches d’asbeste vert en dessus. Ibid,
Pièce d’asbestè vert. Ibid.
Gabbro ou serpentine , verte - brune ,
à petites taches blanches. Dans la
profondeur au-dessous des vignes de
Campiglia.
Tartre revétissant des conferves, et figurant
des herborisations. Dans le canal
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