
(1) Dral v verna , scapis nudis, foliis substrratiSJ
(Linn. ed. Gmel.)
Draba verna, siliculis ovatis polyspermis , scapo nudo
paniculato , foliis spatulatis apice dentatis , petalïs bifides.
(Nobis) Q
Cette plante qui dans les pays les plus chauds
fleurit à la fin de 1!hiver , fleurit dans ce lieu vers
la mi-août. Au commencement de la floraison , les
fleurs paroissent conglomérées, mais à mesure que
la tige et les péduncules prennent de l’accroissement,
la panicule se développe, s’étend, et prend son attitude
naturelle. Les pétales sont bifides, et les segmens
sont obtus. Les silicules sont glabres , vertes au
commencement, et deviennent rougeâtres quand elles
sont en maturité. Les feuilles sont en forme de
spatules radicales, disposées en forme de rosette,
et ont deux ou trois dents au sommet. Les tiges,
les calices et les feuilles sont couverts de petites
glandes sétacées , et deux ou trois furquées. Curtis en
a donné une bonne figure dans la Flore de Londres.
(2) Lonictra etrusca, fioribus ringentibus, capitulis
terminahbus plerurrupue ternis , fioliis deciduis , pubescen—
ùbus, oppositis : summis connato — perfioliatis ; injerio*
ribus petiolis tantum connatis. (Nobis) (Voyez fig.
première.)
Nous y avons ajouté le nom vulgaire qu’on lui
donne dans quelques pays de la Toscane, et nous
ne manquerons jamais de les donner lorsque l’occasion
s’en présentera. La plante est d’un vert-jaunej
Ses fleurs sont capitées comme dans le L. periclimenum
Ses feuilles sont ovales, arrondies, yelues, avec une
côte et des veines de la même couleur; elle fleurit
en mai. La corolle est jaune en dedans, rougeâtre
en dehors, et très-odorante. La tige de celui-ci est
beaucoup plus forte que celle des deux autres espèces
de Lonicera, que nous avons trouvées au Montamiata,
Comme nous n’avons trouvé dans les auteurs que
nous avons consultés, aucune figure ou description
qui convienne à cette espèce, nous en donnons ici
la figure au moyen de laquelle et des caractères qu’on
vient d’exposer, on jugera facilement de sa différence
d’avec les autres. Au surplus, (et nous le disons une
fois pour toutes) lorsque nous donnons la description
et la figure de plantes nouvelles , nous entendons
dire qu’elles sont nouvelles pour nous, et par
rapport aux ouvrages que|nous avons pu consulter.'
Mais nous sommes prêts à abandonner toute espèce
de prétention, dès le moment que quelqu’un , mieux
fourni en livres que nous ne le sommes, se sera
apperçu que nous avons été prévenus par quelque
Auteur qui ne sera pas tombé entre nos m ains.