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134. - AUBÉPIN-E. - C/l,irÆGPS Liiidi,
De K ra la ig o s , nom que les (Irocs iloiiiiaionl à l'Azeroller qui appartient à ce genre.
Les tra loe rjm , très voisins des Mespilus, au.xquels ils sontsouvont réunis,
en dilTérent par leurs fleurs eu corymbes ct plus pelites, leurs pédicelles
|)bis longs, leurs anthères roses on poui'pre-violacé, leurs styles insérés
a^n-dessous du sommet des loges, qui sont dressées au lieu d'être obliques,
îr u it à liilo moins ouvert, ne blettissant pas, noyaux contiyus ou plu s ou
moins soudés et non libres comme dans los Mespilus. Fenilles dentées ou
plus ou moins lobées.
Les Cratægus so muUiplient facilement de noyaux mis en stralilication
jusqu an printemps, mais souvent la germination n’a lien qu’au deuxième
printemps Bois, blanc on plus ou moins rougeàlre avec taches médullaires
noires, souvent noueux, se lourmcnlant facilement et ne résistant pas aux
alleriiatives de sécliercsse et d'humidité. La plujiart des Cratægus supiior-
tent bien la taille et un certain nombre peuvent être employés à faire
d’oxccJlentes haies vives. On peut aussi s ’en servir comme porte-greffes dos
variétés de poiriers. Les fruits do plusieurs espèces servent à faire des con-
tu ure s.
Le genre, tel que nous l'entendons, comprend une quarantaine d’espèces
décrites on cultivées, originaires de rbcmisphère boréal, dont elles liabitent
les régions tempérées ou chaudes tempérées, Voici les plus connues :
Cratægus à feuilles denlées ou courtement lobées.
1" — A. à petites feuiUes. — C. FARVIFOLI.A AU. — Wats. Dendr. Brit.,
lab. 07. Spach, Vég. Phan. II, p. 37. — C. uniflora Müncb, llausv,
V, p. 147 (1770) — Kocb, Dendr. I, p. 141. — C. hetulæfolia Ilort. —
C, tomenlosa Lin. (non Du Roi), — Michx. Fl. Bor. Amérique, p. 289.
— C. fiexuosa Poir. Ency. suppl. IV, p. 73. — C. axilliaris Pers. Syn.
Fl. II, p. 39. — C. xanlhocarpos Ehi'b. in Lin. fils, suppl., p. 234. —
C. grossulariæfolia Hort. — Am. sept.
■Arbrisseau de 2 à 3 mètres, à branches divariquées flexueuses, formant
une tête arrondie ; pousses visqueuses, légèrement cotonneuses;
épines plus ou moins nombreuses, brunes, grêles, plus longues que les
feuilles ; stipules sétacées. Fenilles peliles, 3 à o ccnlimèlres, conrtement
pétiolées, celles des ramules latérales cunéiformes-obovales, fortement
crénelées ou dentées, les supérieures des pousses terminales subtrilobées,
incisées-dentées. Fleurs assez grandes, presque sessiles, solitaires ou plus
rarement par 2-3 ; sépales glabres, lancéolés, dentelés ou pinnatifides,
plus lon g s que la corolle, qui est blanclie ; pédoncule colonneiix ainsi que
le calice. Fruit yaune W â t r e , subturbiné, urcéolé, à peine plus long que
les sépales persistants qui le surmontent.
Cet arbrisseau, très bien caractérisé, habile les Etats-Unis depuis la
Géorgie jusqu'à Nevv-Jersey. Son fruit, qui mûrit difficilement sous le climat
de Paris; est, suivant Elliot, bon à manger.
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2. — A . à feuilles en coin. — C. CUNEATA Sieb. et Zucc. F l, Jap. Fam.
nat. sect, prima, p. 22, n» 61. — Miq. Prol. Fl. jap., p. 228, — Francb,
ct Sav. Enum., pl. Jap. 1, p. 140. — A. Lavali. Arb. Segr., p. 13,
lab. V. — C .a ln ifo lia llort. (non Siob. et Zucc). — C. spatulata liort.
(non Michx. nec Pursh.) — C. hybrida llort. - Japon,
Petit abrisseau, haut de 1 mètre à 1“ 20, buissonnant et diffus, peu ou
pas épineux ; rameaux finement striés ol mollement velus. Fenilles souvent
réunies 4-5 en rosettes, obovales-cunéiformes, longues de 7 à 8 centimètres
sur 3 à 4 de largeur, enlièrcs à la base, dentées au sommet, dents allant en
augmentant de grandeur, de manière à être sous-lobées dans le liant, colles
des rameaux stériles même trifides ; ces fouilles vertes, luisantes en dessus,
pâles en dessous et poilues vers les nervures. Stipules des pousses terminales,
larges, foliacées cordiformes, parfois falciformes, profondément
incisées-dentées. — Fleurs un peu plus grandes que celles du C. oxyacan-
Iha, peu odorantes et disposées en corymbes pauciflores sur des pédicelles
v elus: bractées linéaires, étroites, dentées ; sépales foliacés, grands, denti-
culés ct persistants ; pétales d’un blanc très pur, obovales-arrondis, ondulés
sur les bords ; élamines 20 à 23, à filet aplati. Fruit, du volume d’uno
grosso cerise, rouge -vineux ou vert-rougedtre luisant, comme vernissé à
complète maturité ct muni, à peu près aux doux tiers de la bailleur, d’un
appendice bractéiforme, persistant, d'abord vert, puis rougeâtre, comme les
lobes du calico Irès longs ct réfléchis ; la chair jauno-verdàlre contient
o noyaux trigones non adhérents les uns aux autres, mais indépendants ct
isolés dans la masse, co (|ui rapproche ce fruit de celui dos Néfliers.
Cotte espece, originaire du Japon, oii Sugerok, Keiske, von Siebold et
Buerger l ’ont découverte dans la région montagneuse de Tarugawa (Kiousiou)
et retrouvée par Alaximowicz dans File do Nippon, est très rustique
sous le climat de Paris et mérite, par son fcuillago el la beauté de son fruit,
d'être répandue dans les cultures.
3. — A. à fruit jaune. — C. FL.AA’A .Ail. Hort. Ke-w. II, 169 (1789). —
C. turbinata Pursh. Fl. Amer. Sept. 11, p. 733 (1814). — C. lohata Bosc.
Nouv. Cours d’Agr. II, p. 223. — C. Irilobata Lodd. — C. punctata Iriloba
Hort. — Mespilus flava Willd. — Wals. Dendr. brit, tab. 39. — Spacli,
Vég. Phan. H, p. 59, tab. 10. — M. caroliniana Poir. Enc. IV, p. 442. —
M. fle x isp ira Mncb. — Koch, I, p. 439. — Amérique septonlrionale.
Arbro de 6 à 7 mètres, parfois de 9 à 10 (1), à ramification diffuse
arrondioet tronc recouvert d’une écorce grisâtre, gereurôelongitudinalemcnt;
ramules gris-clair, pubescentes, vcrrnqueuses et peu ou pas épineuses.
— Feuilles grandes, 9 centimètres sur 4, ellipliques-cunéiformes â la base
ou rbomboïdales-lancéolées, généralemenl entières à la base, ensuite fine-
mont dentees, puis lobulées et enfin bordées de dents de [ilus en plus petites,