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cents. Pélales extérieurs connivents, cotonneux en dessous, marqués d'une
taelio à la base. — Fruits gros comme une orange, arrondis et enfoncés,
à la manière des pommes, à leur point d ’atlacbc, pourpre foncé, h
surface un peu écailleuse; chair blanche à saveur douce, odorante et fondante
: c ’osl, disent les voyageurs, l’nn des meilleurs fruits, non seulement
dn Pérou, mais du monde. Le jus fermcnié, donne le vin do Torosso/ des
.Anlillcs.
On rcironve ccl arbre, dil Ch. Naudin, dans quelques ja rd in s dn midi do
l'E spagne et de l’.Algérie. Mais sa cuUnro pourrail remonter bien plus an
nord, à l ’aide do l’espalier ct de quelque abri.
2. — A. é c a i l l e u x . — A. SQUAMOSA. Lin. — Tnssac., Flor. AnliHes, p. 3,
lab. IV, — llook. in Bol, Mag. lab. 3093, — A . glabra Iforsk., Egypt,,
]). 102, lab. XV. — Nonv. Duham. II, p. 83. - Spach. VII, p. 498, —
Vulg. Coeur de boe u f ; Pommier cannelle.
Arbre allcignanl 3 k 0 mèlrcs, il écorce fongueuse. Hameaux élalés,
jeunes pousses presque glabres. — Feuilles ovales lancéolées, lisses, ponctuées,
les jeunes on général poilues pnbescentes et plus ou moins glabres
il l’état adnlle, - F l e u r s ii pélales ovales, obtus, verdâtres, les internes petits,
pourpres. — Syncarpe, ovoïde ou subglobulcux, rendu écailleux p a r des
mamelons saillants et imbriqués (provenant de la parlie supérieure des
ovaires), d'un ver t noirâtre, et du volume d'un oeuf de poule ; chair très
molle, blanchâtre, d'une odeur suave el d'une saveur très agréable. Ce fruit
est connu sous le nom de pomme cannelle ou aile.
Celle espèce csl cultivée comme arbre fruitier dans la zone équatoriale,
no tamment aux Antilles et aux Indes. Certains botanistes la considèrent
comme originaire de la région est des Indes, tandis que d'aulres la regardent
comme indigène des Aniilles. 11 y aurait intérêt à répandre sa culture
dans le midi de l’Europe.
3. — A. r é t i c u l é . — A. RETICULATA Lin. — Tussac. Flor. des Antilles.
— Spacb. Végét. P h an. VII, p. 499. — Antilles.
Pelit arbre ii rameaux droits, rapprochés, grisâtres. — Feuilles oblongues
lancéolées, pointues, glabres, im peu ponctuées. — Fleurs ver t brunât re à
l ’extérieur, jaune clair en dedans. Pétales marqués de pou rp re foncé à la
base. — Syncarpe ovale, globuleux, snbcordiforme à la base, réticulé â la
surface, jaune ou roussâtre, luisant, ii chair molle jaunât re. Cc fruit nommé
vulgairement, comme celui du précédent, coeur de boe u f ou cachimán,
momilier, p e tit corossol, est mangeable, mais il est moins estimé que celui
des espèces précédentes ; son suc est narcotique, ir ritant ol vénéneux, s'il est
absorbé en grande quantité.
4. — á f r u i t s é p i n e u x . — .V. MUlllCAT.V Lin. — Tussac. Flor. des
Antilles, II, tab. XXIV. — Nouv. Duham. II, p. 83. — Spach. Végét.
Phan. VIT, p. 302. — ÇVu\g. Cachimentier). — Antilles, Brésil.
Petit arbre de o il (î mètres, ii écorce brune, exhalant, ainsi que les
(leurs et los feuilles, une odeur très péné t rante .— Fouillos ovales lancéolées,
glabres, luisantes. —Fleurs assez grandes, d ’un blanc jaunât re. Pétales cordiformes,
concaves, veris âl'cxtér ionr , jaunes en dedans .— Fruils gros (acquér
an t quelquefois un poids de plusieurs livres), cordiformes, oblongs, hé r i s sés
do pointes charnues recourbées au sommet. Chair blanche verdâtre,
fondante, de la consistance du beurre, avec une saveur douce légèrement
acide. Ces fruits sont connus sous lo nom do cachimans épineux, grands
corossols ou sappadilles ; on en fait des eremos ct autres mets délicats, on
peut aussi obtenir une boisson avec leur ju s fermcnié, ainsi q u ’un vinaigre
de bonne qualité.
L’écorce possède un goût de térébenthine désagréable, et doit être
rejetée ou séparée d e l à pulpe. Cotte espèce vient aux Antilles et au Brésil.
. — A. d e s m a r a i s . — A. PALUSTRIS Lin. — Aubl. Guy. I, p. 611 et
tab. 246. — Nouv. Dubam. II, p. 83. — Végét. Ph an. Spacb. VII,
p. 5 0 0 .— Brésil.
Arbrisseau do 3 à 4 mètres à ramules grêles. — Feuilles ovales
oblongues, exhalant une odeur prononcée de sabino.—Syncarpe, du volume
d ’une poire ordinaire, hérissé de pointes, jaune, d ’un par fum doux, mais à
peine comestible, peut-être même narcotique ; il est désigné pa r los nègres
des Antilles sous le nom do pomme de serpent ot à'aligátor. Cette espèce vient
dans les marais, et son bois est si léger qu’on peut l ’employer comme notre
liège.
6 . — A. à. l o n g u e s f e u i l l e s . — A. LONGIFOLIA Aubl. Guyane, I, p. 613
et tab. 248. — Guyane.
Petit arbre â feuilles oblongues, acuminées, mucronées, glabres.— Fleurs
grandes, pourpres, à pétales pointus. Syncarpe ovale-globuleux, à
pulpe gélatineuse, comestible.
E s p è c e s d i v e r s e s . — D’autres espèces, telles que : l’A. p unctata Aublet,
de la Guyane ; l’A. syloatica Aug. St-IIil., du Brésil; l ’A. purpuraeea
A. St-llil., également du Brésil ; VA. oblusiflora Tussac, des Antilles,
donnent aussi des fruits comestibles. Citons enfin, V A . laurifolia Dunal,
qui vient dans lo sud de la Floride, autour du cap Malabar.
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