
Comme elles ressemblent beaucoup à
des perles, tant par leur luisant que pat
leur couleur argentine , et par la forme
globuleuse qu’elles ont le plus communément
, je les ai appelées perles siliceuses
du Montamiata. (*)
Je n’en ai jamais vu ailleurs de semblables
, mais je crois que M. Faujas dé
Saint-Fond a trouvé des substances qüi ont
quelque analogie avec celles-ci. On trouve
quelquefois de petits globules attachés
aux laves du mont Hécla en Islande -, ils
ont un peu de ressemblance avec mes
perles siliceuses qui en diffèrent pourtant
beaucoup par leur figure, leur étendue
et leurs groupes. (**)
Après avoir pris le plus que nous
pûmes de ces pierres , nous reprîmes le
chemin que nous avions laissé, et nous
( * ) L’Auteur a changé depuis cette dénomination.
Il a appelé cette espèce de pierre amlatite, afin qué
ce nom plus court, plus minéralogique, rappelle la
montagne où il l’a trouvée, (Note du Trad. )
(**) Voyez la Minéralogie des volcans-fie l'Auteur*’
pag, 329 et suiv,'
tiotis avançâmes vers le lieu nommé le
Piappione , et vers la Montagnola qui,
après le grand sommet du Montamiata, est
la partie la plus élevée de tout cet assemblage
de montagnes. Nous trouvâmes au
haut un espace applani dépourvu d’arbres ÿ
entouré de châtaigniers, et semé de seigle
déjà mûr et prêt à être moissonné. Ce
lieu est appelé il Piano del Tallone. Là,
ainsi que sur la plus grande partie des
hauteurs de cette montagne, dans les lieux:
situés au-dessus des châtaigniers , et dans
la région où croissent les hêtres, on a
défriché de petits cantons, où on sème
le seigle en septembre, et on le récolte
au mois d’août, de manière que ce grain
est presque un an entier sur terre. II résiste
aux neiges et au froid qui en retardent la
végétation sans le faire périr. Il se développe
avec vigueur au printemps 5 il achève
de mûrir en été, et fournit une nouvelle
ressource à l’industrie des montagards.
On voit dans ces climats se vérifier
parfaitement la règle générale qüi est ?