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Avalanche. — Hliinohe floiihle, pointée do vert.
Jlarillel Deschamps. — Douilles, très larges, d'un lienii maiivo liiisaiil.
Helle n f Wohimj — Doulilo. liUiiic gris.
Cniinless n f Lovelace. — Fleur iloiible, lilas lileiiàire.
Duchess o f E d iu h om g h — Fleurs grandes, très doubles, odoranies ;
sépales iinbriipiés, blanc |iiir,
•fohn Gould Veilch — Très doulilc, bien azur clair.
Lucie / j ’inoiiie. — Fleur blanche double, oblciuie jiar \1. I.emoino vers
1871.
.Madame Méline Cbrisleii. - Hev. Ilorl., 188.3, p. 132 — Obtenue du
croisement des Duchess o f lidinhourgh cl Lucie fAOnoine. Flenr d ’iiii blanc
[iiir, très pleine.
Pro/eus. — (iraiido llenr double, rose [lourpre.
'/'he Presideiil. — Ideiir pourpre teiiilé.
l iidiiie. — Fleur double, puce foncé, teinté de (loiirpre.
Les C. /lorida. Ileiirissent d ’avril à iiovoiiibre; ils domandenl des terres
fraiiclies Icgcros cl une exposition cliniule et.sèche. On los niiillipliii facilo-
mciil de marcottes qu'on ne sépare ipi'ii la 2" année; on (leul aussi los greffer
sur le C. Vitalha.
SECTION IV. _ VITiCEM.ÉES (LAYAEL.j
1 ige sarnieiiteiisc, drfi,sséo ou coucliée. Feuilles doublement composées à
■Mpaires segments bifoliolés cirrliifères; bractées simples sur ranioaiix Ilo-
ri lo r e s .— Fleurs assez grandes, suhcampauiformes ; séiiales 4, n jlé e h is en
dehors, élamines petites, ,à lilels plans ol légèrement poilus sur les bords,'
eomiectif large.— Car|)ollesà pciiieaussi longsipie les élamines ; slyielibforme
suboblns ; akènes plus on moins longs, canalicniés vers la marge ; queue coiirle
dressée ou lorliieuso, converle de poils courts. Inflorescence n.rHlaire el t e r minale,
1-3 lleurs sur chacune.
17. — C. V itic e lle . C. à fleurs bleues. - C. VITICliLLV L. — C. Viticella
deltoidea Moench ot Spacii. — Nouv. Dnliam. VI, lab. 29, p. 102. — Dot.
Mag. 10, lab. ,30,3. — Lavallée, Clem. tab, VII. — Europe Méridionale.
Tiges faibles, canalicnlées on striées, les.jeimcs grêles, fenilléesel lo plii®
souvent puboscentes, ne se ligniliaiit qu'à, la deuxième année. — Feuilles
bipennées2-3 toliolées; celles des rameaux llorifères, simples, ou trifoliolées;
folioles ovales,ou obovales ou ovales lancéolées obtuses, ordinairement mii-
ci'onées, pnbescentes, ou parfois glabres, ve.rles, luisantes en dessus, plus
pâles en dessous; [létiole principal pins ou moins cirrliiCèrc. - Fleurs tantôt
isolées (fleurs axillaires), tantôt pa r 3 et même jusqu'à 7 (iiillorescences t e r minales).
Pétioles très grêles, contimiaiit à s’allonger après l'anthèso jusqu'à
l'époque de la matiirité des fruits. - Ces lleurs varient do grandeur avec
les individus, depuis 1,3 à 20 millimètres jusq u'à 40 et même .30-
La couleur varie aussi, du violet plus ou moins intense, tirant sur le
pourpre, ju sq u 'a u bleu plus ou moins foncé. — Sépales 4, ovales, cunéi formes,
se terminant par line sorte de mucron qui se recourbe en dehors ;
ils sont en outre plus ou moins ondulés, sur les bords et por tent extérieurement
des nervures carénées Irés accusées .— Etamines très petites, r ama s sées,
de la moitié à peine do la longueur îles carpelles; filet (loiirpre foncé,
garni supérieurement do quelques, poils ; anilièrcs d ’un blanc crémeux,
eonnootif pourpre. — Carpelles très nomb reux; ovaire petit s'atténuant
on un style filiforme glabre ol pourpre — Akènes suborbiculairos, glabres,
brunâtres , lisses, formant im caiiitiilé assez gros ; i[ueue courte, filirormo.
La Clémaliie Viticelle vient spontanénienl dans toute la région comprise
entre l'Italie, le Caucase et la Perse bo.réalo : iiolamment sur les rochers de
Lucanie et du ( largano (Italie), en Bulgarie, on Istrie, en Macédoine, dans la
Botbynie en Pbrygie, et dans les Provinces du Caucase.
Aiiclicr Eloy cite enfin celle ('.lémalite comme originaire, de l ’Asie occidentale.
Dans cette aire géographiipic elle sc rcnconlre dans les localités ro-
clieiises et cbaiidcs.
La C. Ff/ice/fe est soumise depuis longtemps à la culture et par cela
m ê m e a f o u r n i un certain nombre de variétés peu différentes, à la vérité,
du type. Voici les principales :
C. Vit. nana Carr. — Bev. Ilorl., 1809,;). 307. - Tige peu élevée, un mcire
à peine, non gr impante, buissonnanlo ct rncitie prostrée.
C. Vit. flore pleno. — C. pulcheüa Pers. PL 11, p. 99. — Très anciennement
cnilivée cl caractérisée pa r des lleurs très doubles d ’nn violet lie do
vin ; différant en outre dn type on cc (|ue sa végétalion parait indéfinie au
beu d’être limitée ; ses tiges s’élèvent aussi à une plus grande h auteu r ; scs
segments sont plus grands, acumiiiés et môme lancéolés ; ses sépales sont
enfin non carénés, imbriqués et jamai s réfléchis (1).
Comme variétés horticoles citons les suivantes :
Alba Garr. — Rov. Hort., 1878, p. 279. — INeur grande, blancbo ; obtenue
do semis.
Alroviolacea. — Carr. Hev. Hort., 1879, p. 3.30. — Obleniic de semis do
la Fenosn; fleurs d ’un violet foncé.N^
Cærulea odorata Berlin. — Carr. Hev. Mort., 1877, p. 13,
Cærulea p lena. — Fleur double, bleue.
Elegans. — Bouge violet ou violet pourpre.
Fulgens. — Aüolet pourpre foncé.
Kermcsiana. — Amarante pou rpre avec reflets feu
(I) Si l’on considère d 'an tre p a rt, d it Lavallée, que celte v ariété no u s vien t d e Chine,
où elle serait même com mu n ém en t cultivée, (liolang o ( cant lin Beechey's voyage, p. 106),
et où le C. Vilicella n 'a jamais été reneonl.ré à l’ét.at sauvage, on d ev ra it p lu tô t reg a rd e r
cette plante comme ap p a rten an t à une espèce vo'isine dn C. Vil. que comme variété.
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