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.! Inbcs allornnnt avec milaiit de sillons ct se par tageant aiscmenl en
3 drupes nu co(]uos.
(a' 1 arbuslo, sc rencontre dans toute la région méditorranôeimo sur les
plus mauvais sols, en général de nature calcaire; cependant il n 'a qu’une
Irès faible importance forestière. Ses fenilles et scs fruils sonl p n rg a -
6 7 . — P T É L É A . — PTEL I i . l l . i n .
Mil g re c pteron, aile ; allusion au fru il ail6 .
Cp genre, formé jusijn ici, [)ar une espèce esl caractérisé p a r ries lleurs
polygames, 3-S mères isostémones. Gynécée, 2-3 carpelles stériles dans les
llonrs mâles ; dans les fienrs fomclles, les logos hiovulcos el les ovules
supe rp os e s .— Fruit, samare renflée au centre, orbionlairo, réticulée, ailée
an pourlüiir, à deux loges monospermes ; graines oblongues ; emlirvon r e c tiligne.
P. t r i f o l io l é . - ]>. TIIIFOld.Vr.A Un. _ Lmk. |.;„eyc. tab, 8 4 , _
Dnimm. I. lali. 37. — Mém. Mus. XII, 20. — Guimp., Fr. Ilolzgow. 74.
— Vulg. Orme de Sninaric. — Ela ts-Unis.
I.e Ptelea croil dans I .Amérique sciilentrionale, depuis la Caroline jus qu'en
l’cnsylvanio.
Petit arl.rc de 4-6 mèlrcs de liant, sur O-'IS â ()"’20 de diamèiro (parfoi.s
arbrisseau lm issonneux),à pori en parasol ou étalé et m ême diffus cliez les individus
âgés. Ecorce des pousses gris cendré, celle des b r a n d i e s on jeunes
liges b run rougeâtre, celle du Ironc, devenant à la longue f inement gorcuréo,
écailleuse. — Feuilles à 3 folioles ( rarement 5), ponctuées, sessiles, à odcnr
forte, résineuse quand on les froisse, ovales ou oliovales, refréoics aux deux
bouts, vertes on dessus, plus pâles ct piilioscentes en dessous, dentées
crénelées, 6-0 centimètres de long sur 3 â 3 do large ; péliole commun,
long de 6-9 centimèlres, puliescent. — Fleurs pelites, d'un blanc verdâtre,
disposées on panicules te rmina le s ; corymbes multiflores ; ovaires
quel(|uefois 3-Ioculaires. — Fruit, samare assez semblable à celle des
ormes, mais plus grando, plus coriace, jau nâ t re et finement réticulée. Fieu-
raison sous le climat de Paris, vers le milieu du pr intemps ; les fruits sont
mûr s environ un mois après.
Le Ptelea esl employé en ornementation ; son feuillage et ses largos bouquets
de lleurs et de fruils produisent un assez bol effet, mais il est néces saire
de le placer dans les endroits abrités, parce qu'il donne beaucoup prise
aux vents pa r sa cime étalée. On le multiplie aisément de semence que l’on
sème aussitôt matur ilé ; quoique venant sur tous les sols, ce sont cependant
ceux de nature siliceuse qui semblent lo niienx lui convenir.
Bois, aubier blanc et duramen gris verdâtre ; structure se r ap proch ant
de celle de 1 Allante, c ost-à-dire que l'on y distingue une zone de vaisseaux
liéants, puis une zone où ils sont épars ; les rayons médullaires, très
lins, ne sonl pas très longs. Densité 0,720 (écliant, Ecol. Grignon), 0,831 (Sargent)
; cendres 0,30 ; mais ce bois a la fibre assez courte el torse, ce qui
l'exclut de nombreux emplois,
L’écorce esl employée en teinture, et la décoction contre la dyspepsie.
Variétés. — On considère comme variété liotaniqne de cet arlirisseaii : le
P . mollis Torr. et Cray ; Flor. Nord Amérique, et comme variétés liorli-
c o le s :
P . T. heterophijlla, à fouilles de difié rentes formes.
P . T. persicifotia, à feuilles plus allongées (pic dans le type.
P . T . glauca, à fouilles plus glauques.
P . T. foliis variegatis, â fouilles panaeliées.
6 8 . - A ID A N T E . — À I I A N T Ü S Desf.
De Ailanio (a rb re élevé), nom que les h ab itan ts des Moliiqnes d o n n en t à 1 arlire.
Grands arbres, à feuilles paripennées ou imparipennées, â oilciir spéciale.
— Fleurs polygames. Les mâles : calice n fuies; pétales 5 , étalés, plus longs
que les sépales; étamines 10, les 5, opposées aux pétales plus comTes et
les 5 oposéos aux sépales plus longues ; disque cenirai pélalifère ot s lami-
iiitèro, au pour tour couronné pa r o plis,dont chacun enveloppanl lo rudiment
d ’un ovaire. — Fleurs hermaphrodites : calice, corolle ct disque comme dans
les lleurs mâles, mais étamines moins nombreuses , 2-3 ; ovaires 3-3, disjoints,
compr imés ; styles latéraux ; stygmalcs élalés. — Samares en même
nombre que les ovaires, linguiformos, comprimées, membranacécs . r é t icu lées,
uniloculaires au centre. Graines solitaires, comprimées, suspendues ;
périsperme mince, adliérent à l'épisperme ; cmliryon droit, à radicule
courte, supère ; colylédons foliacés, tlii connait quatre espèces d'Ailante,
une croil en Chine et au Japon {A. glandulosa), une en Australie (A. imber-
bi/lora) ct deux dans l ’Inde ct aux Moluques (A. e.vcelsa et A . malabarica),
mais line seule a été introduite en Europe.
1 . — A. g la n d u leu x . — A. GLANDUI.OSA Desf. in Act. Acad. Par . 1786,
tab. 8. — L’IIérit. Sert. I, lab. 84. — Nouv. Duham. I, p. 102, lab. 33.
Watson, Demi. Brit,, lab. 104. — Vulg. vernis du Japon. — Chine.
Jlisiorique. — C’est vers 1751 que la Société royale de Londres reçut
du Père (l'Iiicarville, missionnaire en Chine, les premières graines d’A ilante
glanduleux. D'aliord cultivé par Miller et Pliilippe Carteret Weld), cet
a rbre se répandit ensuite sur le continent. On le pr it tout d aliord pour un
Bhus, pour le Bhus vernix, cc qui le fit généralement désigner sous le nom
impropre, qu'il porte, encore aujourd'hui, de Vernis du Japon. Introduit en
1771 au Muséum do l’aris, il fut cludié avec soin p a r Desfontainos, qui
reconnut qu’il devait fournir un genre nouveau auquel il donna le nom
d ’Ailante. Cultivé an début comme arbre d ’ornement, il est devenu peu â
peu une essence forestière, niijonrd'lini très répandue, qui n ’est pas sans
qualités.
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