les autres; ombilic très (leprime souvent nn pou fendu, p r ésentant des rudi ments
iiapilleux, écailleux foliacés; cliair blanc jaunâtre, non adhérente,
fine, très fondante ; eau sucrée, agréablement par fumée ; noyau suborbi-
culaire, très dé|U'imé el concave aux de'ux extrémités. Végétation presque
conlinue ; feuillage semi-persistant p endant les hivers doux.
k. — p. c. A F R U I T L I S S E . — P . V. loecis Duliam. — Arb. fr. II, ] ) . 29,
pl. 18. — Nouv. Duliam. VI, p. 19, pl. 5, fig. 3. — Y’ulg. B rugnon, Nectarine.
— Origine inconnue. — Arbre vigoureux, â fouilles lancéolées, g lan d u leuses,
souvent pliées en gouttières. Fleurs pelites, ou de g randeur moyenne,
d ’im rouge pàle. Fruit à. peau lisse d'un blanc un peu jau n â t re à l ’ombre,
d ’un beau rouge violet du côté insolé ; cha i r ferme, blanc jaunât re, eau
abondante, sucrée, vineuse, musquée et d ’un goût excellent. Noyau adhé-
roni ou non, suivant les variélés. Le B rugnonnicr a fourni de nombreuses
variétés fruitières (l).
/. — p. c. D O U T E U X . — P . V. dubia Carr. — liev. Hort. 1867, p. 49,
lig. 6 et 7. — .Amandier d fleurs doubles Hort. — Origine? — Arbre très
vigoureux. Feuilles ovales allongées à glandes réniformes. Fleurs très
pleines, grandes, d'un rose très vif. Fruit lisse, gros, très tomenteux, d ’un
vert herbacé, jaunissant à la mâturité ; cliair non adhérente, blanc j a u nâtre,
assez fondante, saveur âpre, as tringente, noyau ovoïde, dur , osseux,
â surface plus ou moins rustiijuée. Cet arbre a l'aspect de l’Amandier,
surtout p a r scs feuilles, tandis que le fruit se r approche davantage des
pêches par la cliair et sa non défiiscenco. D’ailleurs, très belle variété orne,
mentale.
m. — p. c. A F L E U R S BLANCHES . — P. V. flore Albo. — W h ite Blossom. —
Snoiu Peach. — Vulg. P . blanc d'Amérique. — Carr. Var. Pêch., p. 61. —■
Celte variété, originaire de l’Amérique et inlroduile en France en 1829, par
M. Alfroy, de Lieusant, se fait r ema rq u e r p a r ses feuilles plutôt étroites que
larges, à glandes nombreuses réniformes. Fleurs très grandes, d ’un blanc
de neige, â pétales étalés. Frui t petit ou moyen, ordinairement atténué aux
deux bouts, très tendre, peu sucré, mûris sant vers le 13 août, assez peu
estimé, se bosselant facilement en prenant une teinte noire.
n. — p. AMANDIER DE BRUANT . — P . Amygdalus Bruantii Carr. — Bev.
Hort. 1883, p. 336, fig. 94. — Ce Pécher a été trouvé dans ies pépinières
de MM. Bruant, à Pertuis, dans un semis d'amandiers destinés à être
greffés (2).
(1) Les Brugnons ne se ren co n tre n t jamais en Orient, où cep en d an t les Pêchers sont
communs, ce *qni fait su p p o se r que ces a rb re s so n t orig in aires d ’Europe et issus des Pêchers,
soit de semis soit p a r dimorphisme, les deux choses é tan t possibles ; cep en d an t il
e st trè s ra re que des Brugnons so rten t d ’un semis de pêches, tan d is que le contraire est
assez fréq u en t, des Bi'.tignonniers se tran sfo rm en t en Pêchers [Bev. llo rt. 1888, p. 534.)
