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On pn connall 2 on 3 espèces, mais une seule ju sq u’ici, est cultivée en
Eni'ope. Les Curatclla sont multipliés p a r boutures ou p a r coucliage.
1. — C. d ’A m é r i q u e . — C. .\MIÎRIC,VN.\ Lin. — .Aubl. Guy. lab. 232. —
Guyane.
Petit arbrisseaiulc 3-4 mètres, à écorce écailleuse, très épaisse ot tombant
pa r larges plaques. — Feuilles ovales, courbées au sommet, quelque peu
(lenticulées, très rugueuses, atténuées à la base. — Fleurs blanches, en
grappes sortant des rameaux adultes. — l ’ianto très ornementale. Son
écorce, ainsi que celle de son congénère le C. combahiba S t-H il. Pl. us. 24,
sert au tannage des peaux; on en fait aussi des boissons astringentes ;
leurs feuilles sont usitées eomme toniques des plaies ; de pins, celles du
C. combahiba sont chargées do concrétions siliceuses qui permettent de
les employer au Brésil, à la manière du papier de verre, pour polir les
métaux.
14. — C A N D O L L É A . — CAXDOLLEA Labill.
Du nom d'Aiigusle l’yramc de Caiidolle, liotaniste de Genève.
Les Oandollea sont des arbrisseaux ou des sous -arbr isseaux à feuilles
alternes, simples, sans stipules. — Fleurs hermaphrodites , solitaires, t e rmi -
nalo.s, jaunes . Galice .3 sépales, persistants. Corolle 3 pétales alternes,
caduques. Étamines soudées par leur lilol en 3 faisceaux oppositi-sépalos
de 1-3 élamines. Carpelles 3, libres, opposés aux pétales ; ovaires uniloculaires,
2 ovules Ascendants sur placenta par iétal interne. — Fruit sec,
folliculaire, déhiscent. Graine arillée ; albumen charnu contenant un petit
embryon.
Les Oandollea sont des arbres do serres chaudes ou même tempérées,
d ’une végétalion vigoureuse, d emandant un sol frais, substantiel et poreux
ou une terre de bruyère r iche ; les endroits ombragés leur conviennent le
mieux. On en connaît une quinzaine d ’espèces, toutes originaires de l ’Australie,
que l'on multiplie de boutures placées dans les ter rains de la n a ture
ci-dessns indiquée et recouvertes d ’un verre, ou p a r graines.
Les espèces cultivées sont les suivantes ;
t . — C. à. f e u i l l e s e n coin. — C. GUNEIPORMIS Labill. Nuov. Holl.
— Bot. Mag. l. 2711. — Hibbertia cnneiformis Smith.
■Arbrisseau de l"'30-2 mètres, touffu, toujours v e r t ; rameaux cendrés,
rugueux. — Feuilles obovales, oblongues, cunéiformes, émoussées, lisses et
terminées par 3 pointes au sommet.
2. — C. d ’H ü g e l . — C. HUGELIdl Ilort.
Arbrisseau de l"'3ü-2 mètres. — Feuilles linéaires, tout à fait entières,
villeuses dans le jeune âge. — Fleurs apparaissant au milieu des faisceaux
de feuilles an sommet des branebes , sur de courts pédicelles. Sépales
acuminés, blanchâtres en dessous. — Fleurit en mai.
15. — A C T IN ID IA . - AC T INIDU L indl.
Du g re c a c tis ct a ctin ed o n forme de rayons ; allusion aux styles n omb reu x et
rayonnants.
Arbuste de l ’Inde, de la Chine ou du Japon, quelquefois sarmenleux ou
volubile, à feuilles alternes. — Fleurs solitaires ou disposées en faux
corymbe â l’aisselle des fouilles, bormaplirodites ou polygames. Sépales o,
persistants. Pétales 3, contournés. Etamines en nombre indéfini. Carpelles
nombreux 20-30, unis à leur parlie inférieure, surmontés d ’aiilant
de styles réllécliis, étalés, rayonnants. L ’ensemble devient un fniit cliarnu
â loges nombreuses renfermant des graines albuminées, à testa cliagriné, â
embryon allongé. — On en connaît 7-8 espèces dont 3 sont actuellement
cultivées dans les jardins comme arbrisseaux d ’ornement, on raison de leur
beaux feuillage et de leur lleurs. Tons les ter rains semblenl leur convenir ;
ils suppor tent la pleine terre dans les environs de l ’aris. On les multiplie
p a r couchage ou p a r bouture.
1. — A. K o lomikta. — A. KOLOMLKTA Riipr. — Rov. Ilort. 1872, p. 393.
— Trochostigma Kolomikta Maxim. — Kolomikta mandshurica Reg. —
Chine septentrionale.
Arbrisseau volubile ou â rame aux grêles, llcxueux ; écorce lisse,
glabre, luisante, d ’un roux clair. — Feuilles à limbe, long de 10-12 c en t i mètres
sur 3-6 de large, caduques, ovales allongées, souvent inéquilatérales,
cordiformes à la base, longuement acuminées au sommet, très f inement
dentées serrées, pubescentes scabres sur les nervures ; pétioles grêles,
longs de 23-33 millimètres. — Fleurs d’un blanc pur , pédonculées, naissant
sur les bourgeons axillaires. Sépales 3, lancéolés. Pétales 4-3, ovales
arrondis, ne s’ouvrant le plus souvent qu’impar faitement, de sorte que la
fleur reste comme subglobuleuse.
Cet arbrisseau, or iginaire du nord de la Cbine et du Japon est très rustique.
2. — A v o lu b ile . — A. VOLUBILIS Lavali, Ilort. Segrez. — Trochostigma
volubilis. Sieb. el Zuce. — Japon.
Espèce souvent confondue avec la précédente mais s'en distinguant facilement
p a r les caractères que voici: Tiges sarmenteuses, volubiles, s’enroulant
fortement autour des arbres, comme les Celaslrus et pouvant s’élever
à une assez grande h au teu r ; r ame aux nombreux, glabres ; écorce
d ’un gris clair, parsemée de lenlicelles blan che s ; pousses d un brun roux,
pubescentes. — Fenilles caduques, elliptiques ou largement ovales, b ru s quement
acuminées au sommet, ar rondies ou un peu cordiformes à la base.
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