Ih' i'Ic p a r la ( lé s u r g a iE s a lim i d u p é r i c a r p e , o u ii a r c e ip i 'e l l e i i iém e , p o u r d i f -
r é r e n to s r a u s o s , v io n i à r o m p r e c c llo e n v e lo p p e .
(Juaul aux (Vuits déliisccnls, leur ouvei’Iurc peul so faire de plusieurs ma nières.
Les [u'ineipales sonl los suivaules:
1° Par pores : il se fait de peliles ouver luros .généralemenl uu soiumel du
IViiil, par oii s'éehappenl. les graines; loi e.st lo eas îles lîucalyplus, des
(iallisleimiu, Ole. ; ce modo de délii.sceiiee est appelé déldsconce jjorúu'eír'.
2“ Dáhisci'iics Iri'H'íüorsali'. — Lo |i6ricar[ic sc feud suivant uue ligue
Iraiisversale; lo Miuiruu des champs el les l’inniaius, olfreiit uu exemple
de cu modo de déhiseoiiec.
/h ’/iiscoiicr v il/va iir. — Ici le IVuil s 'o u v r e s u i v a n t d e s l'c n lc s l o u g i t u d i -
n a l e s . ü n e n i l i s l in g u e I riiis [ ir iu e ip n l e s s o r t e s :
II. Si le IVuil i'sl simiilc, la feule se fait suivant la sulure ventrale de
l'iivaire, (Pivoines, S|iirées, Slcrculia, elc.) ; s'il est composé de iilusicurs
cai'iicllos, ils so disjiiiguoul d'ahord ct s'mivrcnt nnsuile comme ci-dcssus,
c’est la déhiscruce dile .s'c;)/ic/de {,ve;)7i-i sciiidnis, l'ciiilaiil les cloisons), (Taliac,
Il v|>ericMin. Itliododendrons, cic.)
h. I.afcnie se l'ail lo long de la nervure médiane el dorsale des carpelles,
de manière à ce que chaque valve comprenne la moilié do deux carpelles
adjacents avec les cloisons au milieu. Ce iiiodo do déhiscence esl appelé
dé/iiscciici: locnlicido.; on eu trouve des cxomi>lcs dans lo Paulownia el dans
les liruyères.
c. La iiaroi externe (l'i'uil proveuaut d’ovaires eoiiniosés) des logos se s é pare
des [larois latérales, ([ui foriiLOut les cloisons, ceUos-e.i roslant
unies, au moins luomeutanémoul, outre elles; eu d ’autres termes il y a rupture
des cloiso:isii leur jonction avec la pcriidié rie du fruil, et cliaque valve
couiprond la partie d’un carpelle ([ui s ’étendait d ’une cloison à une aulro.
Ce mode de déhiscence csl nommé déhiscence septifrinp' (septa finiigcns,
brisant los cloisons), les llalsaminées, les Céilrélacécs, lesCaryo|ihyllées, elc.
CLASSIFICATION DES EUUITS
Le grand nomlirc des formes de fruits a, do bonne lieiire, ainené les bola-
nisles à en faire une classilicalion ; mais c’est un travail difficile, car l’on voit
souvent les fruits les [ilus dissemblaliles en niiiiarence, se r ap|i rocbe r par
des uuanccs inseiisililos et présenter des earaclères communs avec iilusiciirs
catégories. Néanmoins, la iibi|iart des bolanisles sont d ’accord [loiir adinol-
Iro trois grandes catégories, (pie voici :
1“ Los fru its simples ou unicarpcllés, iirovonant d'uu uvuire égalomoiil
simple, aussi a|qielés [lar Idiidloy apocarpés.
2 ’ IjCs fru its composés ou sgiiearpés. [U'ovcuaut d'oviiiros [ilnriearpellés.
.')"Les fn iils aiiltiorarpés, formés [lardes inllorosocneos compreiiaut à la fois
[diisiours friiils el des parlies adjaceiiles, folles i[ue, enveloppes llórales
accrues, réceplaclos, hraelée.s, otc.
