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gu; ROSACÉES — ROMACKES
d'insertion 2 o ou 3 8 et même 3/13 ; nervures latérales saillantes el v a g u e s.
Fleurs en corymbes, biancbes ou rosées, carminées, parfois odoranles, terminant
de courts rameaux do 2- i ans ; calice marcescent ou caduc ; pélales
â prélloraison imbriquée, glabres ou sublaineux à la baSe ; étamines 20, à
anthères pâles ou ja u n e s, à filets connivents inférieurement et divergents
supérieurement ; styles laineux à la base, soudés plus ou moins haut; ovaire
à sommet recouvert du disque épigyno ; loges o, aiguës au dehors, biovulées.
Fruit (/m/nme) ombiliqué au sommet ot à la base; chair spongieuse, cassante
succulente, acidulée, formée de cellules à parois minces, jamais pierreuses
(sauf dans une espèce) ; endocarpe parcheminé ; graino à tesla coriace ; cba-
laze subapicale.
Les Pommiers demandent, d'une manière générale, des terres meubles
silico-argileusos douces, avec une fraîcheur modérée ct un sous-sol perméable
, les terres composées de divers éléments, ou franches, lour conviennent
encore, mais les sols calcaires trop secs ou ceux siliceux maigres,
ainsi que ceux où l’argile domine, leur sont conlraires.
On multiplie facilement les espèces de Pommier par le semis, en ayant
soin de conserver les pépins pendant l'hiver en cave dans du sable un peu
frais (12 à 20 “/« d'humidité). Pour multiplier les formes ou variétés, on a
recours à la greffe sur sauvageons du M. communis et de quelques autres
de ses variétés, ou même par boutures.
1. — P. c om m u n , — M, CO.MMUNIS Lmk. — DG. Fl. franç. - Nouv.
Duham. YI, tab. 43-o3. — M. Sylvestris Mill. — P in ts Malus Lin. — Fl.
dan. XII, tab. 2118. — Europe et Asie.
Arbre de 8 à 10 mètres sur 1”30 à 2 mètres de circonférence, à cime
arrondie aplatie, souvent plus large que haute, touiTuc; rameaux assez gros,
inermes, sauf que l'extrémité des plus petils se Iransforme parfois en une
poinle aiguë, piquante ; jeunes pousses brun-rougeâlre, pubescentes; bourgeons
tomentenx, pointus, brun-foncé. Feuilles ovales, pointues, denlolccs,
réticulées, plus ou inoins cotonneuses en dessous, luisanlcs ct d un vert
sombre en dessus ; pétiole généralement plus court que le limbe ; stipules
subulées rougeâtres. Fleurs apparaissant en mai, grandes, légèrement odorantes,
d’un rose vif avant l’épanouissement puis d'un rose tendre ; pédoncules
robustes, courls. Fruit déprimé et ombiliqué aux deux bouts, à peu
près aussi large que haut, 23 à 30 millimètres de grosseur ; peau tout à fait
blanchâtre ou d’un verl jaune coloré de rouge du côté ensoleillé ; chair douceâtre
acidulée ; d’ailleurs très variable comme forme et comme saveur
dans ses nombreuses variétés.
Le Pommier se présente à l’état sauvage dans toute l’Europe (à l ’exception
de l’extrême-nord), dans l’Anatolie, le midi du Caucase et la province
liersane du Gilhan ; et, si l’on demande, dit de Candolle (1), dans quel pays
(1) Histo ire des ¡¡tantes c u ttio ée s , p. 187.
POMMIER 51-;
on a trouvé cetarbre avec l’apparence la plus indigène, c'est la région de Trc-
bizonde, où Bourgeaulena vu toute une forêt, qu’il faut citer ; la forme sauvage
qu'on y rencontre est à feuilles laineuses en dessous, à pédoncule court
ct fruit doux. Comme, d'autre part, on a trouvé des débris dans la « ler-
ramare » de Parme ol dans los palafiltos des lacs de Lombardic, de Savoie,
et de la Suisse, l'existence du Pommier en Europe à l'élat sauvage et à l’état
cultivé doit être considérée, suivant l’auteur cité, comme préhistorique, el
partout sa cullure a commencé très anciennement. En Europe on lo rencontre
lo plus souvent dans les haies, les broussailles et au bord des bois
sans jamais former de massifs ; les individus que l'on rencontre proviennent
presque toujours de semences des variétés cultivées dans los vergers.
Le P . commun est d'une plus grande ruslicilé que le Poirier; on l’a vu
résister, on 1879, sans être affecte, à d e s froids de près do 30 degrés, tandis
que son compagnon a souvent beaucoup souffert et a même parfois péri.
Los exigences culturales du Pommier sont ce que nous avons dit pour
le groupe on générai; ses racines sont pivotantes et il ne repousse pas de
souche. Son bois est très voisin de celui du Poirier, il ost seulement à
grain moins ün; il a aussi les mêmes usages c l les mêmes qualités mais à
un degré moindre ot.il est davantage exposé à se tourmenter. Sa densité
varie de 0,803 à 0,803 (Malbieu). Gomme puissance calorilique, d’après
Hartig, le Pommier de 23 ans, d’une densité de 0,063, comparé au bois de
hêtre d’égale densité, a donné les résiillats suivants :
Clialeur ascendante dans le rapport de 84 à 100. Chaleur rayonnante
dans le rapport do 80 à 100. C'est-à-dire que c’est uu bon combustible.
Les fruits du P. commun sont, même à l ’élat sauvage, comestibles st
peuvent être, dans tous les cas, utilisés à faire du cidre.
V A R IÉ T É S ,
Le P . commun a donné un nombre considérable de variétés fruitières
que l'on propage par la greffe ; mais on distingue aussi un certain nombre
de variélés de formes, ou botaniques, dont voici les principales :
a. — P. C. d o u c in . ~ M. C. FUSILLA Itort. — Carr. Fl. d. Serr. XIH,
p. 70. — Vulg. Doucin.
Arbres vigoureux, peu ramifié, à rameaux courts, brun foncé mat, très
tomenteux dans lo jeune âge, feuilles longuement ovales ou presque obovales,
légèrement bullées, luisantes en dessus, pubescentes en dessous, assez
largement dentées arrondies à la base; pétiole gros, a peine canaliculé.
Fruit déprimé, plus large que haut, dépourvu de côtes \ peau d’un vert
intense marquée çà et là de taches brunâtres; chair d’uno saveur refeuré,
agréable ; maturité août, llacines assez longues, fortes, pivot<antes. On
ignore l ’origine de celte variété, que l ’on mulliplie le plus souvent comme
la suivante par couchage, buttage, par éclats ou même par boutures. Sa
principale utilité consiste dans son emploi comme porte-greffe des variétés
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