(2) Le pied m è re , q u i do it encore exister, m e su ra it en 1884 0“ 6U de circonférence,
l “ 30 sous branche e t 5 m è tre s de d iam è tre de cime, ' '
C'est uii ariire vigoureux, foriiiaiil une largo li'dc urroiidie, à liranches
cl ramilicalions courtes. Feuilles peliles, loiiglemps [lersislaides ; pédoii-
eule assez fori, rougeàlre, glandes (leUtes, [ipu iioiiilireusos, parfois iitillcs.
Fleurs cainpaiiulacécs, d ’un rose Irés [uile ; ovaire d'uu rouge vineux. Fruil
cour lement cl brusquement ovale, très élargi â la base, d'environ .3 eeiili-
luctres. Peau très cour temeut velue, parfois liresijiie glabre et comme légèrement
iinrmciise gluiiccscenlo, parfnis lavée de ronge violacé, marbré sur
les [lartics insoléos, Cliair non adhérente, hiaiic jaiiiiàiro, rouge foncé
dans la parlio qui louche au noyau, ferme d'ahord, sèche et presipic in sip id e .
|)iiis mollissant ot iirenant de l’eau, alors [iresipie succulente, sucrée el
assez agréahloment parfumée pour être mangée ; noyau osseux, très dur.
Cet arbre montre une fois de plus combien il est difficile de déllmiler les
.\inandiers dos Pêchers.
0. — le i i v B R i i iE Q U E T iE R . — P. lujlnida Quelierii Carr. — Rev. Mort. 1888,
p. 113 ct 1889, p. 42. — Cet arbre, obtenu |iar l'eu (Juetier, esl né, dit-on.
d ’une fleur de Pécher Grosse mignonne fécondée [lar un AhrtcoUer-Péche.
l’ousses il écorce vert pàle, iiarl'ois légèremenl violacée. Fcuillés ordinairement
coioVe,s ; glandes réniformes, |)clites, Fleuire campamilacéos, peu ouvertes,
d ’un lilas a rdoisé ou yiiioiix ; écnilles eaticiiialcs velues. Fruil de gro.«-
seur moyenne, un peu aplati, profondément ei largement sillonné, porlant
au soiiimèt un pelit mucron conique ; peau courtemenl duveteuse ; chair très
adhércnle, d'un hlanc mat, sensiblement ja n n â trc , ferme, d'nne saveur pai'li-
culière ; eau assez abondante mais peu sucrée ; noyau très dur , faiblement
ruslic]iié. MàUirité première (|uinzaine d'oelobre. Au p.oiiil de vue fruitier,
ce Pécher ii’csl [las très méritaul, mais au point de vue sdeiitili(|iie, il esl
intéressaul sur tout par les caractères do sou fruit.
V A R IÉ T É S F R U IT IÈ R E S .
Le P. commun a produit par la cullure im nombre eoiisidêrable de variétés
fruitières (|ue l'on ramène â deux princi|iaux groupes : 1“ los l ’è-
cbers â fruit velu ou tomenteux, aussi .’qipelés Pêchers proprement dits;
2“ les Pêchers à fruit lisse comuuinémcnl désignés sous le nom do 71/'»-
gnonnicrs. Chacun do ces groupes se subdivise en deux sous groupes, suivant
que les fruils sont à chair adhérente au nngau ou à chair non adhé-
rente, division que nous pouvons ainsi l’ésumei' avec Carrière :
l ’ê c l i /T s
l’eau velue.
Peau lisse.
) adhèi’eiile au imyau. nu Pêchers-Perséguicrs (\\.
I . I u o u -a jh ê ren te ou l'êcitcrs-.iihergiers cl;.
) -.natr , Hrugnomiier-Perséguiers.
) uiiu-adhéreutc ou iirugnonnier-Mhergiers 'R;.
,1) Du nom de Persèguc, donné depuis un temps immémorial aux Pêchers ù chair
ad h é ren te,
(2) Du nom ê'Alberges, dculué p a r les aucicus aux Pêchers ."i cha ir non a J iiéreiile.
¡3) Carrière a aussi ètalili des seclions po u r le.s P. à fleurs blanclies (|iii soul jusi|u'ic i
en très p e tit nombre.
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