
t . t! * -,
í k ■'
q ^ ' il
i i "
È "
i • ; r
rép an d u e ; sa culture couvre des étendues consiiléraliles, no tamment en
Algérie, ct ses fruits, désignés sons Je nom do mnndarines, arrivcnl tous les
ans en abondance à r en t ré e de l'hiver sur le marclié de Paris. Lo Mnndmi-
n k r , qiu est heaneonp pins rusli([uo (|iie VOranger doux, peut être cnlIivc plus
an nord. C’est ainsi que ,\I. Hecijiiorel a pu amener à fruit, en pleine ter re le
long d’un mur, un pied do celte espèce, moyennant nn léger al)ri, dans sa
propriété do Cliàtillon-sur-Loing [Iteo. Ilo rt. l8Gt). Mais il ost probable
([ii’ollc prospérerait dans presipie tonte la région dn l’olivier.
Variété. — On rattache au .Mandarinier, PO. Tangerin, variété donnant
l'orange la plus estimée en Angleterre et ([iii ne semble guère diirérer do la
.Vmirfnnnc que par sa forum moins aplatie. On la tire surtout des Acores
et de Malte.
3. — O. B i g a r a d i e r , O. a m e r . — C. ¡¡¡garadia Duliam. — liiss, et
l ’oit. — C. nuranlium rar. amara L. — .\r a n d o forte. — Inde.
Im Bigaradier jiasso pour être originaire de l'Indc orientale. Sir .Joseph
Hooker (Fl. of. l i r i t . India) l'a rencontré à 1 état spontané dans plusieurs
disiricis au sud de I'ilimalaya, de Carwall et Sikkim, à Kliasia. Les études
approfondies de (iallesio montrent que l'espèce, ineonniio des Grecs et des
Homnins, s'était depuis répandue du ciMé du golfe Pcrsique, et, vers la fin du
IX» siècle, en Arabie, [lar l'Oman, Bassora, I rak ol, la Syrie. Le Bigaradier
fut remaripié par les croisés en Paleslino ot nn le eiiUivait on Sicile en l’an
1002, iirobablement k la suite des incursions des .\ralies; d ’après do Candolle
(1), 00 sont eux qui l'auraient aussi vraisemblablement introduit en
Espagne et dans rAfri([ue orientale où les Portugais le trouveront en 1498.
Eo Bigaradier est un arbuste plus petit que l’Oranger doux. Jeunes
pousses verl pâle. Fouilles pourvues d'a iles pétiolaires ordinairement pins
large.s ipio celles de PO. comiiuin. Fleur constituée do la mémo manière
mais plies grande et plus odorante. Fruit de même grosseur mais à épicarpe
plus raboteux, dans la matur ité jaune ; pulpe divisée en 12-14 loges, conto-
nanl un suc acide mêlé d'amer!unie. Vésicules d'h ihle essentielle concaves,
peau plus adhérente, Los feuilles de. Bigaradier sont employées, concur remment
avec celles de I Oranger doux, en infusions médicamenteuses, sudori-
fiques, digestives et slimulantes, ainsi que pour faire l'osscnco de Petit grain,
(|iii a lo double de valeur de celle sortie de ce dernier, et particnlièremcnt
employée à la fabrication de l’eau do Cologne ct en parfumerie. Les pétales
frais, distillés à l ’eau, fournissent à Nice, Cannes ot â Grasse, l’essence do Ne-
roU : l’eau de distillation, séparée de l'csseiice, conslituo Veau de fienrs d ’orangers
ou eau de Naples, si usitée comme aromatique, calmante et an t i spasmodique.
Enfin, l'écorce Bigarade constitue l ’écorce d ’orange amère
employée en Hollande pour faire lo curaçao et on Anglelerre dans la confection
des poudings ; ces écorces sont sur tout fournies pa r l’Espagne ot Malte.
(t) Origine des plantes cultivées, p, 140.
23.5
la rié lé s. — On connaît un assez grand nombre do variétés do Bigaradier.
Bisso el l’oitcau dans leur traité de l’Oranger, et Loiseleur, daus le
Nouveau Duhamel, donnent les suivantes :
— B . f r a n c liiss. cl l’oit, lab. 3ü. — Lois, .N'out. Dubam. Vll, p. 99. — Fouilles
(icTÀ 'rein e (le Nav arre, e tcn v o y é , v é rs'ia fin ilu môme siècle, à Chiuitilly d ’abord, puis à
Fontainelileaii et linalement à Versailles en I68i (1).
/j — B. à f r u i t c o r c i c u l é Kiss, et l’oil lab. 30. — Nonv. Diitiun. tab . 30,
flg. 4, 5 et II, — Fouilles ovales lancéolées. F ru it coruiciilé, à épicarpe d'nil jau n e rou-
g c à lre Style de la llenr dépassant souvent les pétales à l’é lal de bo u to n . Le B . d’Espagne.
