sont foibles, et ne se soutiennent pas d’elles-mêmesï
Les fleurs sont d un blanc-jaune à l’ouverture, et rouges
dans le tube. Les fèuilles ont la côte et les nervures
rouges. Celles qui sont sous les verticilles et qui font
1 office de bractées , sont rondes , concaves} les autres
sont alongees et ovales. Les verticilles sont composées
de six fleurs. Elle fleurit dans les premiers jours
d’avril.
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C H A P I T R E X I I .
Voyage de S.a Fiora au sommet du Mon»
tamiata.
J L e temps qui avoit été pluvieux dans
les jours précédens, nous avoit empêché
de monter à la cime de la montagne
du côté de Castel del piano. La même
raison ne nous avoit pas permis d’exécuter
ce projet, lorsque nous étions à Arcidosso.
Mais le ciel étant devenu serein Ap. endant
la nuit au moyen du vent du nord qui
s’éleva, nous nous levâmes le 2 0 de g r a n d
matin , et nous partîmes vers les quatre
heures pour la montagne, accompagnés
a u M o n t a m i a t a . 1 99
d’un guide qui se vantoit beaucoup de
connoître le terrain..
Nous commençâmes donc à monter du
côté de la région des châtaigniers. Elle
étoit assurément très-belle et très-agréable ;
mais le vent du nord etoit si froid, quil
ne nous permit guère d’en goûter l’agrément.
Nous eûmes beau nous envelopper
de nos manteaux, cela ne nous empêcha
pas de grelotter et de nous transir. Cependant
le thermomètre expose à lair libre ne
marqua jamais plus de six degres au-
dessus de zéro ; tant il est vrai que le
corps humain accoutumé aux chaleurs
de l’é té , devient infihiment sensible à un
froid qui pendant Driver ne lui feroit
pas grande impression.
A environ deux milles et demi de
Su Fiora, dans un lieu appelé i l S alto
del Capriolo, rempli de précipices et de
rochers fort élevés de peperino, nous commençâmes
à voir diminuer les châtaigniers,
jusques à un lieu appelé Lumaca, oîi ils
cessèrent tout-à-fait. Là commencent
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