iiri
fniilières (pie l ’on veut cultiver en demi tige, dresser en pyramide, en vase,
en cordons dans los bonnes terres, tandis (pio le P . fra n c on individu issu
do Bomis du P. commun est spécialement employé pour les grandes formes
dos vergers ou pour les formes naines eu sols médiocres.
b. — P. C. d e P a r a d is . — M. C. t'AR.VDlSI.AC.V Borkh. — Spacb, Végét.
l’ban. II, p. 159. — M. præcox l’all. Fl. Boss. — M. pumila Mill. — Fl.
d. SeiT. .\1I1, p. 70. — Pirus paradisiaca Lin. — Vulg. Paradis commun.
P. de Fontenaij-aux-Roses, P. d'Orléans, Pommier de Saint-Jean.
Arbrisseau buissonneii.x, très rameux, à rameaux grêles, disposés en tête
arrondie, les adultes à écorce lisse, marron ou rougeâtre, pubescentes dans
le jeune âge. Racines ténues, très ramifiées, courtes, superficielles, jamais
pivotantes el produisant un très grand nombre de rejets. Fouilles semblables à
belles du P . commun; p éüolc grêle, canaliculé. Fruit déprimé aux deux
bouts, plus haut que large, légèrement costé ; peau blanclie, luisante, comme
vernissée; chair douce, presque fade. Maturité, juillet.
Quant à l ’origine de cette variélé, elle est, comme celle de la précédente,
complètement inconnue; on sait seulement qu’elles sont très anciennes.
L'abbé Legendre, curé d'IIénonvillo, qui écrivait en 10.52, en a déjà parlé
comme sujet. (Rev. Ilort. 1883, p. « 2 . ) Suivant Spach, le P. Paradis est
commun dans la Russie méridionale, principalement dans les vallées du
Volga, du Don et du Dnieper. Lo semis doit être l ’origine la plus probable
do coite variélé ainsi (pie de ia précédente. Ce qui vient à l’appui de cette
liypolbèse c est que l'on voil souvent des sujets assez semblables se produire
dans los semis du Pommier commun.
Le P. Paradis se multiplie comme le Doucin. II fait l ’objet d’une grande
culture chez les pépiniéristes qui l’emploient comme porte-grcife des variétés
fruitières devant être tenues en formes naines (cordons, vases, buissons) sur
sols riches, attendu que sur ceux pauvres et secs, sa vigueur serait insuffisante.
Ou lui reproche aussi comme sujet, l’inconvénient de s’arrêter de
bonne heure dans sa végétation, de sorle qu’il faut saisir le moment pour en
effectuer la greffe. On reconnaît au P. Paradis plusieurs variétés :
1° Le P . Paradis jaune C a r r . — Rev. Hort. 1879, p. 4.16 ; 1882, p. 138; 1883 p 64
— (a?lte variété a été remarquée pour Ja première fois eu 1828 par M. Oieudonné, pépi-
meriste a Metz, dans une vigne à Montigny; deux pommiers de semis « de hasard » se
trouvaient dans^cette vigne. Voyant qu’iJs drageonnaient heaucoup et qu’ils ne b rû la ie n t
pas comme le P om m te r o r dm a ir e , M. Dieudonué les multiplia et eut l’idée de les employer
comme sujets où ils donnèrent de bons résultats. Cette variété a aussi des
racines ténues, nombreuses, et se distingue par sa plus grande vigueur, ce gui lui
permet de mieux se défendre contre la sécheresse ; sa lige est grêle et glabre se ramifie
facilement. Les fruits, larges d’environ 4 centimèlres, sont côtelés, surtout au sommet-
I oeil est ferme, fortement plissé, la queue courte. la peau lisse, luisante, blanc iaunàtre
ou vert herbacé, plus rarement roux sur les parties insolées ; chair d’un blanc de lait
1res dense, peu juteuse. Mat. août. ’
.\u point de vue pratique, ce qui caractérise surtout le P a ra d is ja u n e , c’est sa végétation
prolongée, continue, qui permet de le greffer très tard, presque jusqu’à l’époque
des gelées; de sorte que ce Purarfis présente tous les avantages de l’ordinaire, sans
les inconvénients.
