
hotaniuuk nr.s ahhuks
csl celui où la IVuillc suiierposéo I'st la sixièiue, où, pour y arrivor,^ il a
lallu lain' deux loues de spire el ¡lasser par ciiui lèiiilloR. CcUo dispcr
«ilioii esl aussi appelée dispnsitinii en (/ninconre., el son cycle s cxpriiuo par
l’expression 2/3 ; c’esl le eas de la plupar t do nos principaux arlires, nolam-
n ien ld e s l’oiriers, l’oiniuiers, IVcliers, Chênes, elc.
Ou trouve eiieore d'aulres arrangeiuenls, mais beaucoup plus rares
que les précédents : e’csi, ainsi ipio l’expression ;)/8 se trouve dans le Chou
e t , d ’a u l r e s Crueirèn's ; 3 / 1 :) dans le. Sumac, l ’Arhousicr, les eùnes r i les
fouilles de la plupar t dos IMiis ; 8/21 ilaus les feuilles des branches grêles
et les écailles de la géuéralilc des cônes de S a p in el d 'iip u n 'a ; liî/ill
ilaiis les feuilles des grosses brandies de. S a p in el d '/yp ta 'a , dans
les reuilics rudimentaires de la lige de lu plupar t dos Pins, dans les
écailles du cône do P in Inncia ; 21/33 duos l('S fouilles do la tigo dressée
ibi Sapin, do riipicéa, el dans les écuillos du cône du Pinns pinea.
Si maiiileuauluiius écrivons toutes ces exiirossions les uuos il la suite des
aulres eomiiie ceci :
f.A Eiîuu.r.n 33
3
8 ’
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13
8
21'
13
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il sera facile do se rendre compte ((u’eu addiüounaiit les uuiiiéralcurs ct les
déuomiuateurs de deux expressions ipiclcoiu|ues d coiisécuUves, ou forme
les termes de l'cxiirossiou ipd suit imiuédiatemciil.
11 existe eucui'O deux untL-os séries dn cydos comuiouçaul |iar 1/3, 1/4 cl
1/3, 1/3; les termes sont cuduiinés ciiln'-cux d ’a|ii'ès la mémo loi, mais lour
applicaliou osl beaucoup moins IVciiuciilo que la première scrio.
Ciidispusiliou des feuilles pour ime même espèce, gcuéralemouleuiisbiutc,
esl iiéauiuoius suseepliblc do viirialious, soif eu passanf do la base au sommet
,soi ld’iiue liraucbc iiiuinaulre; iioii seulemeutUidireeliondo laspirc ¡lout
changer (liétérodroinle), mais aussi I’iudioo de divergeuec, qui peut passer,
par exemple, comme dans le Clièiie cl le CluHaiguier, de 2/3 à 1/2. CorUiucs
anomalies vicunout aussi cbaugor la disposition uormatc dos feuilles.
S tu u c tu iiu des EEmi.i.ES. — Si l’on soumet ii r ex ameu microscopique uue
coupe transversale du limbe d ’une feuille, on voil .|u’dle, comprend : I" uu
épidcrmo ,sa/)(iri™r recouvert de la cuticule formanl une sorlo de v enu s
peu perméable aux liipiides : 2“ une couche, ou assise do eellules iicbloro-
phylle, ullimgces iie.rpeudieulaircmonl à I'eqiidcniie olgroiqiecsles unes eou-
tro les autres; reuscuible de ecsecllulos euustituo lo parendiijini: en p a lissade:
3» idusieurs assises do cellules irrégulièros, rameuses, à ebloropbylo
laissant eiilrn elles de larges méats. (Voir idan dic (1, lig. H)- Los eellules
furmeul le parenelujine taeuneax: 4» une couche de eellules épidormuiucs,
s e m b l a b l e s aux premières, mais ordinairement sans cuticule cl plus pei-
mèahles aux liipiides; c’esl sur celle face inférieure iiuo se trouvouf les
slomates ou poülos ouverluros mettaul eu conUict, avec l atmosphère, les
piirlics internos de la feuille et par où se fail réeliango des gaz. Quant au
pétiole d aux iiervuresqui traversent le paroiieliymc, ils siiuL cousiilués pal-
des faisceaux libéru-ligueux, e’est-à-diro, [lar une porliou corticale llliii-
l'ioiino ef cellulaire, el une porliou ligueuse avec ses libres et ses vaisseaux.
