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lois (I’iiulividiis, deux rcloui'iu's ii l'ps|iùco ot lo U'oisièiiio livré ù la varialiou
désordonnée'. Il on sera de inèiue [iiiiir les géiioralions suivantes. Il rosulle
de ces fails, que l’hvliride est iura|)ul)le du lixcr ses caractères, à moins de
faire rrltiur aux [mmils , mais (|u'il osl eu revauclio une puissante source ilo
va rial ions.
Quaml ou croise uu hybride uu l’un (piclconquc de ses des reuduuts avec
l'uu dos générateurs, ou oldieiit uu lujhiide dérivé, etsi l’on croise à son tour
ce dernier avec l'un des eoui|U}sauls, ou obtient des individus de [)lus en
[dus féconds, ([iii se i’ap[)rorhcruiiL do [ j I i i s eu |)lus du type primitif, le
[)lus souvcnl au bout de trois, ciiii| ou six gèiicratious.
Si l'uu croise uu hybride férund [iroveiiaul des [ilaiiles A et Ii, avec une
espèce,ou avec un hyliridc [irovcnant do (1 et l),ou aura un hghridi: d'hijOndes
ou uu Injhride combiné, ([ui rèuuii'a ou lui les caractères do Iruis ou ([uulro
es|)èees. Ou pour ra encore croisci' ces hybrides soit avec un nuire hybr ide
siuqilc, soit avec uu liyhridc dèi'ivè, el réunir les earaclères de six à liuil
es[ièces, eo qui est fréipu'nt dans los Saules. Ces hybrides combinés so com-
porleut dans leur forino cl leur manière d'élrc comme les liybiddos .simples,
ils sont d ’aulantpluss tèr ilos (¡u’i l s éma u e u ld ’uu |)lus grand nombre d ’espèces,
si surtout elles sont très éloignées; ces cruisemnnls sont aussi la source do
nombreuses varialions.
Ouaiid ou croise doux cs[ièces ap|)arlouaut à deux genres dilï'érents, on
obtient nn hijbridc de genre. Ces livbrides sont lieaucoup |)lus rares que
ceux d ’espèces. On on a observé cuire les Rhododendrons et les Azalées, los
Rhodora ot les Kntinia ainsi i|u’cnlro los Triticnm ot les Æ ijilo p s . Ces h y b r i des
sont plus coiU[)tétcuieut stériles i[ue ceux d ’ospccos, mais il est possible
d ’en extraire des liybridcs dérivés, iudéliniiueut féconds.
Hérédité.
Nous avons vu (piolorsipio deux gamètes so comliinaicnl pour former un
u'ufot ensuite une [»laute, il y avait dans une largo mesure conservation des
caractères dos deux éléiuouts composants. C'est cotte force, (pii tend à lixer
chez les individus les caractères ac(|uis cliez leurs piwonts, ipii a été appelée
hérédité. D'aulrc part.il y a aussi des [iropriélés nouvelles d ’acquises ou des
variations d ’aulaiit [dus grandes, p a r rap po r t à la quantité d ’hérédité, que
l’origine des doux généraleurs est plus considérable ; elle est faible dans
rautoféeondafion, [lUis grande dans le mélissage et encore plus .grande
dans l'hybr idalion.
Quand la variation est fixée dans les dosoendanls, qu'e lle caractérise
dans l’espèce un rame au dill’érencié, on a un type particulier appelé variété
dont les formes et los [u-opriétés so développeront ct so lixeront progres s ivement,
si les conditions qui l’ont fait naître continuent à exercer lour influence.
Au contraire, dans d'aulres cas,los caractères acquis ne se perpétuent
pus, il y a retour aux types primilifs. Ce retour vers la forme ancestrale est
désigné sous lo nom d'atavisme.
Lo meilleur moyeu, romiuc ou le sait, de lixerles caractères acquis chez
les descendants, c’esl rciu|)loi du boulurugc, du grellugo et du marcottage,
si usités eu liorticullure. Néaiiinoins, on coun a i laujourd ’hui uu graml nombre
do variétés dont los caractères sont héréditaires, iioUimuieiilehcz lieau-
eoup do légumes cl autres piaules rulUvécs. Nos urhrcs l’ruiUcrs oll'rcnl aussi
de nombreux exemples de variétés so reproduisant [lar le semis.
La cause do la varialiou eu général, et de la varialiou liérédiluiro eu
purliculier, ctaut tout entière dans lo modo même do formation do l'oeuf,
los coiuliliuus extérieures u ’uuL aucune inlluence, ou ([u une iullueuce
très faible, sur la production origiiiello dos variétés; mais une variation
étant produite, ce sonl au contraire los conditions do milieu, qui décident
si la (liante vivra, soral'erlilo ou stérile, s'il y aura ou non variété. Do sorte
([ue, lorsqu’une variété se trouve dans une slalioii déterminée, ce ii’esl [las
parce que sa variation originelle a été provoquée par cette station, mais
bien p arce q u ’elle y rencontre les condilions do milieu nécessaires à sa
conservation ou par to ut ailleurs elle périrait.
A l ’origine, la dill’éronco i[ui existe entre deux variétés issues d ’une même
plante est bien faible, el n’intéresse lo plus smivoiil (juo quel([ues caractères.
Mais ces variétés, variant à leur tour, [.roduironl dans leurs descendants en
s’ajoutant, dos variations do deuxième, de Lroisicmo ordre, etc., i[ui se compor
teront vis-à-vis des varinlioiis d ’un ordre plus élevé,eoinmo la varialiou
primitive s’est compor tée à l’égard du type origiuol. U arrivera, alors, après
u n c e r ta in n ombre de var iations successives, que deux variations finales se
trouveronl si éloignées l’une do l'antre ([u’elles le sont chacune du type
primitif, et, ([ue leur communauté d’origine ne p our ra cire démontrée q u ’on
remontant dans l’histoire ol on étudiant los formes de Iransition q u ’elles
peuvent présenter. Si l’histoire fait défaut, cl si les formes transitoires man-
iiuont, les variétés paraissent isolées et sans liens. Les plantes cultivées,
(choux, courges, melons, maïs, groseilliers épineux etc.), ollrcnt de n ombreux
exemples établissant la divergence progressive .des variétés dans ces
plantes, el la dillioullé ([iio l’on éprouve à y retrouver le type originel
d ’oii elles émanent.
Les plantes sauvages ([ui so resseinbleiil el qui sont reliées p a r les memos
intermédiaires, doivent être regardées comme dérivant aussi d’uu type
primitif.
En ce qui concerne les plantes cultivées, la principale cause de divergence
et de l ’isolement de plus on plus grand do leurs variétés, cloit
être attribuée à l ’homme qui, p a r une sélection conforme au but ([u’il s est
proposé, est arrivé à accentuer et à Uxor les caractères recherches. Les
nombreuses variétés de céréales, de choux, de pommes do terre, d arbres
fruitiers, sont là po u r témoigner que le but poursuivi a elo atteint el que
chaque fois que l'homme a eu intérêt à développer un caractère, il y est
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Les plantes sauvages sont, elles aussi, continuelle men t soumises a des
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