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43. - E . c o r i a o a . - lî. GOHUCIÎA Cimiiing. - IJeiUh. Flor. Austr. 111,
p. 201. — E . p ip e r ita , var. p a u c iflo raW ,. — E .p a u c iflo r a Sieb. —
F. V. .Müll. Eucalyp, UI, u» 2 6 . - Vulg. White gum. Drooping. n umW um -
inicr penché). ¡ j j
Originaire île la Tasmanie et de Victoria, celte espèce peut atteindre
dit-oii, 30 à 33 mètres de liaiileur sur 4 mètres de cireontèrence. Son écorcij
d un blanc grisâtre, e.st unie, épaisse et demi persistante ; ses rameaux lisses
rougeâtres flexibles et pendants comme ceux du Saule pleureur _ Feuilles’
longues, coriaces, linéaires lancéolées, un peu falciformes, remarquables par
eurs veines, ,,ui sonl longitudinales et dont plusieurs par tent ensemble de la
ba,so. - Inllorescence en ombelles axillaires, solitaires, ou formant quelquefois
une . „urte panículo rameuse ; ces ombelles ordinairoinent à 6-9 fleurs
sessiles; iiodoiiculo commun uu peu plu s court que le péliole de la fleur ■ tube’
du cahce seuii-ovale ; c o u v e r c le /tómsp/tóriy™, 2-3 fo is plus court ’que le
tube du cahce. Fruit de la grosseur d'un pois, semi-ovale, ou ovale- tronqué
legerement contracté au sommet ; capsule 3, plus ra rement 4-.a lo-es.'
■M.M. Naudin et Trotlier considèrent I’Zs. coriácea eomme l'un des plus rustiques
du goure; il s’élève dans les Allies australiennes ju sq u ’à 1800 métros
<1 altitude et peut prospérer au Nord de la région de l ’Olivier, Dans le Finis-
e r e d e s individus ont pu atteindre 10 mètres do Jiaut sur l»oü de circoii-
fcrenco. Le bois est relativement mou, facile à travailler et d ’une nuance
plus claire que celui des autres espèces, il se fe'nd aisément sans q u ’ou
puisse cepeudaiU en obtenir de grandes longueurs ; la libre est courte et se
casse acilement ü n ue peut l’employer sous terre, mais il constitue un
bon chaufîage.
S e c t io n II. - E ucalyptus à fleurs en panicules terminales ou en corymbes.
U . - E. c e n d r é . - E . CINEREA F. v. Müll. - Benth. Fl. Austr, III, p. 239
- Ndn. 2» Mém. Eucalyp. p. 67.
Petit a rbre à eoorce persistante, subéreuse, profondément sillonnée
de crevasses longitudinales souvent entrecroisées. Feuilles toujours o p p o sées,
sessiles, largement ovales, ou même presque orbiculaires plus ou
moins cordiformes à la base, pruineuses , blan châ t re s , longues en
moyenne de 4-.3 centimètres sur 3-4 de la ge. - Infloresceuce en panicules
t e .mínales au sommet des rameaux, mais assez souvent précédées d'une ou
deux ombelles axillaires de 3 à 7 fleurs pédicellées, comme celles des r a meaux
de la panicule. Boutons courlement ovoïdes, petits, blancs, pruineux,
opeicule court et plus ou moins apiculé. Fruit mûr, liémisphérique, l a r g e -
du "ubl^Mlfoinfo*'"'*^* ^ ^ ^ i'wluses, mais ar r ivant presque au niveau
Cet eucalyptus est encore rare dans le midi de la France et, à en juger
nemënt '' “ ‘' “ ’° " ^ rE™s e au 'd ’or-
4 5 . — E . p o l y a n t h èm e , —-lî. l’OLY'ANTIlEM.V Schauer . — Benth. Fl.
Austr. 111, p. 214 — P. V Müll. Eucalyp. 111, n° 9. — Ndn. 2® Mém. Eucalyp.
n» S2. — Vulg. Bastard box, Grey box.
Roi arbre de la colonie de Victoria et des côtes sud de la Nouvelle-Galles
du Sud, pouvant cxceptionnellomcnt atteindre 250 pieds de liauteur. Ecorce
grise, persistante, faiblement rugueuse. Rameaux grêles, lisses, glaiices-
cents. Feuilles orbiculaires ou largement ovales pendiiiit les premières
années, uiiiformémeiil d ’uu gris blanchâtre) celles du premier âge sont plus
larges el plus ar rondies ([ue celles de l’âge adulte, ([ui tendent â devenir do
plus en plus ovales trapézoïdes ei mémo uu peu lancéolées, inucroiiées. Inflorescence
on panicules, formées d ’ombelles de 3-9 fleurs très pelites ; opercule
très court formant une sorte de calotte obtuse â peine apiciiléc ; liibe
caiicinal s’at ténuant en un court pèdicelle. Fruit, de la grosseur d ’uue belle
graine de chenevis, en forme d'entonnoir au ImiA duquel est la capsule très
incluse, â 3 ou 4 loges. — Le bois, jaunâtre, est le plus lourd ct le [ilus dur
du genre, il so rapproclie de celui du buis d ’où son nom do Bastard B o x .,
ot a les qualités du Gayac ; aussi est-il très recherché comme bois de char pente,
pilotis, navettes de tisserands, elc. — Cette espèce es t aussi une dos
plus rustii[ues, et d ’après ,1. Smith, une de celles qui ont le mieux résisté
aux hivers les plus rigoureux â Kew, près de Londres. Ajoutons que
l’A’. polyanthema est aussi l'un des plus beaux pour rornementation.
M. Ch. Naudin pense que TA’, p o p u lifo lia Hooker, admis comme espèce
pa r quelques botanistes, n ’est q u ’une légère variété de l’A’. polyanthema.
46. — E . d e B e h r . — E- REHRIANA. F. v. .Müll. Trans. Vict. Inst. ot
Eucalyp. VH, n» 1. — Benth, Flor, Austr. III, p. 214. — Ndn. 2« Mérn.
Eucal. n° 53.
Grand arbris seau ou petit arbre de 4-6 mètres, des collines sèches et
broussailleuses de la colonie de Victoria, appa r tenant à la section des
uniformes alternifoliés de Naudin, Feuilles pétiolées, ovales ou ovales-
oblongues ou même lancéolées, épaisses, raides, d’un ver t plus ou moins
glauque, longues de 5-6 centimètres, larges en moyenne de 2 à 4. — Inflorescence
en panicule terminale non fcuillée, formée d ’ombelles de 3-7 fleurs,
très petites, n ’ây a n lq u e un centimètre de diamètre y compris les étamines
étalées à leur ouverture. Boutons courtemenl pcdicollés ou même sessiles,
obovoïdes et à opercule conique, obtus, plus cour t que le tube calieinal.
Fruit hémisphé rique,largement ouvert, de la grosseur d ’un grain de poivre;
capsule incluse, aplatie au sommet, ordinairement 4-locuIaire.
Cette espèce ne parait pas destinée à d ’autres usages qu’à celui de 1 o r nementation
dans la région médiler ranéenne. Elle est très voisine do
l'Æ’. largiflorens do F. v. Müller qui, d ’après Cli. Naudin, ne pour rail bien
en être qu'une variété.
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