(hiiiANKs ACCEssiuuios ET DÉiiivÉs. — Los i)riiic,i[)aux organes iieeessoires
sont \ess/ip u le s, los nrilles ot les piquants. I,os sti[uilos sont des |iroduelioiis
le plus souvent foliacées i[ui se, frouvent ii la base, dos feuilles, d'o rdinaire lï
droite et il gaucho de leur attaclie. Ce sont des dépendances de la feuille,
(lue l'on regarde, gènéralemciil comme formées par la gaine. Ces organes
mau(|ueiiL souveiil, ct quand ilsoxisteiil, revéti-ul iialiiroUomeiil, dos formes
variées. I.a cousistance dos stipules esl ordiiiairement la même (|uc celle des
feuilles (lu’olles aecomiuiguenl, mais il n’est ¡las rare de los voir plus ou
moins sèches ou scariouses, translucides et minces. Suas le rapiiort de la.
durée, les stipules iiersisteiit plus ou moins longt(-m|)s; dans eerlains eas
elles tombent peu de Uuups aiirès leur formation, ou los dit alors fugaces on
caduques, ¡lai'oiqiosition il celles dites persistantes; chez certains végélaiix
los stipules sc transforment ou piquants, e.mume ou le voit notammcut cliez
le liobiiiier, faux-iicaeia el clicz le Paliurus aculeatus.
Quand los stipules restent iidliêri'iiles uu iiéliole ou les désigne sons le
mim do stipulespélialaire.s; celles au coiilraire qui rosteuL libres, stipules cau-
Unaires, et axillaires quand elles euvoloppenl la lige comme une gaine. Ou
designo sous le nom de stipelles, les slipulos dos folioles dns feuilles eompo-
SÔOîî.
Aiui,i,iis, — Les vrilles sont dos serles do lilels qui ouf la facullé do s’enrouler
autour des corps, el (pii pormelleut aux liges li-ii|i faibles de se sou-
timir aux objets voisins. J.os vrilles résultent d ’uuo altération suliic |iar des
orguues, soil axillaires, soil a[ipoudieulaires, el pn-sque toujours d ’uu dcvo-
Uqqioiucul imparfait de eos organes. C’est ainsi ipie, dans la Viguc les vrilles
lirovieimciit d’uu rameau modilié, ol dans les Clématilos de la nervure lué-
diaiio ou dos pétioles de la fouille. Il y a doue des vrilles foliaires el des vrilles
(u illaires.
Les PIQUANTS.— Ou ou disliiigue I rois sortes : les poils, los aiguillons ot les
éqnucs. Les [loils é¡iiueux mi aealiUformes sent des [iroduelioiis éiddenui-
(|iios. Il en est do même dos aiguillons, avec celle dillcroiico, i|ue, ce sont di-s
liroduotiuiis iiluB développées; mais il faut roeoiiuaitro que la démarcniiou
outre les poils aculSformcs et los aiguilious est tout arliitrairo ; on sait ipie Ica
aiguillons sont abuiidauts sur la lige des Hosiers, de la Ibmce friitoseenle, des
(iroseillinrs épineux, lacustres, fiisoliioïdos, ote. ; les Eraïuhroisiors et le Bu-
l)us odorntus auraient dos ¡loils aculeiformes. Ces deux .sorles de piqimiils
sont lo plus souvent disposés sur los liges sans ordre déterminé.
Quant aux épines, elles proviennent de la Iraiisformatiou do certains
organes, fouilles, stiiiulos ou rame au x ; elles occu|)oul par eonséqueni.