
assez gramles, blanches ou I'osoes, très odoranles, solilaires, dans I'nissclle
(les I'euilles, ou [ilus souvcnl disiiosées en peliles cymes sim])les on com[)o-
sôes, l'approchées sur un pelit axe commun. Réceptacle légèrement convexe.
Calice gamosé|Kile, à ,3 donls (parfois .'t à (1). l ’otales ordinaircment5,
mais pouvant varier de <'i 10, sessiles, épais, imliriipuAs, liien iilus longs
(pie les sé[inles. Klaminos hy[)ogynos, en nombre très variable (do 2Ü-0Ü),
taiilot libres, tanlêit soudées en |ilusieurs faisceaux; lilels aplalis, inégalement
iHilyadeliilios; anthères olilongues, liiloculaires, inlror ses , doliis-
ccntes par deux fentes longiludinalos. (iynécoo lilire, formé d ’un ovaire,
comiiiTnant un graml noiiibre de logos, dans l’angle interne de clia-
ciiiio (Icsipielles il y a (le 4 (3 8 ovules, descendants, analropes, disposés en
(leux séries. — Fruil, Imio de forme variable, à surface plus ou moins lisse
ou raboteuse ol d ’un jaune plus ou moins rongoAlre. L’intér ieur est divisé
en un nombre do loges moindre ¡pic dans l’ovaire. Ordinairement do
8 à 12; cliacuno ilo ces loges, à [larois Irès minces, pellucides, contient les
graines ct une iiiilpe spéciale formée de grosses cellules ovoïdes ou e u
forme do bouleilles, renl’crinant un li(|uido plus ou moins acidulé sucré ou
amer. Ces cellules ou pliylocyslos (pii n ’oxislaiont d'abord pas dans
l'üvairc, naissent de ia paroi des loges aussi bien dorsales fjue d ’uno partie
des cloisons; dans le dcluit courtes, obtuses, elles deviennent allongées,
pyramidales, sessiles ou stipitées, se compriment entre elles ot se [lortont
jusqu’à la rciioonlre des ovules et des placentas. Chez les fruits très mûrs,
ces sacs, facilement séiiarubles, so vident de liquide et so dessèchent. —
tiraincs à togiimciils coriaces, contenant un ou plusieurs embryons charnus,
sans alluimon, à cotylédons souvent inégaux cl à radicule supèro.
L'écorce du fruil, (pii comprend l’épiearpe cl le mésocarpe, est, suivant
les espèces, [ilus on moins ailliéronto au.x loges ; le mésooarpe est blanc,,
spongieux et d ’imo épaisseur variable ; l'épicarpe de couleur jaune, contient
do noinhreuscs [lochos glanduleuses proéminentes ou non, remplies
d'huilo cssenliolic aromati([ue . Colle essence examinée au microscope
aiqiaraît sous forme de goutloleltes rondos, jaune-vordàtre. Toutes les
cellules de l'cnvelopiic somlilent jouir de la propriété de sécréter ce
principe, léécorce, les reuilics, et los lleurs contiennent aussi des réservoirs
glanduleux.
l’our (pie los Orangers puissent venir en pleine icrro, il leur faut un
climat cliaud, à température moyenne au-dossns de 14 degrés, et où ils ne
soient pas exposés à des froids continus do 3 à 4 degrés, ils caractérisent
une région spéciale appelée « région de l'oranger n (pii ne se trouve en
France iiiio de Toulon à .Menton, el dans le lloussillon, de Ilivesaltos à la
frontière d'Usiiague, sur uue bande très étroite, ne dépassant pas 2ÜÜ
à 2.30 mètres d ’altitude. Il faut aux Orangers une ter re légère et franche, de
lionne ipialilé. Ou les multiplie de graines, de boutures, de marcotte
ct do grclfes. Los graines doivent être semées, aussitôt leur sortie de
la pulpe, sous châssis ou à une exposition bien chaude ; la germi-
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natiuii se l’ait 10-15 Jours après la mise en terre el le jeune oranger a p p a rait
avec Je u x iiolilos feuilles [irimordiales, eiliptiqiios, ou ovales lancéolées.