2». P . P a ra d is anglais Carr. — Rev. Hort. 188S, p. 64. — On ignore l’origine de
. Î l ë
POMMIER 319
cette variété qui a été introdiiile d'Angleterre en France par MM. Tr.anson, d’Orléans.
Son aspect général rappelle le Doucin. Il est peu ramifié, presque toujours à tige
simple, dressée et raide; ses pousses relaüvemenl grosses et courles. Feuilles largement
cordiformes, épaisses, plus ou moins tourmentées. Qnant à ses qualités comme sujet,
les avis sont partagés.
Lo P. de Sievers. — Ai. S ie o e is ii Ledeb. Fl. ait. II, p. 2S2, doit être aussi considéré
comme une forme du P . P a r a d is .
c. - - P . C. d ”D p s a l. — M. C. Upsaliensis Ilort. — Polit arbre à
rameaux bruns, tomenteux. Fouillos grandes, elliptiques obovales, brusquement
terminées, régulièrement dentées et sous-dentées, glabres en dessus,
sauf sur les nervures, lomenleuses en dessous ; pétiole court, gros. Fruit
globuleux, aplati aux deux bouts, 4 cenlimètres de haut sur 3 centimèlres
de large, sessile ; peau vert-rougeâtre avec taches rouges plus foncées.
d. — P. C. m o n s t r u e u x . —■ M. C. monstruosa. — Variété se distinguant
par ses rameaux très gros et courts.
Signalons encore les variétés à feuilles contournées pourpres {foliis
contortis purpureis) cl à feuilles à'Aucuba (Aucubæfolia).
Varié té s fruitières.
Quant aux variétés fruitières issue.s du P. c om m u n , on en compte plusieurs milliers
(3000 environ) donl lu moitié cultivée ponr la fabrication du cidre. Nous devons nous
restreindre à signaler seulement les plus eslimées en France.
A. — Pommes de table, dites à couteau.
1° P om m e s d 'été .
As trakan rouge, Ralt. Traité de la cuit. fr. — Mat. mi-août. On distingue aussi le
P . a s tr a k a n b la n ch e ou T ra n sp a r en te de Moscovie.
Borowitsky, Thomps. Cat. 1826. ~ Originaire de Russie. Introduite en France
vers 1850.
Rambour d’été, Rambour franc, Duham. Arl». fr. I, tab. 10. — Nois. jard.
fr., tab. 52. — Fruit employé à la cuisson.
Transparente de Croncels, Ralt. — Obtenue par M.\I. Ballet. — Mat. aoùl-sep-
lenibro. Reau et bon fruit de dessert et pour les gelées.
20 P om m e s d 'a u tom n e .
Ananas, Rev. Hort. 1861, p. 411, pl. cul. — Origine inconnue. — Mat. septembre-octobre.
Fertile, convient pour pyramide ct forme naine.
Calville de St-Sauveur, Biv. Alb. pom. 1831. — Ralt. 1. c. — Mat. novembre-décembre,
annoncée par l’apparition de petites taches sur la peau.
Belle fleur rouge, Poit., Pom. franç. — Balt. 1. c. — Mat. novembre à janvier. Bon
frnit pour cuisson et compote.
Gellini, syn. P om m e A n to n ow s k a , Bail. I. c. —Rev. Hort. 1888, p. 161. — Mat. septembre
octobre. Fertile. Très précoce.
Grand Alexandre, Utinet, Aiin. fl. pom. 1811. — Originaire de la Russie méridionale
et introduite en France vers 1840. — Mat. d'octobre à décembre. Belle pomme
d’apparat.
Gravenstein, Calville Grafensteiner, Ann. pom. 1834. — Variété très répandue
en Allemagne et en Danemark. — Mat. septembre-novembre.
Reinette Ananas. — Mat. fin automne. Fruit excellent, parfumé.
Reinette Burchardt, Balt. 1. c. — Chair douce, sucrée, légèrement anisée. — Mat.
octobre-no vemlire.
Reinette grise d’automne, Bon. Janl. — Balt. 1. c. — Mat. octobre à décembre.
Fruit excellent.
Reinette Orange de Gox, Gox’s Orange Pippin. Biv. Ann. Pom. belge, 1859.
— Originaire d'Angleterre où elle est très eslimée. Introduite en France en 1859. —
Mat. novembre-décembre. Arbre fertile.
P'
i
f î
'i',./
h• ‘I
i -fl
f I
l ' i q