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‘200 DHISMI ÎES
2. — D. d e D am p l e r r e . — D. DAMPIERRl Desf. — Mem. Mus. III, 20.
— Bot. Mag. tab. 40.39. — Bot. Rpg. tab. 04. — FL d. Serr. II, tab. 01.
Cet arbrisseau, découvert ou Australie, dans la partie dite à '/in d ra c k t et
dans celle AoSwan River, a été introduit dans les cultures européennes en 1837.
.\ première vue il ressemble à VElæagnus reflexa. Branches ct ramules couvertes
d'un duvet épais laineux. — Feuilles ovales oblongues, rétnses,
émarginéos, vert foncé en dessus, blanchâtres en dessous dans le premier
âge, puis ferrugineuses ct enfin d'un roux noirâtre en vieillissant, p a r semées
de squames comme dans VFlæagnus reflexa : ces fenilles, légèrement
froissées exilaient une odeur très agréable due à une huile essentielle. Filet
des étamines très long, d ’nn beau jaune orangé ; los nombreux poils qui les
couvrent aux deux tiers inférieurs sunt d'nn rouge vif ainsi que los anthè re s ;
le grand nomlire de ces élamines fascieulées (au moins loO) et leur double
coloris, font un bel effet ornemental.
50. ~ PH ÉBA L IÜM. — PHEB .iLimi Vent.
Du g re c Phibule, Myrte ; aJlusiou à l'ap p aren ce de lu plante.
Arbres ou arbrisseaux glabres ou pubescents, étoilés ou écailleux, r a rement
liirsutes. — Feuilles simples, alternes, entières ou faiblement dentées,
glanduleuses. Fleurs blanches ou jaunes, petites; sépalçs petits; pétales imbriqués
ou valvaires ; étamines 8-10, libres, glabres, généralement plus
longues que les pétales-; anthères glabres, apiculées ; style basilaire. — I n florescence
axillaire ou terminale ; pédoncules courts, en g rappes ou en
ombelles.
On connaît une trentaine d'espèces de Phebalitim originaires de la Nouvelle
Zélande et de l'Australie.-Ce sont desplantes de serres chaudes, que l'on
cultive en ter re légère et que l’on multiplie pa r boutures do jeune bois dans
du sable sous cloche. On ne cullive guère que l ’espèce suivante sous des
noms divers ;
P. é c a i l l e u x . — P. SQUAMULOSUM Vent. — Malm. 102.
— P . aureum Hort.
.Arbrisseau de 0'“0() à 0 “ 70 de haut. Jeunes b r an d ie s brunes, pubescentes,
écailleuses. —-Feuilles oblongues ou linéaires, oblnses, souvent rnneronées,
conrlemenl pétiolées; limbe plat on im peu réoiirvé, lisse, faiblement glanduleux
tuberculeux en dessus, couvert do poils étoilés, écailleux en dessous.
— Fienrs jaunes , terminales, sessiles, en ombelle ou en corymbe, no dépassant
pas les feuilles supérieures.
On trouve aussi dans quelques collections, ies P. Billurdieri Hort. on
P . elahmi Hort. à feuilles oblongues lancéolées ; fleurs jaunes, en corymbes,
et le P . lachnuïdes Hort à feuilles serrées, presque linéaires et â fleurs
jaunes, qui ne sont probablemernt que des variétés du P . sguamulosum.
BOKONl.l 201
51. — BORONIA. — BOnOXIA Smitli.
Dédié au liofaiiiste Boroni, mort en 1784.
Petits arbustes éricoides, à feuilles opposées, simples ou imparipennées,
entières ou dentelées, ponctuées. — i ’édonciiles terminaux ou axillaires vers
l'extrémité des ramules, uniflores ou plusieurs fois diehotomes; pédicelles
articulés et bibractéolés à la base et au milieu. — Fleurs régulières, h e rma phrodites,
ordinairement tétramùros; pétales marcoscents; étamines diplos-
tcmones, les 4 opposées aux pétales plus courtes ot quelquefois stériles.
Gynécée, 4 carpelles biovulés. — Fruit, 4 coques à 1-2 graines ; endocarpe
séparable.
Les Boronia sont dos arbustes de l’AusIralie, que l ’on trouve depuis le
tropique ju squ ’il la terre de Van Diémen. On en connaît une cinquantaine
d ’espèces dont près d'une quinzaine sont cultivées en serres froides. On
doit avoir soin de les tenir pen dan t l’iiiver très aérées, près des jour s de
la serre et pendant l ’été à mi-ombre dans un endroit très aéré. C’est la
ter re de bruyère non tamisée, mélangée de sable do rivière, ipii leur
convient le mieux. Le rempotage annuel se fait en août ; en liiver ar rosement
modéré et bien compris ; les pluies do longue durée leur
sont contraires. Leurs fleurs so succèdent pendant la plus grande partie
de l'été. On les multiplie de boutures de bois aoûté, sectionné près d un
noeud, faites on ter re de bruyère sablonneuse, ct tenues presqu à froid
sous châssis ou sous cloclies en ayant soin de bien essuyer le verre de temps
à autre.
SECTION I, A FEUILLES COMPOSÉES.
1. — B. a ilé . — B. AL.ATA Smilh. - Sweot, Austr. 48. — Lodd. Bot. Cab.
Feuilles â 3-4 paires de folioles ou plus, crénelées, révolutées, poilues
sur les nervures de dessous. — Fleurs petites, rose pàlc, pédoncules diclio-
tomes, ordinairement 3 fleurs.
2. - B . à f e u ille s d’an ém on e . — B. ANEMON.EFOl.IA Cunn. — Paxt.
Mag. IX, lab. 123.
Feuiiies trilides, à segments ounéiformos, Iridentcs au sommet ou entiers ;
pédoncules axillaires. — Fleurs solitaires, roses.
3. — B. â fe u ille s p en n é e s. — B. PINNATA Smitli. — Andr. Bot. Bep. I,
lab.- ,38. — Vent. Malin, lab. ,38. — Bot. Mag. tab. 1703.
Fouilles ,3-9 folioles, très glabres, linéaires pointues; odeur de Myrllie ;
pédoncule dicliotome, oclandre. — Fleurs roses, à odeur rappelant celle de
V Aubépine.
4. — B . f l e u r i . ,— B, FI.OBIBLNÜA Sieb. — Beich. ilort. Bot tali. 71.
Feuilles à 7 folioles lancéolées, innervées, mucronées, dentées an sommet;
pétiole commun ailé ; pédicelles siihternés. — Ecorce d ’un brun noirâtre ;
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