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au-dessous du sommet ; corolle grande, rouge, à pétales ovales, oblongs,
d un très liel effet ornemental. — Fruits ovoïdes noirâtres, glabros, longs
do 1 a l 1/2 centimètres. C’est cette esiièco ([ui a fait la réputation du
genre Qua.ssia comme plante médicinale; mais son tronc étant de faible
dimension il no peut fournir une grande ([nantité de bois ame r ; c’est lo
IHcrxna excelsa {Quassia excelsa), dont les propriétés sont analogues, qui
est ordinairement employé comme Quassia. Le véritable Q. amara donne
le bois ame r de S u rin am .
E S P È C E S D IV E R S E S
Le Gabon fournit aussi une espèce de Quassia, le Q. africana H. lin. à
tige do faible dimension ot à fleurs verdâtres.
Le Q. Cedrón 11. lin. on Simaba Cedrón i’I. qui croît eu Colombie, au
Aénézuéla, a Costa-lîica ot daus le Nord du Brésil; le fruit est employé
contre la morsure des serpents venimeux. On vante encore comme tonique
amer et fébrifuge, d ’aprés II. Bâillon, les Q. {Aruba) ferruginea, Q. suaveolens
[Simaba suaveolens A. S. 11) et Q. {.Iriiha) Gugmiensis {Simaba gidanensis
Aubl.)
Le genre voisin Simaruba comprend aussi des espèces intéressantes au
point de vue médical et que l'on rencontre quelquefois dans nos cultures
de serres. Citons, en raison de son importance le N'. amara Aubl. — 5 . officinalis
DC. — Q. S im a ru b aU a . fds. — Bel a rbre de la Guyane et du Brésil, de
20-2.3 mètres do haut. Écorce lisse ot grise. Jeunes pousses finement pubescentes.
— Feuilles alternes à 3 C paires de folioles ovales-oblongues. —
Fleurs dioïques, blanclies, nombreuses , petites, en panicules axillaires ;
étamines a filet [loiirpre. — Fruit 1-3 drupes divergentes, glabres, noirâtres,
de la grosseur d’une olive. L’écorce très amère, de la racine de cet arbre
est employée cÆt re les fièvres et les dyssenteries. Citons enfin le Simarouba
de la Jamaïque, Q. Simaruba Wr ight, le S . glauca DC. de la .tamaïque également,
ainsi que le Samandura Indica qui possèdent des propriétés analogues.'
7 0 . — P I C R Æ N A . — P K H Æ N A H. Bn.
Du g re c p ik ro s am e r; allusion à ram e rtum e de la plante.
I.es Picræna sont des Quassiées à fleurs polygames, 4-3 mères à pétales
plus longs, subvalvaires et à étamines à filet libre dépourvu d ’écailles. —
Fruits petits. L’espèce suivante ost sur tout intéressante.
P. é l e v é . P. h A C E L S A li. Bn. — Quassia e.xcelsa Ssv. — Q. Polygama
Wr ight. — Simaruba excelsa DC. — liitte ra feb rífu g a Bélang. — Vulg.
Quassier ja u n e ou Q. de la Jama ïq u e ; B itte r Ash. (Frêne amer) des
colons anglais. — Antilles.
Ce Quassia, qui es taujourd'hni généralement classé dans le genre, Pic ræna
est originaire de la Jamaïque et de quelques autres îles des Antilles. C’est un
arbre à tronc droit et nn qni peut, dit-on¡ atteindre de 10-20 métros de haut
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s u r0 '“30-0'"4ü do diamclre ; sou port rappelle celui du Frêne. Jeunes pousses
recouvertes d’uu duvet roux. — Feuilles 20-30 cenlimètres, composéos-
imparipcnnées, 7-11 folioles, ovales ou ovales-oblongues, courlomcni pclio-
lu l é e s .— Fleurs po/yjames, [letiles, vert j a u n â t r e . Etamines isosléinones,
à anthères jaunes ct liicts (ilus ou moins poilus; ovaires 3-3, â styles
libres dans toute leur étendue. — Drupes glabres, noirâlres, longues do
13-17 millimètres.
C’est celte espèce ([ui, d ’après li. Bâillon, fournit lo liois amer , connu
dans le commerce sous le nom de Q . a i n a r a . Il arrive de la Jamaïque
ou cylindres do un à plusieurs mètres do long sur 0"10 â 0 “ 30 de diamètre,
recouverls d ’nnc écorce gris terne, noirâtre ou lilniicliâtro, lilirense
dans son épaisseur. Cc liois est d'un jaune clair, solide cl d'uuc fente
facile. On remaripto au commencement dos couclies annuelles, de gros
vaisseaux béants, en assez grando (piantité pour constiluer une zone
[loreuse; le tissu (ilireux est formé do libres àsccl iou transversale polygo-
uale et â parois assez épaisses ; les rayons médullaires assez larges sonl
cousiilués [inr 1-3 assises de cellules, ü n aperçoit -souvent dans la masse,
des taclies noires, qui sont dues, parait-il, au mycelium d ’un cliampi-
gnoii. H se trouve dans co bois, des cristaux d’oxalate de cliaux, des masses
de résine jaune et lo principe ame r des Q u a s s i a , c’est-à-dire, la Q u a s s i n e
(Viggcrs), pr incipe neutre, soluble dans l’oau, insoluble dans l'élhcr, légèrement
üuorescent et donl la composition répond à la formule douteuse,
(Bâillon). On fait aveo lo bois du Q . a m a r a , des gublels commuiii-
(luanl une parlio de leur amer tume aux boissons que l'on mol dedans, el on
prépare aussi avec les copeaux, des infusions amères, des élixirs digestifs ;
il csl parfois employé pour donner de l’amer tume à la bièi-e ; c’esl également
u u inseclicido assez énergi{[ue, on tue les mouches avec une infusion
sucrée et l'on débar rasse certaines -plantes des insectes (|ui les at taquent en
les a r rosant avec une solution concenlréc. Ce bois fait l’objet d ’nn grand
commerce et l’on ne compte pas moins, dit II. Bâillon, de 60 mille lonnes
(jue l’on exiioi’lo annuellement d e l à Jamaïque.
XV. AURANTIACÉES. — A V R A N T I A C E Æ .
7 0 . — C I T R O N N I E R . — O R A N G E R . — CITRUS Lin.
1)0 Uiiron, nom d 'u n a rb re ainsi appelé p a r tes Grecs. Oranger v ie n d ra it (d ’ap rè s Liltré )
lin mot arab e narandj. on persan nareiig, p a r suite orenge c t orange, dû à l’intluenco
de la couleur or.
Les Orangers sonl des arbrisseaux on de petits arlires, souvent épineux,
de l’Inde orientale ou do l’extrême Orient asiatique, à écorce dn tronc lisse,
grise ot mince, celle des jeunes rame au x vorlo on verl grisâtre. — Feuilles
alioriies, composées unifoliolées, enlièrcs ou crénclces; pétiole pins ou
moins dilaté, ailé. — Fleurs licrmaplirodites ou plus rarement [lolygamcs,
M o ü i l l e f e r t . — T r a i t e . t u
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