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il rsl noliuumeiU hcaiicuii|i plus cassaiii cl lieaucim|i [ilus sujol à sc I'eii-
(iillci- (1). Ell revanche, ¡1 résiste assez hieii aux alteriia tives de sécheresse
et d ’humidité. Commi' liois de cluuillage, il esl de ([iialité moyoïiiie, cl lu-ûlc
laciloiiiciit, même sans èlre Irès .sec; sou charhoii esl d ’assez lionne ([ualilé.
I /ccorc e de VAilante reiil'ei'iiie, d ’après l’analyse iiu'cii a l'ait l’ayen, un
l)rinci[)e colorant jaune, une gelée végétale, une substance amère, ¡une
résine avomaliiiiio, des traces d'Iuiilc cssenLiollc à odeur forte ol virouse, nue
matière azotée et i[uclipies sels. Ea |)ro|iorlion du principe miiciingineiix ost
tellement aboiidaiilo ipio la décoction de cette écorce esl lilaiilo comme celle
de la graine de lin. I.e [irinciiie ame r [larait iiossédor des propriétés [mis-
sanles, enivrantes, comiiarabies à ceux de la jiisiitiiame on du tabac chez
los fumeurs novices. D'aiirès les expériences du ma jo r lictel, |)rofosseur à
l’école navale de Toulon, l’écorce do VAilante, serait aussi uu rcniédo puissant
contre le Umiia. Les rouilles parliciiioiil aux iiropriété-s vcmiirugcs do
l'écorce. Mallioiireu.semoiil, elles jouissoiiL aussi de pro[U'iélcs toxiques,
énergiques sur les oiseaux do hasse-cour, surlniit sur los canards, co i|iii a
été coiislalé el élaldi par M. (iaravcii-Cacliiii, vétérinaire à Castres (2). Ee
sucre resiiieiix, 1res acre, qui existe dans les feuiiies ol les jeunes (loiissos,
détermine une iiillo.iiimatioii du lulio digestif qui cntraine lu morl.
D'autre part, ces feuilles iioiirraiout avoir un emploi avantageux en les
faisant servir ù l'élevage d ’uno espèce do ver à soie, lo Bomhij.r: eyiUhia,
inlrodnit en Eiiroiio pa r (iuérin .Menoville, Co ver, très riisli([ue, qui so
reprodiiil iiormaleiiieiil deux fois dans l’année ot passe l’iiiver dans l'inaction,
s'élève eu plein air sur les rameaux de l'Ailauto el scs cocons, ([u’on
a trouvé lo moyen de dévider, donnent une soie moins hrillantc, mais
l)lu3 forte et (dus durable que colle du B omhyx mori. .Malgré le résultat p a r tiel
encourageant, (|ui a élé ohleim, une industrie n’a [)u être fondée sur cet
élevage : les vers sont cxiiosés à do nombreuses causes de doslruclion ; ils
sonl notamment la proie do [ilnsicnrs oiseaux.
Xariélé. — A . G. cnjlrocarpa Carr. llcv. Ilorl. 1807, p. 409. — Très
belle variété, se distinguant du type par scs fruits d ’uu rou ge corail vif ci
[lar SOS feuilles d ’uu beau vert iuisani. Très recommandable comme
arbre d 'a v e n u e .
(1) Dans des essais coiuparalifs de résistan ce q u e nous avoiis faits à l'école de Gii-
giioii nous avons tro u v é les clnllres suivants :
Résistancp. à l’écrasement (bois ilebont) : Chêne pédonculé, li.5 kil. p a r cen t, c a rré ;
Orme et Frènc, 140; Ailanle , tOO senlcmeut.
Résistance à la flexion .-F rê n e , 70 k il. .'iOO ; Orme, 75 ; .\ilante, 48 300 p a r cenli-
incMrc ean-é.
(2) Compte ren d u à l'Académie des Sciences, 1883, e t Reo, des E a u x et Forêts, t. XXIV.
p. 374.
QUASSIA
XIV. SIIVIARUBACÉES. - S IM A R U D A C E Æ
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6 9 . - Q U A S S I A . — QUASSI A L i u .
De Qunssi, nom d'nii esclave qui lil connaître aux Kuropéeiis les vertus médicales
de la plante.
Le genro Quassia comprend dc.s plantes ligneuses amères, à feuilles
allernes, impar ipennées, iiuclquefois 3 folioléos, le péliole et le racliis ordinairement
dilatés on ailes étroites. Inllorescences on grappes terminales
plus ou moins ramiliéos en grapiies do cymos, — Pleurs régulières, lierma-
phroditcs, ordinairement 3-mères; calice à 3 sépales imbriqués, cour ts;
pétales 5. plus uu moins é))ais cl plus ou moins allongés, connivents en tube,
tordus. Etamines 10, [ilus longues ipio le iiériaiilhe, on 2 verlicilles, les
3 opposées aux pétales [ilus coiirirs; liiel garni on dedans de sa liaso d ’une
écaille glabre ou velue ; anllières bilocnlaires, inlrorses, déliiscenlos par deux
fentes longitudinales, liéceplaclc obconii[iio ou olipyramidal, très déve-
loiqié. — Gynécée porté sur le réceptacle dôbordaiil ; ovaires .3, libres,
s’attéuuaiit siipéiieiircmeiil cu un long style grêle, so réunissant en so
lordanl avec les voisins pour former une seule colonne slylaire, sfigina-
lifère à son sommet, non dilalé; chaque ovaire 1 logo à 1 ovule anatropc,
descendant el .à mieropyle supérieur el extérieur. — lY-uit, 3 drupes
ou moins, à mésocar|ie [leu épais el à noyau dur, monospermo. Graines à
embryon épais, sans a lb umen ; colylédons cliarnus.
Toulos les parties des Quassiécs ronfermeiit une matière amère cl Irès
soluble, la yuasnne, qui leur doiiuo des proiiriétés loniquoikf stomacliiques,
digostivcs cl félirifuges à un degré variable.
liOs Quassia sont aussi (¡iioliiiiofois cullivés comme arhro d'ornemcni ; co
sonl des pinnies de serres chaudes ([lie l’on lient dans un mélange de
terre argileuse ol de sable de bruyère. Ou les mulliiilic pa r boutures liien
aoûtées, pourvues de leurs feuilles, que l’on place sous cloche dans dn sable
ciiaulfé en dessous. Les espèces les plus connues sont les suivantes ;
1. — Q. am e r. — Q. AM A B A Un . — Lodd. Bol. Caii. tah. 172. — Bot.
Mag. lab. 497. — Lmk. Encycl. tab. 343. — Mém, Mus. Xll, lab. 27. —
11. Bn. Bot. Méd. fig. 233U-2o39. — Amér. tropicale.
Cette espèce, originaire de la Guyane, est un [iclit arbre de 1-2“, à
fouilles impar ipennées, glabres, à pétiole commun, ailé; 3-3 folioles
opposées, ovales lancéolées, acuminéos, articulées, glabres, très entières,
longues de 1.3-20 eenlimèires, el larges de 4-(î. — lYletirs grandes, disposées
en graii|ies terminales très longues, 10-20 centimètres. Chaque fleur située
à l'aisselle d ’une bractée est portée sur un pèdicelle dihractéolé et arliculé
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