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grand dcveloppemenl du coussinet des feuilles. Bourgeons de même couleur
([lie les [lousses, souvent 2-3 ensemtile, cour tement [mbesconts au
sommet. — Feuilles cadu([ues, lancéolées, ayant beaucoup de rap p o r t avec
celles do r.Vmandier dont elles so disUiigucnt cc|)o ndant 'pa r les dents plus-
aiyuës; elles sonl aussi d ’un vert p lu s gai. Chez cerlaines variélés lo pétiole
est muni i'i sa base de glandes globuleuses, réniformes on mixtes ; leur
nombre varie do 2-6 sur les fouilles dont le caraclére est d’en avoir, nmis
leur forme, leur présence el leur absence sont constantes pour nn imuno
arbre (I); dans le jeune âge, elles' sont accompagnées do deux stipules
linéaires, profondément dentées et cadui[ues de bonne heure.
Le buis ([ui se ra|iprocdio do cclni do l'Amandier, ost cependant plus léger
ct |)lus clair.
I.e Pécher est un arlire des régions cliaudes tempérées ; sa culture en
plein vent ost possible dans presipie tonte la zone vitioolc, mais on dehors
elle ne so fait plus (ju’en espalier ou nu moyen d ’aliris ot mémo iju’on
serre. 11 no.résiste guère au cbdii de 20 degrés do froid.
f;Os coteaux bien exposés, les endroits où les variations do lempératnro
se font peu sentir sont les milieux (|ui lui conviennent lo mieux. Les courants
d ’air froid, rabaissomeiit et l'instabilité de la tompéraluro an p r in temps,
les frô(|nents brouillards sont contraires à sa lloraison et à sa bonne
végétation.
C'esl dans les lorrains profonds, chauds, sains cl fertiles q u ’il réussit lo
mieux; il redoute ceux à sous sol imperméable, où il contracte facilement
la maladie dn blanc ct s’y dégarnit. Les p la ira s sont d ’excellents ainen-
dements pour lui.
Le Pécher se multiplie facilement do semis de noyaux rais en stratification
pendant l'hiver ; la plupar t des variétés .améliorées peuvent môme
so reproduire lldèlemont de cette manière, telles sont : les Sanguines, ies
Alberges à chair jaune, les Pavies et les Brugnons. L’Amandier ct le Prunier
sont les sujets sur lesipicls on greffe lo Pêcher ; auv le premier do préférence
dans la région du centre, dans les teiTains socs, profonds, ci sur lo
second dans les terrains hnmidos; dans le Midi, au contr.aire, on gTolfe de
preference sur franc. Le mode de grell'ago (jui réussit lo mieux est l’écus-
sonn.age.
La croissance du Pêcher est assez rapide mais elle se rale.alit do lionne
lieure et dans les cultures l'arbre ne déliasse guère 1.3 à 20 ans.
Le Pêcher est exposé à plusieurs maladies graves, n o tamment au Pour-
ridié un m.aladie du lilanc des racines, surloul à craindre dans los sols trop
frais ou à sous sol impermé able; p u i s a la Cloque, duo à un champignon
parasite, appelé 7'aphrina deformans, que l’on peut combattre en abr itant
l’arbre au début do la feuillaison et en cueillant les premières feuilles '
(1) C'est Desprcz qui le p rem ie r, ,aii siècle d e rn ie r, a observé les glandes dn Pécher
et les a d éc rites.
cloquees. Enlin à la maladie de la Gomme ([ui alfocte surtout les arbres peu
vigoureux.
hu Pêcher, cullivé en plein vent, u'est généralement pas soumis à la
taille, mais alors il s’élève bcaucou[) ct so dégarnit du lias ; celui au con-
Irairo cultivó en espalier esl so’umis à une taille suivie (|ui exige une grando
entente do la par t do celui (jui la pratii|uc.
Comme [lour toutes les cs|)ècos depuis longtemps cultivées, le Pécher u
fourni un grand nombre de variétés, les unes ornomentalos et le plus grand
nombre fruitières.
Y'oici les principales :
a. — i>. c. NAi.N. — P . V. nana. — Nouv. Duham. YT, p. 13. — Arbuste
buissonneux de Ü“6Ü à 1 mètre de iiauleur. Feuilles plus longues que dans
ie type, pendantes , très dentées. Fleurs d ’uu rose tondre ct très r app ro chées.
Fruit rond, de 3 à 6 centimètres de diamètre ct autant de liauteur,
profondément sillonné ol terminé au sommet par un enfoiicomont rema r quable;
peau verdâtre avec une légère teinte de rouge au somme t ; cliair
fondante, mais jus ordinairement amer et d’une saveur désagréable ; noyau
blanchâtre.
b. — 1>. c. rVRAMiDAL. — P . V. p yramidata Rov. liort. 1870-71, p, 337. —
.Yrbre vigoureux, .Y cime très pyramidale. I’euilles très cour tement dcnli-
culées ; glandes reniformes. Fleurs très nombreuses, d ’un beau rose. Fruit
petit, très duveteux, cliair non adhérente, légèrement violacée, bonne.
c. — r. c. PLEUREUR. — P . V. pendula llc v . Ilort. 1882, p. 138, à rameaux
retombants. — Fleurs roses ct fruits mangeables ; le groll’er do prélérenoc en
haute tige.
d. — p. c. A FEUILLES ROUGES. — P . V. folHs ruhris. — PL d. SciT.
XLX, lab. 1980. — P . Tilgham Cou. — Cette belle variélé, originaire dos
Etats-Unis, introduite ou 1873 chez M. Paillct, a é t é trouvée d a n s l e voisinage
du ch amp de bataille de Champion-IIUl, [lar .M. P. Connor, liorli-
cnllcur, (Emery, Rev. llort., 1873, p. 241), qui lo désigna sous le nom do
Peach Tilgham, nom d ’un général tué dans cette bataille. Elle conslituo un
arbrisseau de 2-3 mètres de liauteur à feuilles d ’un pourpre foncé en
dessus, rouge-sang en dessous et pourvues de glandes. Son fruil tout rougo
ct â chair également rouge ost excellent à manger . C'est donc à la fois un
a rbre ornemental ot fruitier.
e. — p. c. A FLEURS DOURLES. — P . V. /lorc plcno Rev. llort. 1832, 211,
icon, ot 1881, p. 169. — Fleurs [ilus ou moins pleines, passant, suivani
les variélés, du blanc lo plus pur au rouge lo plus foncé ; il y en a même
de plusieurs couleurs, soit isolément, soit daus les mêmes corolles. Fruc-
tiiicatiüii abondante. Frui t relativement gros, juteux ct â saveur agréable.
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