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anU’e ; c’csl ainsi i|n'il y on a doux dans les Cupressinées e l le s Taxinées, do
trois à quatre verticilles autour do lageiuinule dans los Abiétinéos ; de un à
trois dans los Cycadécs. linlin, il n ’y en a qu’un dans les (irainiuécs en forme
do eapucliou ou ougaiuaut. Che-/, certaines diculylédoiios, les colylédons so
soudent parfois par liellcmcnt (Marronniers, ele.) ; chez d ’autres ils s’éohan-
crent au sommet (Tilleul, e l e . ) ; chez d’autres cniin ils s’accroissent
iucgalciuonl.
l’cndaiit qu’ils sc développent, los cotyledons, ainsi que r emb ry o n , sont
verts ; plus tard ils se décolorent ordluairomont, mais quelquefois la chlorophylle
y subsiste ct ils conservent leur eoloration verte (Gui, Erables, etc.)
L’embryon est généralement droil, mais il n'est pas ra re qu'il se courbe
jilus ou moins et do diilereutcs manières. Quand la courbure a lieu do
faeou à ce que la tigelle vienne s ’appliquer le long do la face dorsale de
l’un d'eux, les cotylédons sont dits incombiinls; accombants si elle s ’appli(|UO
lo long do leurs bords, si lo plan médian de l’ovule est porpondiculairo au
plan de symétrie de la graine.
Dans celle-ci, les cotylédons peuvent être étalés, [ilissés ou enroulés de
diverses manières (Erables).
Comme position dans la graine, Tcmbi-yon dirige sa radicule contre le
tégument sous le micropylo, c’est-à-dire près du liilc, quand la graine p ro vient
d'un ovule anatropo ou campylotrope, et à l'opposé du bile dans les
ovules ortliütropes.
3“ L e f i-u it.
C’est le pislil de la fleur, fécondé, accru et mûr i ; c’est dire q u ’il pré-
seule, sauf un eerlain nombre de modifications, dont les principales consistent
d an s lo dessèchement et la chute du style, la conformation ot la structure
do l’ovaire. Quelquefois cependant, non seulement lo style ne tombe pas,
mais il s'accroît encore après la fécondation ; c’est ce que l ’on voit dans
les Clématites, lesAnémones et les Géranium; dans co cas il est dit arcresceui.
Une autre modification impor tante qui peut se produire, est l’avor tement
d’une partie des loges de l ’ovaire ct do leurs ovules, ces avor tements sont
fréquents dans les arbres de la classe des Amentacées (Chêne, Hêtre, Châta
ignier , etc.).
PÉRICARPE
Un fruit com()let se compose de l ’enveloppe ou Péricarpe et de la Graine .
Le Péricarpe est l’enveloppe ou paroi de l ’ovaire arrivée à son complet
développement. De même que dans ce dernier, dont les parois étaient formées
d ’un mésophylle entre deux épidermes, on distingue aussi dans le
Pér icarpe trois couches concentriques qui ont reçu les noms ; l ’extérieur,
d'Epicarpe, l ’intér ieur d 'Endocarpe et celle du milieu de .Mésocarpe ou do
Sarcocarpe.
h'Epicarpe, qui correspond àPépide rme externe de l’ovaire, est toujours
mince ; il peut être lisse ou recouvert de l’enduit cireux ot poussiéreux
apiielé p ru in e ; garni de poils comme dans la pèche, ou bien encore muni
d ’émergences épineuses (Marronniers); ou enfin pourvu do prolongements
aplatis on forme d’aile (Ormes, Frênes, Eralilcs, l'tolea, etc.).
L ’ / i u r f o c o r p e est souvent mince, lisse à Tintérieur, do consistance tantôt
faible, parcbeminoo, (Poirier, Pommier, etc.,) ou bien avoir la forme d ’une
petite peau, comme dans l’orange, pe rmettant de séparer los tranches, ou
enfin osseux comme dans les prunes, les péclies, los abi-icots, etc.
Quant au Mésocarpe, c’est la partie la plus variable sous le rap p o r t du
développement ; quelquefois il est réduit à ([uclqucs assises de cellules (Sali-
c o r n i a , Chcnopodium,' etc.); d ’autres fois, au contraire, i l a t t e in tu n c grande
épaisseur et conslituo la partie la plus importante du fruit, comme dans la
pèche, la prune, l’abricot, etc. ; dans la pomme ot dans la poire, c’est é g a lement
le mésocarpe qui est la partie la plus volumineuse. Les différentes
manières d ’ètre du mésocarpe et de l’endocarpe, ne sont au fond que des
différenlialions du parenchyme du péricarpe.
F a u x p é r i c a r p e . — Le fruit de certains arbres possède en outre du
péricarpe, une sorte d’enveloppe contenant les fruits qui a toutes les a p p a rences
d ’un véritable pér icarpe; on voit cette sorte d’enveloppe ou de fa u x
péricarpe dans le fruit du Hêtre et du Châtaignier où il constitue co ([uo
Ton appelle le hérisson; ce faux pér icarpe ([ui s’ouvre eu quatre valves est
généralement considéré comme une sorte d ’involucre, formé d ’un grand
nombre do petites bractées intimement soudées pa r leur base. Certains
botanistes, nous l’avons dit, le cunsidèrent comme uu réceptacle.
M a t u r i t é d u f r u i t . — La matur ité du fruit s’annonce par plusieurs changements
impor tants qui s’opèrent dans le péricarpe et dans los autres p a r ties.
L’effet le plus général, est que la proportion do sucre y devient do
plus en plus grande, tandis que les acides, l’ainidou, lo tannin y diminuent
progressivement en subissant une combustion lente. Dans nos fruits do
table (poires, pommes), M. Frémy a reconnu qu’ils renferment, avant leur
maturité, un principe appelé pectose, que les acides citrique et maliquo
changent en peciiJie pendant la maturation. Quand les fruits dépas sent la
maturité, q u ’ils sont blets, la pectine passe à l ’état d ’acide metapectique.
Avant la maturité ces fruits renferment, en outre de la pectose, un ferment
appelé pectase qui, p a r son inlluence, change la pectose en acide pectasinique
et plus tard en acide pectinique.
La maturité s’annonce aussi p a r un chang emen t de couleur dans le
fruit, de ver t qu’il était, il prend des nuances variées, généralement foncées.
DéuisceiNCE d u f r u i t .— Le fruit, étant mûr , il est nécessaire, pour que la
graine puisse reproduire l ’espèce, ([u’elle devienne libre. Dans ce but, la plupar t
des fruits s ’ouvren t à la matur ité et sont dits déhiscents ; leur déhiscence s’opère
par des divisions ou pièces distinctes qu’on nomme valves. Les fruits qui ne
s’ouvrent pas, sont dits indéhiscents. Dans ceux- ci, la graine est mise en 11-
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