tronc : on no distingue pas non pins de couches ann u elles dans ce bois; ici
l'anomalioesl dun à unlVactionnomeul do l'assise génératrice libcroligncusc
dont chaque cléinoutdovicnt un centre actif.
X lg e (loH monocotylÉclonen ot aes ncolylC-donei» lisnciiee ».
Monocotyi.édones . — La tige des monocotylédonos se distingue de colle
des dicotylédones en ce quelle est, dn moins chez les arbres, lo pins souvent
simple on sans ramification, avec nn tronc à peu près cylindrique, ou do
même grosseur dans toute sa longueur, ce qui donne à ces végétaux un
aspect tout particulier. Néanmoins cliez ceux où il y a ramification, la
tige peut grossir pendant toute leur existence comme chez les dicotylédones.
Maison les monocotylédonos diffèrent surtout des dicotylédones, c'est dans
la slrncture de leur tige ; si l'on fait une coupe transversale, on n'y distinguo
aucune concho annuelle, on remarque seulement une zono corticale pou
èliaisse et au centre un corps ligneux formé d ’un tissu cellulaire fondamental
dans lequel on voit disséminés dos faisceaux libro-vasculaires
d'aulani plus nombreux que l'on se r approche davantage do la périphérie,
ce qni donne aux parties avoisinant celle-ci une dureté beaucoup plus
grande que le contre où le tissu cellulaire domine. On no voit pas de moelle
nettement définie ; on ne distinguo pas non pins de rayons médullaires.
Voici en résumé comment M. Duchartre explique dans son T raité de bo-
(3" edit,, p. 267) cette constitution dos liges des monocolylédones,
do palmiers notamment.
« Le faisceau de procambium qui donne naissance a un faisceau de mo-
nocolylédono produit les mêmes élémcnls que chez les dicotylédones, il
en provient d ’abord, à son bord externe quelques fibres libériennes et à
son bord interne, quelques fibres ligneuses. Bientôt après on voit apparaître
un ou deux vaisseaux annelés quesuivent p romplomontlespremières trachées.
En mémo temps les fibres libériennes augmentent en nombre et épaississent
de plus en plus leurs parois. Enfin la partie libérienne, continuant son d é veloppement
p a r formation centripète et le bois pa r formation centrifuge,
il so forme finalement dans celui-ci les grands vaisseaux et dans la pre mière
le liber mou, dont la production absorbe les dernières cellules
cambiales el met fin par cola même à répais s iisement du faisceau,
» Quant ù la zone génératrice, de laquelle émanent les filets de procambium,
elle n 'a qu’une activité temporaire, de sorte qu’on la trouve déjà lignifiée
ou, dans tous les cas inactive, à une faible distance de l’extrémité végétative
de la tige. »
Les faisceaux fibro-vasculaires qui constiluent la portion essentielle de la
tige des palmiers et que du parenchyme interposé entre eux réunit en une
masse ligneuse continue, nesontpointplacé s parallèlement les uns à côté des
antres, mais chacun d’eux suit une ma rche sinueuse. Chaque faisceau en
sortant do lafeuille cor respondante sodirige d'abord,on décrivant unecourbe
il concavité intérieure, allant vers le centre do la lige, puis il revient en décrivant
une seconde courbe vers lapér ipher io et descend enfin verticalement.
Le chaume ou lige des Bambous a la même structure générale, mais
avec ces deux différences fondamentales que voici ; 1” à la hauteur de la
naissance do chaque fouille, il se forme une cloison dans la lige constituée
par l'enchevêtrement des faisceaux; 2” le parenchyme central privé do
faisceaux se détruit el la tige deviout creuse (1).
Certaines monocotylédones a structure spéciale sont pourvues d nn an neau
d ’épaississemenl [DracJsna ou LiUacces arborescentes)', chez ces plantes
la zone génératrice des faisceaux est permanente, il en résulte un accroissement
transversal lent, mais qui avec le temps devient considérable. Tel
est le cas des Dragonniers de Ténérillo qui atteignent jusqu à 2 mètres et
plus (le circonférence.
Acotvlédonbs ligneuses. — Quant à la tige dos fougères a rb o re s centes,
elle diffère de celle des monocotylédonos en ce que ses faisceaux
vasculaires sont moins nombreux ol sont réunis de façon à former des lames
do conlenrs très foncées et diversement conlournéos. Ces faisceaux
sont constitués, au centre, de vaisseaux sealariformes, de Irachécs et d’une
zone libérienne.
L n r t n e î n o .
La racine est la partie do l ’a rbre qui s'enfonce dans la te r re ; dans le
principe c’est l’extrémité inférieure an radiculaire do l’embryon qui s al longe
en radicule. La ligne idéale de séparation entre la tige ct la racine est
désignée sous lo nom de Collet, mais dans la pratique on lui attribue un sons
pins étendu.
La racine comme la tige se compose d'un axe contrai qni s’enfonce p e r pendiculairement
dans le sol et que l’on appelle lo Pivot. Cette partie centrale
est aussi susceptible do se ramifior et de donner naissance a des rnci-
nes secondaires qui cllcs-mcmc peuvent se ramifier ù leur tour et produire
dos ramifications tertiaires, quaternaires, etc., pour sc termine r par des productions
très ténues et simples encore en voie d'allongement. Au début, les
ramifications sont disposées sur le pivot on ordre déterminés, mais avec, le
temps, ct pa r suite des avortements ou des atrophies, la régularité disparaît.
Plus tard il se produit encore d’antres modifications : le plus souvent
le pivot cesse de s’allonger, alors que les racines latérales continuent au
contraire leur développement; celles-ci .ù leur tour peuvent aussi cesser
d'ê tre dominantes ot être remplacées pa r des ramifications t raçantes d où
trois principales formes d ’ensemble du système radiculaire. ()n dit que la
racine est pivotante quand c'est lo pivot qui domine ot donne à l’ensemble du
système une forme ovale ; oblique quand les principales racines ont une direction
oblique et donnent ainsi à l’ensemble du système une forme on pa
(1) Il y a exception pour le Mais ct la Canne à sucre dont la tige reste pleine.