Los jeunes [liants oxigout des arrosements fréi[uoiils ct modérés. .V
la lin de l’année, si l’on a semé on pot ou cii terrines, on fait le reiiipotage ;
si le semis a é t é fait on pleine ter re on. peul attendre la ilcuxiémc année
pour [irocéder au repi([uago. Comme pour ia gramle généralité des végétaux
cullivés, lo semis n ’est guère usité ([ue [loiir donner des variétés nouvelles
ou (les sujets de porte grolfes.
l’our multiplier [lar boutures, ou choisit imo jeune branche saine,
(pic l’on enfonce de 10-1.3 centimèlres dans niio lioniio terre légère,
chauli’ée en dessous ot ([uo l’on recouvre d ’nno cloche jus([u’à [larfaüe
re|)riso; les feuilles mêmes pouvciii émcttroiil des racines. Los [irocédés
de greffage les plus om[doyés sont la greffe à l’anglaise cl la grcfl’c
[inr ap[)roclie.
Les (leurs, les fruils ol même les feuilles ont do nombreux oiiqilois
en médecine, on [larfiimcrie et dans les usages domesti([ues que nous
indiquerons en [larlaiiL de clia([ue cs|)èce.
Actuellement, on connait do 9- lü cs[iéces do Citrus ([ni ont donné par la
cullnrc un graml nombre do var iétés ( l), les([iiolles ne sont souvent que des
formes individuelles.
Le tableau ([iie voici, résume les caractères des principales es[)cces :
l’ctiole ailiï - Fleurs blanches, odorantes, suaves. F ru it inuUiloculairc,
arro n d i ou ovale. Ecorce jaune orange. Vésicules d ’huile essentielle,
( convexes ; pulpe sucrée, douce, agréable.
Oran g er.
Big a rad ier ' l ’étiole plus g ran d em en t ailé. Fleurs grandes, odorantes. F ru it raboteux,
L ■■■■ f /aune rougeâtre, yé slcu les concaves ; palpe acidulée, aînère.
F leurs petites, blanches, odeur particulière. F ru it p yrtfo rm e ou d é primé,
ja u n e pâle. Vésicules d ’iuiile essentielle concaves ; pulpe légèrement
acide, d ’un aromo agréable.
' FentUes à pétiole presque nul. Fleurs blancbcs, odeur particulière. F ru it
I plus ou moins gros, jaune pâte, ovale, terminé par un m imelon. Vési-
\ cutes d'tmile essontiello concaves ; pulpe à suc douceâtre, fade ou légèrem
e n t amer.
Feuilles à ])6tioIes larges, ailés. Fleurs irès grandes (les plus g ran d es du
I g en re ). Fruit a rro n d i ou p y rifo rm e, o rd in a irem e n t très gros, jaune
I pâle . Ecorce lisse à cha ir épaisse, spongieuse. Vésicules d ’huilo essen-
' tielie planes ou convexes-; pulpe verdâtre, peu aqueuse, saveur douce,
. lég èremen t adrfe.
l’ori, feuilles, ilcurs c t même fru it, comme dans les limo n ie rs, mais pulpe
douce sucrée. — Vésicules d'huile essentielle convexes ou concaves.
Feuilles o rd in a iremen t dentelées ; péliole m a rg in é. F leu rs de moyenne
I g ran d e u r, lavées de rouge au dehors. Vvalt jaune clair, (jaune citron)
' ovalc-oljlong, su rface finement rug u eu se ou peu sillonnée, terminé
I p a r un mamelon. Ecorce ordinairement mince. Vésicules d'huile essentielle
concaves; palpe abondante, suc très acide mais agréable.
Fouilles oblongues dentelée s. DiO'éreul dos limons p a r leu r fr u it plus
gros, plus v e r ru q u eu x ; chair ten d re ijeaucoup p/a.v épaisse e t plus
douce ; pulpe peu considé rable, moins acide. Flenr extérieurement vio-
' lacée, llameau.x plus courts et plus ronds que ceux des Limoniers.
Ite rgainotticr
l.imetiers.
l’ompelniousi. .
Lumies.
Limoniers o
Citro n n ie rs.
Cédratiers.
(I) Le nom â'Oranger est plus spécialement ré s e rv é p o u r désigne r les Citrus à fru it
doux.
f;|