2 t BOTANIQUE DES AHBIIES
licellcs, qui sont itloi's produites par le Phellogène; dans ce cas, elles se mon
Iront à la surface du périderme, (lîpino-Vinelte, Ginko,Conifères, etc.).D'a[)rès
Stahl, ce second modo de formation se voit chez les végétaux dont l’épi-
dorme reste longtemps, et pas chez ceux où il tombe de bonne heure,
comme dans la vigne.
On pense généralement, que les lenlicelles ont une fonction analogue
aux stomates, et quelles sont destinées à mettre les tissus intérieurs en contact
avec l'atmosphères.ce qui les a fait désigner p a r Trécnl, Pores corticaux.
Pour ré sume r ce que nous avons dit sur la tige des dicotylédones nous
ne saurions mieux faire que do reproduire lo tableau que voici, emprunté
au traité de botanique de M. ü u o h a r t r e (3“ éd. p. 232).
1“ Systàmo
central ou
ligneux
divisó eu :
Moelle composée de parenchyme
périphérie,
à cellules décroissantes du centre vers la
Corps
Arbres
feuillus il
bois
chez les
Arbres
résineux
conifères
comprend
xou '
3» Système
externe
ou cortical
divisé en :
Liber
ou écorce
fibreuse
avec
E lu i médullaipc caractérisé pxar des trachées et de
viiisseaux annelés.
Rayons médullaires formes de parenchyme muriforme
I en lames verticales peu épaisses.
/ Fibres liqu'iuses xallongécs, à parois plus
Substance \ ou moins épaisses,
ligneuse \ Parenchyme lig n eu x résultant de fibres
propre avec/ subdivisées do bonne heure.
\ r am e îu a ’ le plus souvent ponctués.
Etui médullaire avec trachées et vaisseaux annelés.
I Rayons médul'aircs presque toujours à une seule file
verticale de cellules.
J Substance ligneuse propre formée de fibres agrande s
■{ ponctuations aréolces sans vaisseaux entremêlés.
intenuédiairel génératrice ou cambium destiné ii produire le bois et l’écorce.
Fibres libériennes longues à parois épaisses formées de cellules
peu incrustées.
'' Cellules grillagées oa tubes criblés à parois minces caractérisées
I par do5 places finement réticulées ou en cribles.
L Uicifères, tubes généralement r.ameux ou réunis en réseau, à
suc opaque, pouvant varier de situation.
Enveloppe cellulaire, herbacée, ou parenchyme cortical primaire, généralement
divisée en une zone externe ou coUenchym; ct une zone interne pn~
renchymateuse.
Couche / Liège formé de cellules parenchymateiises à parois minces i
subéreuse \ rectangulaire bientôt inertes et vides.
pouvant i Périderme formé de cellules aplaties en table à parois épaisses,
I réunir \ unies en lames fermes.
\ Epiderme non permanent chez les arbres, déchirés généralement par des Len-
\ ticelles qni se sont développées sous les stomates.
X ig 'e s a n o r n i n l e s d e * d i c o t y l é d o n e s .
5 a coupe
Ce que nous avons dit de la constitution de la tige dicotylédone, s ’a p plique
à la très grande généralité des végétaux de cet impo r tant emb r an -
chemont, mais chez certains groupes ou genres, il se présente parfois de
singulières particularités, non seulement de forme, mais aussi de s tructure ;
citons quelques exemples à ce sujet.
t ig e des arbres
Dans la lige des Gnetum, chez les espèces de la section Thoa, on constate
que les fibres libériennes au lieu d ’être dans l’écorce sont réparties à lapt¥i -
phérie de chaque couche annuelle de bois. Lo môme fait se remarque dans
la GUjcine de Chine, lo liber forme aussi périodiiiuemcnt dans le bois des
zones très nettes, noires, qui lui donnent un aspect tout particulier.
Dans les liges des lianes de la famille des Mcnispermacées, genre Cocculus
et Cissampelos, on remarque aussi une structure à peu près analogue, le
liber forme aussi des couches dans lo bois ; de plus k pa r t i r d ’un certain
âge, ce dernier ne se forme plus que d ‘un seul côté de la tige, qui prend
alors la forme aplatie, ct la moelle est tout à fait excentrique.
Dans le genre Bauhinia de la famille des Ligumineuscs-papilhonaeées
les lianes se présentent avec une tige aplatie comme un long ruban avec de
nombreuses gaufruros cor re spondant à l’insertion des feuilles; cotte disposition
lient à ce que le bois ne s’est développé que sur deux côtes opposes
en laissant la moelle à peu près au centre, tandis que l ’écorce no presente
pas d’anomalie.
Dans la lige des lianes de la famille des Bignomacées, outre que les
couches annuelles ne sont pas toujours bien distinctes, on remarque aussi
que le bois est disposé en sortes de segments, ordinairement au nombre
de quatre, dont les intervalles sont remplis p a r des prolongements en
lames d ’écorce de structure variée. Dans certains cas ces coins corticaux
peuvent augmente r et passer successivement au nombre de huit, seize, et
même trente deux. Sanio a démontré que la tige du Tecoma radicans peut
augmenter sa masse ligneuse à la fois à i a pér iphérie et au centre du cMe
de la moelle. M. Bureau, dans sa monographie des Bignoniacees a cite, chez
ces intéressants végétaux, un grand n ombre d ’anomalie de leur tige, que
nous ne pouvons r ap p or te r ici.
Dans la tige des lianes des Aristolochiacées, notammen t dans 1 Aristolo-
chia cimbifern, l’écorce est très développée el forme des segments très irréguliers.
Dans le bois on no remarque pas de couches concentriques, les
faisceaux ligneux sont disposés en forme de coins, subdivisés on éventail séparés
par do larges rayons médullaires, le tout aboutissant à une moelle disposée
en lame transversale. . . .
Chez les lianes de la famille des Malpighiacécs, après une très petite épaisseur
de bois disposée en cercle autour de la moelle, on voit la production
de cotte partie s’ar rêter sur certains point et donner naissance à de fortes
saillies, dont l’écorce suit tantôt les contours (genre Heteroptergs) tantôt
comme dans les genres Banisteria, S ligm a p lg ü o n ; chez d'autres, e ^ comble
entièrement les saillies, la tige a la forme cylindrique et n en n ’indique
l’anomalie si l’on ne vient à faire une section transversale Dans tous les
cas on ne distingue pas dans le bois les couches annuelles.
Citons enfin les lianes do la famille Acs Sapindacées (genre Serjamia,
P a u llin ia ,e tc .), d o n i la tige semble formée de plusieurs troncs soudés entr eux
ou ressemblant à des branches qui n ’auraient pu se séparer entièrement du
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