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réunir dans celle catégorie les verrues, les aspérités ou les p ointes qui naissent
sur certains fruits, coiniue ceux des mar ronniers.
C r y p t e s . — Ce sont dos accidents ou creux qui ont généralement la
forme d’une bouteille renversée et (¡ue l’on trouve parliculièreinent à la
face inférieure do certaines feuilles, notamment dans celles dn Figuier, du
Laurier rose et des Banksia. La crypte est souvent garnie de poils, d’où le
nom qu'on lui donne de c r yp te p ilifè re .
S to m a t e s . — Ce sont de petites ouvertures microscopiques généralement
en forme de boutonnière que l’on trouve en très grande (juantité sur les p a r ties
aériennes des plantes, sur tout à la face inférieure des feuilles. Ces
organes formés p a r ladivision en deux d ’une cellule péripbéri([ne avec écartement
ultérieur des deux moitiés au milieu do la face de contact, commu niquent
avec les méats sous-jacents et mettent ainsi on rapp or t l'intérieur
de l’organe avec l ’atmosphère, ce qui les a fait aussi désigner sous le nom
d'organes respiratoires des végétaux.
R e v ê t em e n t c i r e u x . — Chez un très grand nombre de plantes les parties
aériennes produisent dans leurs cellules périphériques une matière cireuse
qu’elles émettent au dehor s à travers les membranes ; c’est cette matière
insoluble dans l'eau qui produit la glaucescence sur les tiges, les feuilles et
la fleur, ou la. p ru in e sur les raisins et les prunes. Go dépôt cireux est quelquefois
assez abondant pour donner lieu à une exploitation [Myrica gale).
R e v ê t e m e n t GRAS. — Chez d'autres végétaux le revêtement cireux est
remplacé par une couche farineuse blanche Ou jaune, formés de petits
granules ou de petites écailles de matières grasses. Ce revêtement, comme
le précédent, empêche les organes d ’être mouillés par l’eau.
L e t r o n c .
CHAPITRE H
L A T IG E D E S A R B R E S
A lo r p l io lo g i e .
La tige des arbres se divise en trois parties : le Tronc, les Ramifications
et les Racines.
Tant au point de vue de la structure que de la forme on distingue trois
principales sortes de tige : 1” le Tronc qui est la tige dos arbres dicotylédones
et des Gymnospermes (Chêne, Orme, Sapin); 2“ lo S tip e , qui est la
tige des Palmiers ; et 3° le Chaume ou lige à entre-noeuds comme celle des
Bambous et autres Graminées.
Le tronc se présente à nous dans ses grands traits, cylindrique ou tron-
connique, ([uelquefois conique, comme dans les jeunes arbres ou mcme
naraboUque comme dans les conifères âgés. La tige des arbres dicotylédones
et des Gymnospermes se divise en deux parties distinctes, l ’une inférieure
aupelée fû t, l'autre, supérieure traversant la cime, ou l’ensemble des
branches et formant la queue de C arbre. Le fut est le plus souvent complètement
dénudé comme dans le Hêtre, lo Charme ou le Peuplier du Canada
et la n-énéralité de nos principaux arbres, ou tantôt plus ou moins garni de
branches, comme dans le Peuplier noir, ou Peuplier d’Italie. On distingue
aussi dans le fût des arbres, deux renflements assez distincts, 1 un â la
base dû à l’influence des grosses racines et l’autre au sommet, à la naissance
do la cime, dû à l'empâtement des grosses branches ; chez les Conifères
la tige reste ordinairement garnie de ses branches pendant longtemps ;
ce n’est que chez les individus âgés qu elle se dénude et encore chez certaines
espèces, telles que les Sapins et les Epicéas, la dénudation se fait-elle
fort lentement.
Enfin chez les arbrisseaux et chez les arbustes, le fût n est pas toujours
distinct, la tige reste le plus souvent ramifiée sur toute sa longueur, et si
plusieurs tiges, p a r ten t ainsi de la base, on a un buisson ou une lige buissonnante.
. . . .
La tige de nos arbres est généralement drossée ou verticale ; maisit^ en
est un certain nombre qui sont volubiles (ClièvrofeuiUo commun) ; d au tres
sarmentcuses (Clématite, Vigne) ou d ’autres rampantes , comme dans le
Lierre gr impant.
R a m i f i c a t i o n s . - L’ensemble des branches réunies au sommet de l’arbre
porte le nom de cime, de houppier, on bien encore de tête de l arbre; la fo rme
la plus générale de la cime, chez les arbres dicotylédones feuillus ou.angius-
permcs, est un ovale plus ou moins allongé, quelquefois un ellipsoïde ; chez
les individus âgés, la forme obovale domine de plus en plus. Chez les C o n fères,
au contraire, la forme conique domine dans le jeune âge, tandis que
chez les arbres âgés, c’est le plus souvent la forme cylindrique. Enfin,
d’autres arbres ont leur cime en parasol {Pin pignon).
Les branches sont insérées sur la tige en formant un angle plus ou moins
ouvert. C’est ainsi que dans les Sapins et les Epicéas cet angle est presque
droit; il est au contraire très aigu dans les arlires dits fasligiés ou p y r am idaux,
où les branches sont presque appliquées 1e long de la tige. Chez les
arbres dits pleureurs (Orme, Prérie, Sopliora, etc.), les b r a n d ie s sont au
contraire retombantes.
Les ramifications por tent dilférents noms On appelle branche I axe
secondaire ipii por te l’ensemble des ramifications, d ’un ordre inférieur
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