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ne manifeste aucune iiréféronco pour la nature du sol, si eo n'est qu’elle
redoute les terrains trop compacts.
La germination de scs noyaux a lieu, comme pour la plupart des autres
aubépines, au bout de 18 mois ; les jeunes |)lanls ont une végétation assez
active jusqu'il 0-8 ans, puis elle se r a le n lite te n s om in e .e e végétal a u n e
croissance len te .—Lo hois blanc ou rosé, ost dur,lourd (donsité0,740 àO.773),
susceptible d’uu beau poli, mais il est souvent noueux, sujet à se déjetor et
a rarement la fibre droite ; ii est aussi parsemé de taches médullaires co qui
le rapproche du bois de r,l/is¿or hlanc ; néanmoins on remploie en tournerie
et en machinerie pour faire dos objets ex()osés au frottement ; c'est aussi
un excellent bois <Ic cbaiilfage donnant un bon charbon.
Cependant, dans les forêts, r.\iibêi)ine est considérée comme une espèce
nuisibleijueron coupe lors des éclaircies et ([ue l’on abandonne généralement
aux bûcherons, L’. l . blanche, grâce à sa ramilication épineuse et à sa
faculté de bien supporter la taille, est très employée pour faire dos liaies
vives impénétrables, d'imo très lougue durée el très rustiques à l’égard des
froids, linlin, elle est souvent utilisée comme porte-grclfes des l ’oiriors,
des Sorbiers et d'autres Pomacées plus difficiles qu'elle sous le rapport du
sol. Son fruit fado, douceâtre et astringeant n’a aucun emploi.
V a k i é t é s .
L’/ l . blanche est très polymorphe et possède de nombreuses variélés qui
sont pour la plupart employées eu ormentation. Voici les. principales :
a. — A. E . pyramidale, — C. 0. fa s l ig ia la v e l s lr ic la . — Ilamiricaüoiis dressées
formant une belle cime étroite et très compacte. (Voir planche phototypique, n» 36.)
b. — A, E . à rameaux retombants. — C. 0 . p e n d u la - — Cime formée de longues
branches grêles retombantes.
c. — A . E . flexueuse. — C. 0. fie x u o sa . — Branches tortueuses ct réfléchies.
d . — A. E . féroce. — C. 0. h ó r r id a Carr. Fl. d. Serr. XIV, p. 201, tab. 1468, —
Très curieuse variété à épines bi-ou trifurquées, réunies ct soudées plusieurs ensemble
de manière à former une sorte d’empâtement ou de faisceau hérissé d’épines.
e. — A. E . à feuilles entières. — C. 0 . in le g r ifo lia . — Feuilles entières ou peu
profondément dentées.
f . — A. E . à feuilles de chêne. — C. 0. g u e r c ifo lia . — FeuiUes à lobes arrondis,
crénelés, de manière à rappeler celles du chêne commun.
g . — A. E . â feuilles laciniées. — C. 0 . la c in ia ta . — Feuilles profondément
déchiquetées.
h. — A. E . à feuilles de fougère. — C. 0 . p t e r id ifo lia . — Feuilles profondément
divisées; A côté citons le C. ü . fitic ifo lia , F. d. Serr. XX, tab. z076, à feuillnge très
élégant.
i. — A. E . à feuilles luisantes. — C. Ü. lu c id a . — Feuilles grandes, très luisantes
et coriaces.
J. — A. E, à feuilles panachées. — C. 0 . v a r ie g a ta . — Feuilles panachées do
jaune [aurea) on de blauc [urgenlea) ou bien encore de jaune, de blanc et de vert { tri-
colo rib u s).
k . — A. E . à fleurs blanches doubles. — C. 0. flo r e p len o albo. — Fl. d.
Serr. XV, p. 21, tab. 1309, fig. 2.— Fleurs grandes, d'un beau blanc et bien pleines.
/. — A. E . à fleurs roses. ~ C. 0 . flo r e ro s e o .— Fieurs d’un beau rouge-carmin,
très ornementales.
m. — A. E . à fleurs rouges doubles. — C. 0 . flo re ru b ro p len o . — FI. d. Serr.
p. 21, tab. 15Ü9, fig. 3. — Fleurs très pleines et très odorantes.
11. _ A. E . à fleurs doubles écarlates. - C. 0 . flo rc coccíneo llluslr. Ilort. XIV,
tab. 636. — Fienrs d'un rougo foncé vif.
0 — A. E . à fleurs de grenadier. — C . 0 . flo re p u n ic e o . — V \. d. Serr. XV, p.21,
t'ib 1S09 f 1. — Fleurs rouge vif, rappelant celles du grenadier. On cultive aussi
sa sons-v’ariélé à fleurs doubles C. p u n ic e a p len a William Paul. Ann, de Gand, 1847.
p _ A. E . b icolore. — C. 0. b ico lo r. — C. 0 . G um p p e r i b ic o lo r .¥ [ . d. Serr. XVI,*
p. 19, tab. 1651. — Belle variété d’origine germanique, à ileurs simples, blanrhes au
fond et bordées de rose.
u _ A E toujours fleurie.— C. 0. s em p e r flo ren s Rev. Ilort. 188?, p. 140, fig. 26.
