
OU am p k x ic a u k ; il [taui ar river que le limbe manque et que le pétiole
élargi en tienne lieu, on a alors un phijllode comme clans la plup a r t dos
Acacias do la Nonvcllo Hollande.
linfin la gaine est loin d'exister dans toutes les feuilles, mais elle existe
toujours dans les monocotylédones de la famille des Graminées, clans les
Bambous no tamment .
Les feuilles sont dites simples quand elles sont formées pa r un limbe
unique, que ce limbe suitenticr ou plus ou moins divisé; elles sont dites composées
quand elles sont formées p a r un grand nombre de petits limbes ayant
la forme de fouilles distinctes les unes des autres et attachées k un pétiole
commun par r inte rmédiai ro do petits pétioles appelés pé tio lu k s. Les petites
feuilles por tent le nom do folioles.
On distingue plusieurs sortes de feuilles composées :
1“ Les feuilles pennées ou comiiosées au premier degré. Ces feuilles
sont dites paripennées, si les folioles sont opposées et en nombre égal de
paires de cba([ue cc'ité ; opposili-imparipennées, s’il y a un nombre égal do
paires de folioles de chaque côté, plus une foliole termina le ; et alterni-
pennées, si les folioles sont alternes. La fouille est dite trifoliolée, quadri-
/■u/io/éc suivant qu'e lle comprend trois ou quatre folioles. Quand les folioles
par lent toutes d ’un même point, du sommet du pétiole commun, comme
dans les Marronniers, on a u n e feuille dite pcHmée ou digitéc-pennée \
2" Si les folioles, au Hou d’être portées sur un pétiole commun primaire,
le sont sur un pétiole do cleuxièmo ou de troisième ordre, la
feuille est dite Oipennée ou doublement composée, tripciinéc ou composée au
troisième degré.
Le lim b e . — C’est la partie la plus importante de la fouille. Il varie de
forme pour ainsi dire à r in ü n i . Les principales de ces formes, c’est-â-clire
celles que l ’on rencontre le plus souvent, sont la forme ovale q uand il
ressemble à un oeuf, obovale à un oeuf renversé, c’est-à-dire la partie la plus
large dans la moitié supérieure, cordiforme s ’il ressemble à un coeur,
obcordiforme, à un coeur renversé, elliptique \o v i\d il ressemble à une ellipse,
lancéolé en forme de lance, obl.ngue si la partie la plus large est au
sommet, ovalo-lancéolé en forme d ’oeuf allongé, orbiculaire prescpie rond
(Noisetier); la feuille est dite spatuléc quand elle est élargie vers le sommet
comme une spatule (Epine-vinette), linéaire lorsqu’elle est longue et étroite
(Romarin, Ilippopbaë, cto.), aciculaire en forme d ’aiguille (Pins), subulée
forme pointue piquante comme l’alêne du cordonnier (Genevrier commun),
écailleuse lorsqu'e lle est collée contre les r ame au x et ressemble à
une écaille (Thuya, Cyprès, etc)., scnricuse quand tout en é tant écailleuse
elle est incolore et a l’app arence sèche.
Les extrémités de la feuille peuvent aussi présenter des formes variées.
Quand le sommet e.st terminé en une longue pointe molle, on dit que la fouillo
est aeuminée (Orme, Micocoulier) ; quand au contraire elle se termine brus-
LA FEUILLE 31
qu ementelle est dite obtuse ou tronquée, elle est coupée transversalement
rétuse, si elle est pourvue au sommet d 'un sinus pou profond et très ouvert,
émarguinée, entaillée s ’il y a au sommet une échancrure à angle r en t rant ;
si la pointe terminale est raide el piquante, on a une feuille cuspidée, et
mucronée, si la pointe est courte et par t d'une petite échancrure. A la
base le limbe peut-être cordiforme, subcodiforme, cunéiforme s’il est
allongé comme un coin, décurrent s’il sc prolonge longuement sur le
pétiole et tronqué s’il se termine brusquement.
Lo pour tour du limbe peut è treentier, (Hêtre commun. Lilas), ou plus ou ,
moinsdenté; lesdentelurespeuvonl-êtrede différentes formes ; o n d i l ; la feuille
crénelée quand les divisions sont ar rondies comme les crans d ’une crémaillère
[Planera crcnala) ; dentée serrée, si les dents ont la pointe dirigée vers le
sommet ; les dentelures peuvent être égales ou inégales ct la feuille est dite
régulièrement ou irrégulièrement dentée. Si les dents sont elles-mêmes divisées
la feuille est dite doublement ou triplement dentée. Quand les divisions
sont plus grandes et atteignent à peu près la moitié du demi-limbe, la feuille
est dite fide, et si les divisions vont par paires opposées, on la dit p vm a -
tifide ; les saillies que les feuilles dessinent sont des lobes et les vides sinieux
des sinus. Quand la feuilles qminatifide porte à son sommet un grand
lobe termina l Impair et les latéraux décroissant tous du sommet vers la base
du limbe, lafeuille est dite lyrée. Si les entailles sont encore plus profondes
et pénèt rent non loin de la nervure médiane, la feuille est alors partagée ou
p a rtite et les lobes deviennent des p a rtie s -, et, si elle est divisée comme uue
feuille pinnatifide elle est dite p in n a lip a rtite . Enfin si les divisions vont ju sq u ’à
la nervure médiane la feuille est découpée ou disséquée) elle sera dite
pinnaliséquée si elle est divisée comme la feuille p in n a tifid e . Lorsque les
lobes arrivent à être pétiolés on a la feuille composée ; on dit que
la feuille est sinuée quand elle offre sur ces côtés une suite de lobes
ar rondis que sépa ren t des sinus plus ou moins a r rondis ; incisée quand elle
est divisée pa r des fentes assez irrégulières en lobes étroits, aigus ou inégaux
; lacimée lor squ’elle est divisée de la même manière mais plus
profondément ; roncinée, se dit d’une feuille p in n a tifid e à lobes aigus dirigés
plus ou moins vers la base du limbe.
Eu ce qui concerne la direction, de la fouillo p a r rap p o r t à la lige,
elle peut êtrodressée, appliquée, apprimce, ouverte ou étalée, réfléchie,pendante
ouinfléc/iie ou incurvée) unilatéralesi ellesse trouvent toutes d unseul côté de
la t ig e .S o u s le rapport de l ’état de lasurface ellespeuvent être crépues
crispées (plissées irrégulièrement comme un crêpe) huilées relevées par-dessus
de saillies creuses ou de bulles ; rugueuses, ridées, A elles présentent à la sur face
des irrégularités en forme de plis ; ondulées, si le bord s’abaisse el se relève
alternativement ; /issesans production d ’aucune sorte à la surface ; scabre,
q uan d le l imb e est rude au to u ch e r ; verruqueuse, si le limbe est chargé do
proéminences dures ou verrues, glabre, si elle est dépourvue de poils, pubes-
cenle, duvetée si elle porte des poils courts ot mous. La feuille est dite
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