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I, p. 469. — C. flaoa Ait. var. pubescens. — Sarg. For. Trecs of N. Amer,
p, S3 . — Mespilus glandulosa Michx. Fl. Bor Amer. — M. Fonlanesiana
Spacli, Yég. riian. 11, p. 38. tab. 10, fig K. — .)/. elliptica Koch, Dendr. I,
p. 1-40. — .\m. septentrionale.
Petit arbre do 5 à G mètres, à lige nue, verruqueuse, presque lisse ; jeunes
rameaux vert clair ou vort-jauiiâtro, lisses, peu ou pas épineux. Fenilles
grandes, 8-10 centimètres snr 4-3 ilo large, elliptiques .rhomboïdales, ve rl
tondre en dessous, luisantes en dessus, acuminées au sommet, atténuées sur
le pétiole, entières à la b a se puis inégalement dentées-serrées, glabres;
pétiole long de 18 à 22 inilUmèlres. Bourgeons ovoïdes, verts en été, couleur
puce pendant l'hiver. Fienrs aiiparaissant en juin en corymbes mullillores,
assez denses, de la grandeur de celles de l ’Aubépine ; pédoncules pubérules,
grêles, 12-13 millimètres, renflés au sommet, charnus, rougeâtres dans la
partie renllée. Fruits p etits ou moyens, p iriformes, rouge-orange ou roux
ferrugineux ; chair verl-jannàtre, onotiieuse, assez agréable ; noyaux 2-3^
petits, il peine côtelés, vert pâle, 6 millimètres longueur sur 4-S de large ;
endosperme peu épais, se cassant facilement. Maturité courant octobre.
Ce Cratægus se rencontre en Virginie, au sud de la baie de Tampa dans
la Floride, et les Etats avoisinant le golfe du Mexique ; il est néanmoins
rustique sous le climat parisien.
9. — A . d e C a r r iè r e . — G. CAIIBIEIUI Rev. Tlort., 1883, p. 108, Pl. col.
— C. Lavallei F. Herincq. — Lavait. Arbor. Segr. p. 19, tali. VU. —
C. olivæformis Hort. — Patrie inconnue.
Petit arbre atteignant G à 8 mètres de hauteur (1), de forme régulière,
tronc droit, écorce blanchâtre ou grisâtre, s’écaillant finalement ; branches
insérées à environ 43 degrés, se redressant ensuite de manière à donner à
la cime une forme en parasol, ou mieux une sorte de gobelet ; los fructifères
peu ou pas épineuses, mais les gourmandes armées de fortes et
puissantes épines ; jeunes rameaux verts, lisses, devenant rougeâtres en
vieillissant, pubescents dans le jeune âge, puis glabres. Bourgeons ovoïdes
écrasés,vert rougeâtre.— F euilles grandes, 7-10 centimètres sur 4-3 delarge,
elliptiques ou elliptiques-lancéolées, longuement atténuées â la base, assez
épaisses, luisantes en dessus et légèrement pubescentes rugueuses en dessous,
tomenteuses, vert grisâtre en dessous, nervures très saillantes, presque
parallèles et assez espacées, bord entier à la base, puis assez régulièrement
denticulé serré, persistant très longtemps, surtout sur les jeunes sujets, mais
prenant dès le.s premiers froids une teinte métallique cuivrée ou bronzée à
reflets variés ; pétiole court, 6-7 millimètres, pubescent ; stipules falciformes,
bipartites, incisées-dentelées, promptement caduques chez les
rameaux florifères. — Fleurs assez grandes, apparaissant en juin, blanches
ou très légèrement rosées, disposées en corymbes muRillores au sommet
des rameaux ; calice cotonneux, obconique ; divisions oblongues, triangulaires,
rélléchies, bordées de glandes se ssile s; pétales très linement mordillés;
2-3 styles libres pres([ue dès la base — Fruit ellipsoïde de 13 à 18 millimètres
sur autant de diamètre, lisse ot glabre, d'abord vert ja u n â tre on
rougeâtre ot finalement rouge brique du côté insolé avec ponctuations roussâtres
auréolées de rouge cramoisi; cbair peu abondante, douce, légèrement
acidulée ; noyaux 2-3, gros, soudés entre eux, mais se séparant facilement
ct surface chagrinée avec ébauche de côtes e ld o sillons; écusson petit
ct presque interpe. Maturité octobre. Los oiseaux sont friands de co fruit, du
inoins pour co qui se passe an Muséum de Paris. C’est une espèce très rus-
tiijue et d'un bel effet ornemental (1 ).
