
;i7. — C. à f l e u r s d e G r e w i a . — C. (illKWI.EFI.OIlA Ilm-I. — Nicimisoii,
liiicycidl). oITIic (lard. — Ilinialaya.
lisprci! à Unir jaune fauve, cain|)aniilirormc, do 3 conliinèlres environ
de large, l-'euilles ovales, couvertes d'nn tomontuin ferrugineux. Plante de
serri's froiilesou de siliialions alirilées.
38. — C. a r i s t é e . — C. AlllSTATA II. lirown, Fl. Nouv. Moli.— Ilot. Reg ,
t. 2 3 8 .— Spaeh. A’égét. ITian. VII, p. 283. — Lodd. Cali. tali. !)18. —
Nouvelle Hollande.
.\rlinste grinqinni, ùranioaux cylindriijuos, cannelés, glabres. — Feuilles
liennées, Irifoliolées; folioles ovales ou ovales lancéolées, donlionlécs siniio-
lees, coriaces, longuement [lélioliiléos. — Inllorescence on panicnlos axil-
laircs el toi-minales. l’anicnlcs sessiles, snbfasciculées, apbylles, c o to n n eu ses.
- Fienrs dioijm's, d'iiii vert jaun â t re ; sépales -4, glabres en dessus,
cotoimnix en dessous, oblongs, linéaires, aciiminés, longs de 10 â 1 2 ceiili-
iiirtrrs. — l'.laiiiiiies à anilièrcs leriiiiiiées pa r nn long appendice liliforme
suluilé.
Celle iilanlc, originaire de la Nouvelle llollaiide so cultive dans los col-
ieclioiis d'oraiigerii'.
30. — C. â, f e u i l l e s e n t i è r e s . - C. INDIVISA Willd. _ Nouvelle Zélande.
Espèce griiiipaiilo, vigoiireiiso, h feuilles ternées ; folioles ovales Ioni à
l'ail enlièrcs, iiiucroiiëes, coriaces ot lisses. — Fleurs d'nn libino de neige,
en paniciiles axillaires, bien ouvertes sans être étalées, dioiques; (i sépales,
soyeux ; étamines, jaune d'or ; aiillièroiv pourpres. Cette Cléiiialito, à demi
riisliipie, est d'un bol oll'el ornemental, ol pont garni r de grands espaces.
D(''couv('rte el décrile [Uir Forster, vers 17IIS, puis vers 1843, par William
Coleuso, (jui en envoya des graines à Kcw, (Angleterre).
V a r i é t é , — C. I. lo/m/a. — FÎ. dos serr, IV,pl. 4 0 2 . — Hook. liot. Mag. 1,
4398. — Dill'éraiil du type en ce ipio ses folioles au lien d'é lrc onliéres sont
lobées ; (leurs aussi [dus grandes et [iliis belles. Egalenieiil originaire de la
Nouvelle-Zélande, d'oi'i elle a élé raiiportée p a r Allan Cimningham.
CLÉMATITES lllîItlIACÉUS.
On trouve aussi, dans los cultures, nn certain nombre de Clémaliles
lierbacées dont nous ne devons pas parler ici. Citons néanmoins les plus
répandues .
1° I.a C. dressée, C. rccla Ein.— C. erec/a Hor t.— De la seclion des C. fl/im-
nm/a: Fleurs blaiirlies odoranles. ~ Europe australe. — Variété à lleurs
(linibles,6L /Ì. fo r e pleno. - L. Hort. franc, pl. \1II, p. 134, ( I 8 6 0 ) .—
Fleurs blanriies Irès pleines ; oblenne en 1838, par liillard, de Fonleiiav-
.■iiix-lioses.
-2» C. à feuilles entières, U. inlegrifolia E. - Penilles simples el lleurs
il’iiii bien foncé. — Autricbe.
3» 0 . Inhnleuse, Ü. lidmlosu Tnrrz. (G. mongohca linge). — Folioles
ovales arrondies ; Hears bleues à tube allongé. — Cbine.
4 “ G. de David, G. Davidiana Duc. — Fienrs plus nombreuses ot pins
..•randos ipie la précédente, fleurs diohjues. — Cliine.
3» C. Slans S. ctZucc. FL .lap. - Relie llenr pleine. - .lapon.
6 “ C. Savatieri Decne. Rev. des Clém. nouv. arch. Mus. 2 Sor. v. IV,
p. 193. — .lapon.
V G. Lamillei Decne. — .lapon?
2 . P I V O I N E . — PÆONIA L .
Ile P.eo:., médecin grec, .|iii employa la plante d it Homère po u r g u é rir l'inirm d'une
blessure q u e Uu avait faite Hercule).
Herbes ou sons arbrisseaux à feuilles grandes, plus ou moins longue-
mont pétiolôes hitornéos, d ’un vert foncé en dessus, glauques en dessous.
— Fleurs grandes ; sépales, 3 ; pétales 5 au (dus ; étamines nombronses,
devenant souvent pétaloïdes ; pistils 2 à 3 ; carpelles plnrioviilés, - Friiil
2 à 3 follicules polyspermes reposant sur un disque cliarmi. (¡raines nombreuses,
subglobnleuses, luisantes.
Les Pivoines sont originaires d e l à Chine où elles sont cultivées depuis
fort longtemps. Cc sont de magniliipies plantes d ’oriieincnl ([iii ont
fourni do noiiibreiiscs variétés horticoles.
P. M o u t a n . P. en arbre. - P. MOUTAN Sims, Rot. Mag. lab. 1134 ct 2173.
— Nouv. Duham. VU, tab. 3.— P. officinalis Tlumb. Fl. .Tap. 230, (1781).
— P. snffrulicosa et P . Papaveracea, Andr. Bot. Rop. lab. 463. — Chine.
Arbrisseau loulfu de 4 mèlro à 1"‘3() do liauteur, tige semi-rameuse,
brun rougeâtre, â écorce écailleuse sur iiidiviilusàgés ; rameaux érigés, gros;
bourgeons écailleux, o v o 'id e s . -F eu i l le s grandes, piimati-biteriiéos, ou pennées,
3 â 3 t’oliülos; pétioles striés listiiloux ; folioles glabres, d ’un vert glampie
en dessus, très glauiiuos eu dessous, subcoriaces.
Fleurs pins ou moins longuement pédonculées, à odeur iiroiioncée,
plus ou moins agréable, grandes, 1 0 à 2 0 centimetres do large, solitaires ;
sépales 0 , foliacés; pétales 3 ou plus par la transformation des élamines,
variant du blanc au rose foncé ou carminé. Celles-ci, on nombre indéfini,
il lilels Idancbàtrcs, ainsi que les anthères qui sont aussi parfois
pourpres. Ovaires 3 â 5, quelquefois plus, colomioiix; stigmates larges,
pourpres — Follicules gros, arqués, polyspermes (Voir pl. I , lig. 6 ). Floraison
sons les climats lompérés d'Europe, en avril, mai.
Bois, blanc, lourd, très homogène ; couches annuelles peu dislinctes. —
Vaisseaux épars, très lins, rares dans le bois d ’automne. — Fibres très lines
il (lariiis épaisses; rayons médullaires très nombreux mais très lins.
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