
Plantes des environs de Montegîovi , de
Montelatrone et de Monticello.
En montant du torrent Lente à Montegîovi«
Engeron viscosum.
Erica arborea.
Gnaphalium stoechas.
Carduus Boujarti.
Pteris aquilina.
Spartium junceum.
Teucrium ckamædrys.
Buplevrum tenuissimum,
Santolina chamcccyparis sus.
Autour de Montemovi.
Momordica daterium.
Hyosciamus albus.
Bryum pulvinatum.
Lichen parietinus.
*---------- calendarius.
Lepidium iberis.
Bup htalmum spinosum.
Ueliotropium europceum.
o
Sedum rupestre.
Anchusa officinalis.
Polygonum convolvulus;
Sedum dasyphyltum.
Convolvulus Cantabrical
Dianthus prolifer.
Crepis virens. ( i )
Osyris alba, (2)
Dans les ruines de Montelatrone.
Leonurus cardiaca. Nepeta cataria.
Entre Montelatrorie et St-Processo , an
commencement du mont du Prodotto.
Eryngium amethystinum.
(0 Crepis virens , folds runcinatis, glabris amplexi-
caulibus, calycibus suhtomentosis, {Linn. edit. Gmeli)
---------- Foliis runcinatis, glabris , subamplexicaulibus ,
calycibus farinosis. (Nobis.) (Vo y. fig. II.) Cette
picinte varie en hauteur de cinq pouces à un pied j
èîle a la tige tantôt simple , tantôt rameuse. Le»
feuilles sont d’un vert pâle. Les radicales sont run«-
cinées ; et celles de la tige qui sont situées à l’insertion
des rameaux, sont étroites , pointues, S3gittées,
et subamplexicaules. Les rameaux sont nus ; il y a
seulement dans quelques-uns des rudimens de feuilles
que l’on pourroit appeler écailles.
Les fleurs sont jaunes , longues de trois lignes ,
disposées en forme de panicule qui n’est pas bien
déterminé ; elles sont inclinées avant la fleuraison.
Les calices sont farineux , et ressemblent à ceux de
la lapsana. Les écailles extérieures sont courtes, linéaires
et caduques. Les écailles intérieures ou propres sont carénées
, et se ferment étroitement après la fleuraison ,
de manière qu’elles forment un calice conique qui ne
quitte cette forme qu’après que les semences sont
mûres. A cette époque elles s’ouvrent, s’abaissent tout
autour, et laissent au vent la facilité de transporter
les semences çà et là.
Le réceptacle est nu ; l’aigrette est sessile, et simple
vue à l’oeil seulement, mais à l’aide de la lentille on
voit qu’elle est revêtue de poils très-courts.
Cette plante manque du caractère essentiel de
l’aigrette stipitée et plumeuse, pour être conservée
parmi les crepis de Linné.
(a) Le nombre des étamines varie dans les fleurs
de cette plante ; il y en a à trois, à quatre ; d’autres
en ont cinq. Le moindre nombre pst de trois, mais
il paroît que le nombre naturel est de cinq, car il
arrive souvent que dans les fleurs a trois étamines ,
deux des filamens se divisent, et complètent le nombre
de cinq.