10. — A. à f e u i l l e s d e P r u n ie r . — C. PRUNIFOLIA Pers. — Bosc. in
Prodr. p.G27. — Lindl. Bot. Reg. X.XII, lab. 1868. — .\l. p ru n ifo liaN o a v .
Duh. IV, p. 130, tab. 40. — C. crusgalli Lin. var. p ru n ifo lia Torr. et
Gray. — Sargent, Cat of For. Trees, p. 77. — Am. septentrionale.
Petil arbre de 4 à 10 mètres de liauteur, à troue fort et cime étalée arrondie;
rameaux glabres, nn peu striés, armés d’épines droites, très fortes,
longues de 3-7 centimètres et de couleur liriine. — Feuilles courtemenl pétiolées,
un peu épaisses, lancéolées-oblongues, subobtuses, longues de G-9 centimètres,
assez régulièrement et finement dentées, glabres partout, vert
luisant en dessus ; stipules pêïïo/iife'es, semicordiformes ; bractées linéaires
lancéolées, dentelées, glanduleuses. Fleurs en corymbes; pédoncules glabres
verruqueux. — Fruit de grosseur moyenne, ellipsoïde, rouge vineux,
ponctué gris clair, ne contenant ordinairement que deux noyaux. Espèce
très rustique et souvent employée en ornementalion.
11. — A . e rg o t-d e -C o q . — C. CRUS-GALLI Lin. — Micbx. Fl.Ani. bor. I,
288. — Wats. Dendr. brit. I, tab. 56. — Prodr. H, p. G2G. — Sarg. Cat.
of For. Trees. — C. lucida Du Roi, Obs., bot. 13.— Wang. Beitr. p. 53,
tab. 17. — Mill. Diet. II, 399. — C. crus-galli var. splendens Ait. —
C. crus-galli var. lucida Regel. — Mespilus crus-galli Marsh. — Lmk.
(1) L’histoire de co bean Cratægus est peu connue. Ce n’est qu’eii 18,SO que
M. A. Lavallée en a donné, dans son A r b o r e tum , mie description détaillée, d’après nn
individu cultivé depuis 1867 dans ses collections. Mais, en 1883, la Iteiiue llo r ltc o ie en
donnait une nouvelle deseripfioii sous le nom :1e C. C a r r ie rü et d’après un individn cultivé
dans les pépinières du .Muséum depuis près de 30 ans, c’est-à-dire depuis 1863
environ, par conséquent avant \'Arboretum , de Segrez, comm- ncé en 1867. Cet arbre
existe encore au Muséum et c’est lui que représente notre phototypie ii» 31.
Il est vrai que l’on a voulu voir dans chacun (ies individus de Segrez et du .Muséum,
une espèce distincte, mais malgré les quelques différences signalées, les deux arlires
appartiennent hicn à ia même espèce, et malgré aussi tonte ia compétence que nous
reconnaissons à M. Carrière, nous ne pouvons croire que l'individu du Muséum soitissn,
comme il le dit, du C. m o x ic a n a auquel il ne ressemble a b so lum e n t en r ie n . La vérité est
que le C. C a r r ie r ii o n C . L a v a lle i a licaucoup plus d affinités avec le C. tom e n to saD ii Roi
ou p i r i fo l ia A il, surtout avec la formede ce dernier qui a été souvent désignée sous le
nom do C. la ti fo l ia Pers. Eiiiiii, le C. C a r r ie r ii a aussi quelque ressemblance avec le
C. p r u n ifo lia Pers. (luant <à la raison qui nous a fait préférer le nom de Ca rrierii à
celui de L a v a lle i, c’est que la description de ia Bevue Uo rtico te , quoique plus récente,
se rapporte à l’arbre le pins ancien qui représente chez nous l’espèce.
Quant à sa patrie, s’il n’est pas indigène dans l'Amérique du Nord, il u’y a rien d'im-
possilile que ce soit une intéressante variété, issue, soit du C. p i r i /o t ia , soit du p r u n i fo
lia . L es semis peuvent seul élucider cette question. Déjà ceux que nous avons faits à
Grignon en 1889 ont donné des individus qui ressemblent beaucoup au C. p i r ifo lia .
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