N(')uv. Duham. Vll, lab. 31), a p p a rtien t à la même v a rié té ,o u to u t .au moins à nue
variété trè s voisine.
c. - B . à f ru i t sillonné N’onv. Duham. VII, tali. 33, fig. 3, — F ru it globuleux,
silloiiiiô, oniliiliquc an poniiuet.
d — B à f rui t fétifère Riss. cl; Poit. (ab. 33. — Nouv. Duham. Vll, tab. 32, fig. 2.
— F ru it ai^soz gros, arroiuli, dêprimo aux doux b o u ts ; peau épaisse, g ro ssiè rem en t chagrin
é e, ro u g e â tre .
e. — B . à f ru i t cupulé Riss c t Poit. tab . 3 i. — Calice cha rnu, p e rsistant, comme un
involucre. F ru it g ros, d ép rimé aux deux bouts.
/■ - B r i c h e d é p o u i l l e liis s. e t l’oit, t,al). 3 3 .— Nouv. Duliam. VII. lab. 32.
■flg i — « ù feuilles eoniuUees. — Vulg. llougHener. — Fouilles crépue s, trè s ra p p ro chées
F ru it au-dessus d 'u u c ro se tte d e fouilles, arro n d i, déprimé, ru g u eu x , souvent
liiss. c t l’oit. — F ien rs trè s ab o n d an tes. — F ru its p etits.
aréolé au sommet.
g. — B . m u l t i f l o r e
globuleux.
h. — B . v i o l e t Riss. e t Poit. ta b . 30. — Nouv. Duham. VII. tab . 34. — Fleu rs
ta n tô t blanches, tan tô t d ’nn rouge violacé. — F ru ils moyens ou p etits, g lidm leu x , les
uns jau n es, Jes au tre s violets avant la m à tn rite , parfois In garrés de ja u n e c t de violet.
i. — B . à f l e u r s d o u b l e s . — Feuilles ovales, oblongues. — Fleurs doubles. —
F ru it globuleux.
/. — B . à f r u i t m a m e l o n n é Riss ot Poit. lab. 3 8 . — F ru it p resq u e ro n d , p o rta n t au
sonmiet une masse maraeloiinéo, lu b e rcu leu se. L e sB , à lo n g u e s f e u i l l e s e t B . d e
V o l c a m e r so n t voisins.
k. - B . à g r o s f r u i t Riss. et Poit. i.ab 43. — F ru it trè s g ros, sp h ériq u e , déprimé,
sillonné, ru g u eu x . Scs (leurs sont pa rticu liè rem en t recherchées à Nice p o u r la ire , en
confiserie, des fleurs d'oranger pralinces.
— B . à f r u i t l i s s e Riss. ot Poit. — F ru it a rro n d i, trè s lisse.
m. — B . à f r u i t d o u x lUss. e t l’oit. - F ru it globuleux,' lisse ; pulpe, d o u ce âtre.
n . — B . c h i n o i s liiss. e t l’oit, tab . 49. - Citrus Sinensis Will'I. - C. Digaradm
Sinpnsis Nouv. Dahnni. VII, tau. 2.’). - l’e lit arb risseau lo u lfu ; tige scabreuse.
— Feuilles petites, ovales, aigui's, lég è rem en t d en tées. — Pétiole co u rt. — Meurs
trè s belles, en grappes an sommet des ram e au x . — F ru its p etits, a rro n d is, aplatis
au sommet et à la base ; épicarpe assez épais, d ’un ja u n e ro u g e â tre . Très jolie varíete
oriiementiile. Ses fleurs sont eslimées p o u r faire l'eau de Bigarade, scs fru its rccq e i-
chés p o u r la confiserie et po u r en faire d ’excellentes confitures.
0 . — B . à f e u i l l e s d e M y r t e Riss. c t Poit. tab. 50. - C. Bigaradia myrlifolia
Lois, in Nouv. Duham. vol. Vif. — Spach, Végét. Phan. ta b 12. — Cliannant pcUt
arb risse au , â feuilles rap p ro ch é es, p etite s, comme im b riq u ée s. — Meurs en b o u q u e ts o
g ro u p es te rmin au x . — F ru its petits, ja u n e ro u g e â tre , eliagmiés, 0-8 loges, »’ic assez
doux, à peine aride et amer. Très rép a n d u en Chine, où l’on en fait des b o rd u re s , e t avec
ses fruits, des co n ü in res. En Europe c’esl un joli arlirissc au d 'o rn em en t a nombreuses
variétés.
p. - B . b i c o lo r e Riss. et Poit. tab. SI. - Viilg. 0. suisse, 0. à frui l —
Feuilles plus ou moins g ran d es, ovales, oblongues, panachées. — Floiir.s l)i
ches ; fru it gros, ja u n e pàlc, m a rq u é de baiides longiludin.ales, d abord
(1) C ot O r a n s o rh ls to ru in o o s t m o rt on 185S [ F lo r e d e s S e r r e t . X I I I , p . 48).
1-2, l)lan-
e rte s puis
{h
i i . .
Il