
menter d’un quart le prix d’un petlr
terrain qu’il venoit d’acheter tout récem-
ment de la Commune. Comme c’étoit là
sa plus riche possession, il s’étoit persuadé
que cela devoir être fort à coeur au
Gouvernement. Mais aussitôt que mon
compagnon lui eut répondu que le Gouvernement
ne pensoit pas à sa possession ,
et que nous n’étions pas des arpenteurs ?
il reprit courage, et disparut à l’instant.
Il faut avouer que nous ne fûmes pas
fâchés de l’envie qui lui prit de s’expliquer
le premier ; nous évitâmes sans doute
quelques coups de pierre que les habitans
de ces montagnes savent très adroitement
lancer : et on est là très-abondamment
fourni de cette espèce d’arme.
Après avoir parcouru en tous sens la
plaine des Renai, nous remontâmes à
cheval, et retournant sur nos pas vers le
nord-ouest, nous marchâmes du côté del
V lvo. Lorsque nous fûmes arrivés au-dessus
de Campiglia , nous descendîmes un coteau
assez escarpé , mais cultivé, appelé 1 For-
nelli, dont les pierres sont calcaires $ i
s’y trouve aussi des quartz lattigineux
opaques. Mais arrivés au torrent Ansidonia
par le chemin qui conduit de Campiglia
au Vivo y les pierres calcaires disparurent,
et furent remplacées par des peperini dont
nous vîmes plusieurs énormes quartiers
détachés, et tombés dans le lit du torrent.
Enfin, vers six heures du soir, nous
arrivâmes bien affamés au V iv o , d’où
nous renvoyâmes notre guide aux bains
de St. - Philippe avec nos minéraux et
nos plantes. Nous fûmes parfaitement
accueillis et traités par l’homme d’affaires
de M. le comte Marcello- Cervini qui étoit
absent, et nous passâmes la nuit chez lui.
Minéraux trouvés entre tes bains de.
St.-Philippe et le Vivo.
Pierre fissile calcaire. Sur le coteau de,
Montieri , au-dessus de St.-Philippe.
Manganèse O en masse informe. Ibid.
Manganèse détachée d’une grosse masse».
Sur le chemin qui conduit de Campiglia:
à laplaine des Renau