
cette amélioration dans les idées et dan$
l’industrie dés Pianois.
Quand on a passé le torrent Sennai
on commence à monter sur les côtes
de Comawano qui font la partie opposée
au revers qui est entre Piano et Pigelleto.
Depuis ce point, nous avons constamment
rencontré la pierre coltelline, la pierre
calcaire solide, et ensuite le grès grenu
totalement semblable à celui que nous
avions remarqué dans d’autres lieux de
notre voyage.
Nous entrâmes ensuite dans un bois
de cerres, de charmes, de hêtres ,e t nous
nous acheminâmes vers Tune des deux élévations
que l’on voit même de loin dans le
Pigelleto y et dont l’une s’appelle le Roc-
cône, et l’autre la Roccaccia. Parmi les
arbres ci-dessus désignés, on voit un grand
nombre de sapins. Comme dans le pays
on appelle ces arbres Pigelli , cela a fait
donner au lieu qui en est planté le nom
de Pigelleto. La pierre , qu’on trouve plus
fréquemment dans ce bois, est le grès
jaune
jaune sale. Nous visitâmes d’abord le Roc-
cône qui est à l’est du Pigelleto; Nous y
trouvâmes un mur circulaire qui étoit
tombé en ruine jusqu’à fleur de terre,resté
d’une ancienne forteresse. Au milieu de
Cette enceinte, et dans sa partie la plus
élevée, se trouvent les -ruines d’une tour oul
d’un fort quarré d’environ trente pieds de
large. Le côté septentrional de cette rOché
antique est un rocher de grès perpendiculaire
et inaccessible. On voit souvent
venir en ce lieu les chercheurs de trésors *
pratiquer leurs opérations superstitieuses
et leurs prestiges* Ils s’attachent sur-tout
à creuser en dedans et en dehors de lâ
tour ruinée* On eroiroit qüe le peu dé
succès de ces travaux devroit décourager
ceux qui viennent après les premiers. Tout
au contraire, ces chercheurs reparoissent
de temps en temps, soit qu’ils se croient $
de bonne foi, plus adroits et plus éclairés
que leurs prédécesseurs, ou bien qué
ces fourbes trouvent de temps en temp
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