
journal, mais pour voir par nous-mêmes9
et pour ne pas risquer de manquer d’ob-
server^quelque objet intéressant, par trop
de défiance et par crainte de nous donner
trop de peine.
Sous le gabbro, on découvre quelquefois
une espèce de granit gris absolument
semblable à celui que j’ai observé à la
Pietra rossa sous S.a Flora. Il paroît que
ce granit formoit le noyau intérieur de
ces élévations, avant que le feu eût bouleversé
leur première structure et altéré
leur première composition.
A la Vena delL’argento, le chemin suit
et longe les limites des peperini , qui ne
s’apperçoivent plus au-delà, si ce n’est en
masses isolées et accidentelles, en bas,
sur le coteau et dans les champs qui
sont en-dessous, ou ils sont tombés en
croulant de la partie supérieure. On voit
ici cesser, avec les pepèrini 9 les châtaigneraies
, sur le bord desquelles le chemin
continue jusqu’à l’Abbaye , au-dessus des
champs dont nous venons de parler»
Én sortant de cette route * et en descendant
sur la droite j ori voit régner
sur les coteaux inférieurs, ainsi que dans
les torrens voisins, la pierre calcaire à
filets entièrement de spath calcaire blanc.
Les intersections de Ces filets rectilignes
spatheux, la masse même de la pierre et
ses cassures, offrent presque toujours une
figure romboïdale. Ainsi le pays situé
entre le Montamiata et Radicojani, est lé
plus souvent parsemé de ces mêmes pierres
calcaires5 et au milieu de ce pays, on
voit de temps en temps des champs ou
des coteaux étendus , et souvent composés
de marne argileuse et bleuâtre.
Sur ceux qui avoisinent la ferme appelée
le Pogginote , oit passe le chemin
qui de la grande route de Rome conduit
à Montorio et à Castellôttieri , nous trouvâmes
des morceaux d’une roche silicée ,
brune , qui à sa surface et plus encore
dans ses cavités renferme un très-grand
nombre de petits cristaux de roche , la
plupart bruns, mais toujours transparent
R 2