— C. l ir u a n ii Car. Hev. Hort. 1884, p. 369 et 423. — Belle variété fleurissant tout
Tété obtenue par M. Bruant, horticulteur à Poitiers.
f — A . E . précoce. — C. 0 . p ræ co x . — Nouvelles feuilles apparaissant presque
aussitôt la chûtc des anciennes. , . ,
— A . E , à fruits jaunes. — C. 0. f r u c lu aureo . — Fruits plus ou moins jaunes
doré — On distingue aussi une variété à fruils velus, C. 0 . erio ca rp a .
Í — A E . d’H eldreich. — C. 0. I le ld re ic h Horl. — Fouilles à 3 lobes, mais plus
pelites que dansle type ct pnbescentes, — Fruit plus petit et monogyne.
u — A. E. monogyne. — C. 0 . m o n o g y n a Pall. Fl. ross. — G. 0. var. monosii;
ia Prod,, p. 628, tab. 12. — C. m o n o g y n a .ta cq . Fl. Auslr.. lab. 292, fig. 1. — Fl.
Dan., tab. 1162. — Malli. Fl. forest., 3« édit. p. 146. — 0 . o x y a c a n lh a Bull. Herb.,
t,,), 333__ __ Engl. Bot., tab. 2304. — M espilus m o n o g y n a Willd. — Guimp. Hoiz,
tab 73 -0 Spach. Végét. Phaii. II, p. 68. — Koch. Heudr. I, p. 159. — o x y a c a n th a
Nouv. Duh.ain. IV, p. 154, lab. 41. — Variété très souvent considérée comme une espèce
distincte et plus souvent encore confondue avec le C. o x y a c a n th a ou le type do l'espèce.
Si le port lo feuillage, la couleur du fruit et les conditions d’existence jiislilienl cette
confusion, cette variété se distingue néanmoins très facilement par les quelques caractères
que voici : Ses dimensions sont plus grandes, elle devient plus souvent ohorcs-
centc, ses feuilles sont e n tiè re s à la buse el à lobes d iv e rg e n ts , a in s i que les n e rvu re s .
Ses fleurs sont plus petites et apparaissent environ quinze jours plus tard et so n t ti u n
s ty le au lieu de 2-3. Enfin, le fruit est p r e sq u e to u jo u r s à ttn seu l n o y a u , ovo id e plus ou
moins anfractuosé, deux noyaux tout à fait exceptionnellement.
L ’A . m o n o g q n e est disséminée dans faire géographique du 0 . o x y a c a n th a , tout en y
étant beaucoup plus commune; elle a les mêmes exigences culturales et s emploie aux
mêmes usages; elle ost aussi utilisée en ornementation et a fourni des sous-variétés
. »?. ’ ■ ■ . ■ . .. - - Í -1 L. 1 1 !.. I pour ainsi dire parallèles aux précédentes. II y a mieux, la très gran■> d,1 e/-L majorrviitf éA idl eo os
variétés indiquées ci-dessus s o n t m o n o g y n e s , etsi l'ancienneté du nom de C. o x y o ca n th a
et fusage parmi les liotanistes ne l’emportaient sur la logique, c’est la variété m o n o g y n e
qui devrait être considérée comme le type de l’cspéce.
29. A. d’Olivier. — C. OLIVERIANA Bosc. — C. melanocarpa Bieb.
Fl. Taur. Cauc. I, p. 386. — Prodr. II. p. 629. — C. p la typ h y lla Lindl.
Bot. Reg. tab, 1874. — Mespilus Oliveriana Dum-Cours.— Spach, Végét.
Phan. II, p. 71, tab. 10, fig. G. — M. melanocarpa Koch, Dendr. I,
p. 135. — Orient.
Petit arbre de 3 â 4 mètres, â cime étalée et rameaux spinescents,
rappelant par son port le C. oxyacantha. Jeunes pousses cotonneuses;
écorce du tronc gercurée écailleuse. Feuilles longuement pétiolées, de
3 à 6 centimètres de long et souvent davantage de largeur, cunéiformes-
obovales, ou obovales, ou bien encore rhombo'idales, pinnatifides, à 3-3 lobes
dentelés, divariqués, le terminal trifide ; ces feuilles d un vert foncé en
dessus, grisâtres tomenteuses en dessous. Stipules falciformes ou cullriformes
incisées, parfois entières. Corymbes subpaniculés, portant des fleurs
blanches légèrement jaunâtres, petites, odorantes et apparaissant on juin.
Fruils petils, noirs, pubescents, ovales, étranglés au sommet et à 4-3 noyaux.
Ce Cratægus, originaire de l’Orient, Tartarie, sud de la Sibérie et Europe
australe, est cultivé comme arbrisseau d’ornement ; sa rusticité est â toute
épreuve.