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réunies en tête sont disposées sur trois ou quatpé
rangs séparés par de petites bractées rouges. Les feuilles
sont ovales , aiguës ; leur principale nervure et ses
veines sont rouges. Les corolles sont d’un rouge
décidé à l’extérieur, et blanches à l’intérieur. Elle
fleurit aux mois de mai et de juin , et est très-sdorante.
( 2 ) Elle différé de la variété x de l'hypnum crisputn
en ce qu’elle a les rameaux et les pinnes ou paires de
feuilles plus étroites. Cette variété s’est trouvée très-
souvent en fleur ; mais nous n’avons jamais vu fleurir
l’autre.
C H A P I T R E XV I .
Préparation de la glu du Montamiata,
L a glu, comme je l’ai dit plus haut,
forme un objet d’industrie et de commerce
pour les habitans peu aisés de ce pays x
sur-tout pour ceux de Castel del piano *
de S.‘ Fiara , de Piano et de l’Abbaye.
Il ne sera donc pas hors du plan que je
me suis propose , de donner une idé©
de la manière dont on la prépare.
On tire la glu du fruit du gui des
châtaigniers ? sur lesquels cette plânf©
a u M o n t a m i a t a . *49
parasite croît avec force et vigueur. On
la trouve dans ce fruit toute formée par la
nature: c’est ce sue visqueux et demi-»
transparent qu i, renfermé sous l’écorce,
enveloppe les semences auxquelles il sert
en même temps de défense et d aliment»
On cueille le fruit du gui dans les
derniers jours d’aout et au commence-»
ment de septembre. Quand il n’est pas
absolument mûr, il donne une couleur
yerte à la glu^ qui alors a moins de tena«
cité j pour être bonne, elle doit etre par-«
venue à pleine maturité, et alors elle est
d’un vert-jaunâtre.
Après avoir séparé les fruits des bram»
ches et des feuilles, on les laisse se flétrir
pendant quelques jours. Quand on veut
en extraire la g lu , on met tremper 1©
gui dans de l’eau chaude pendant un ou
deux jours, selon qu’il est plus ou moins
flétri j ensuite on en prend plusieurs livres
que l’on met cuire dans un chaudron,
avec assez d’eau pour «qti’ii en soit totale-»
meut couvert. Après le premier bouillon %