(lliacimo de ces catégories se divise ensuite eu deux grands groupes : eu
fruits sec.s et eu fruils chiirniis, ijui so siihdiviseul. ii leur lour eu fruits indéhiscents
el déhiscents
Tous les fruits secs indéhiscents sonl des .Ikénes ou .■lehaines; ceux .vet.s-
el déhiscents des rapsnles, cl eiiHn, les fruils charnus dos Drapes ou des Raies.
siiiviiiil qu'ils sontiuioyaiix ou sans noyaux. Mais ou le conçoit, ces akènes, ces
drupes etc,os haies, dcliiscoiitosou uou, pciivciit aus.si [ireseulerdes dill'éreuccs
très variées, toiiaiit à leu r origine eaiqicllaire, à loiirstriiclurcuu iilourfor ine.
Los plus importantes de ces formes oui reçu uu nom spécial servant il les
distinguer ; c’est ainsi ipi’il y a des alíenos, des ciqisules e ld c s drup e s simples
et coiii|iosées; voici d ’ailleurs les [U'iiicipalcs sorles do fi-iiils.
lo Fi'iüts siinplüs ou apof.ai'pùs.
A . S e c s in d é h i s c e n t s , à 1 e l2 graines. — 1 “ \éAkène proprement dit. — L'u
fruit simple iiulébisccnt il iiéricarpe non adhé ren t au fruit (Composées,
Cbéiiopodèes, elc.)
2» Lo Cm-yopse.— Fruit ne diIVérantde ralcèiic qu'en ce iiiie sou [léricaiqie
csl adliérent au tégumeul (Graminées, Cypéraeées).
;î“ La.S'umare. — Sorte d ’akèuo à [lérirarpo iiiuni d'uu pndon gemcu l eu
l’iiriuc d'a ile (Ormes, Frênes, lirablos, etc.)
1!. Sucs d é h i s c e n t s , poLYSi'EHMÉs. — l"Lo Follicule, fruit à parois géiicni-
lomcut minces, s’ouvraiit par sa suture ventrale eu une seule valve dont les
bords por tentcba cun une ou plusieurs graines (l’ivoine, Asclépiadées, Apo-
cyiiées, elc.) Los Akeas, genre de la famille des l’rotéacèos, oui aussi pour fruil
uu follicule düul les parois dovioniicnt ligneuses. Celte sorle de follicule a
élé uiipcbi |iar Desvaux, /léinigyrc.
2“ Le U g um e ou la Gousse, caractérisé eu ce que sou car|ielle unique
s’ouvre ii la fois iiar sa sulure vciitrulo ol [lar sa ligue médiane dorsale ; eo
fruit est celui do la plupar t des légumiiiouses; mais le légimio subit assez Iré-
([ucmmoutdcgrandesmodilicaliimsqui en allèrent sa mauièroii’étronormale,
eu fout uu fruit iudèbiscout, articulé, ayant au tan t de compar timents
cpi'il y a do graines (gousses arlicidces do Vhippocrepis iniiltisilicosa); il y a
aussi dos gousses ii une seule graine, qui sont pa r coiiséipieiil des akènes
(Trèlles), e tcu rm des gousses à. deux U)gcs(Asira<jalns Glycyphyllos).
C. F i u u t s ciiAiiNUS. — 1° La Drnpe iiiii o s l u n f r u i l ii m è s o c a r p o c l ia r i iu
e l il e n d o c a r p e lig u i l i é . Les driqies s o n t a u s s i d é s ig u e c s s o u s le n o m do
f r u it s à n o y a u x ( p ê c h e , p r u n e , a l i r i e o l , e t c .)
2” LaAo/j;, ou fruit dos Noyers, cstconsidèréecomiie une drupe débisconlo
(drupe charlacée)', suii |)èriear|ic roeouvcrl de Tépiderme est ap[iolc Rroii.
2'* Fruits composés ou synciirpcs.
A. S e c s in d é i i i s c e n t s . — 1° Akènes composés. Ces sortes de li iiilssoul 1res
fréquents ; ou eu distinguo le dinkène, formé de deux akèuosfüuibellilèros),
le triukène, formé de. Irois akènes (C ipneine): le tctrakène, forme de ipialre
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