T r
ì''r
i'
îl '
'¡il
566 L ÉG UMlN l iU S E S . — OA L ÉG É E S
nàlre ; bois parfait jaune uu jaune verdâtre, passant au jaune-bruuâtre chez
les individus âgés. Sa densité siiécifique varie do 0,061 à 0,772 (Mathieu),
(æ bois, d’uue fente facile, résiste, ainsi que son aubier, très bien aux
alteriialives de sécliercsse et d’Iniiniditéï
Sa résistance verticale à la pression est supérieure d'un tiers à celle du
cliène, cequi le fait particulièrement recherclier pour la fabrication des
rais de roues; il occupe aussi le premier rang comme bois de charronnage,
pouriaire des éclialas, des pieux de clôture, du treillage, des gour-
naliles. On l’utilise culin en menuiserie pour parquets, meubles, etc., et
dans la tournerie, mais il n est généralement pas employé en charpente,
parce ijue ses tiges permeitont rarement d'en retirer des pièces de grandes
dimensions. Conuno chauffage, d’après Hartig, comparé à du hêtre de
30 aus, à poids égaux, la chaleur totale ascendante développée a été trouvée
dans le rajiport de 94 : 100, e t la chaleur rayonnante 100 : 100 ; c’est donc
un excellent combustible, convenant surtout, en raison de la grande chaleur
rayonnante qu il dégage, pour le chauffage par foyers ouverts. Par ces
(|iialités, on ne peut [ilus remaniuables, permettant de l'utiliser quoique
jeune, le Robinier est avantageusement exploité en taillis, c’est-à-dire à de
courtes révolutions. Les feuilles verles ou sèclies fournissent un bon fourrage.
D’après M, .\.-C. Girard (C. R .A c a d ., mai 1893), ces feuilles contiendraient
pour 100 ,■
Fraîches, flèches.
Eau ............. 74.57 12 .00
Matières minérales....................... 1 .85 7.26
Matières grasses ........... .. 0.63 2.16
Matières azotées......................... 6 .5 6 25.72
lixlractif non azoté...................... 1 2.99 39.21
Cdiulose................................. 3.^8 13.lia
Cest dire qu elles valent la luzerne. La sève a une saveur sucrée rappelant
celle de la réglisse, mais elle contient en outre, au moinsdans les racines,
nn principe vénéneux produisant des symptômes analogues à ceux de la
Belladone. Enfin, lo Robinier ost utilisé comme arbre d’avenue et d’ornement,
lou te fo is on lui reproche dans ce dernier cas d’avoir le couvert
trop léger, de feiiiller lard, el de drageonner.
V a r i é t é s .
T.e R o bm ie r a donné de iiomlireuses variétés souvent recherchées de préférence au
type pour Ioraementalioij. Voici les principales :
a. — R . P. angustifolia, Rev. Horl., i889, p. 420. — Arbre vigoureux, inerme ; fo-
lioies petites, etroitemeiit oblongues, terminée? par un petit unieron foliacé.
~ R . P. Be sso n ian a . — R . de U e s so n .— Branches grosses, relativement courtes,
mermes de bonne heure; cime arrondie, compacte. Grappes rares, lâches ; fleurs
[tentes. Introduit pour la première J'ois aux pépinières du Fleuriste de Paris, .à Long-
champs vers I86ii. Suiva.it une autre version, cette plante viendrait de chez M. Bessoii,
liorliculteur a Marseille, suivant une autre, enfin, elle viendrait de chez M. Laurentius,
ptpiniériste a Lcipsig, où, dans un de ses voyages feu Barillet-Deschamps l'aurait reconnue
.—
R P . bullata. — Folioles boursouflées.
d . R. p . c o lu teo ïd e s , Rev, Horl. 1873, p. 138. —Branches nombreuses, courtes,
mermes, constituant une têie arrondie. Folioles rappelant celles du c o lu tea a rb ó rea ,
de7ong suborlticulaires, assez épaisses. Gousses très glabre.s, arquées, 8-10 centim.
e . ~ R. P. cornigera Hort. — Tiges armées de forts aiguillons.
1
<
BOI I INIEH o 6 7
f . — R, P. crispa Horl. —R . undulata Horl. —Folioles ondulées, —crispées sur les
hords, sou vent ci'llf.s du Ivis reslant entières. N'ni’iété ancienne.
g .—R. P Decaisneana, Hev. Horl. 1863. p. 131. pl, col. — Fl. d. Serr. XIX,
t. 2U27.— P. njNea llort. — Arlire vigoureux, ¡»en épineux ; fleurs roses. Trouvée
par M Villevielle, pépiniériste a Manosquc, dans uu carré de semis. A fleuri pour la
première fois en 1862.
/i. — R. P. dissecta, Rev. Hort. 1873, p. MB, f. 62. — Arl)risseau ou petit arbre
très ramifié; rameaux et ramilles petits, courts, un peu tortueux. Folioles ténues,
étroites, inégalement déchiquetées, ronciuées, les unes presque réduites au rachis. Origine
inconnue.
i. — R . P. Edwardsiæfolia Hort. — Feuilles d’Edwardsia.
j . — R. P. fastigiata. Rev. llorl. 1873, p. 135. — li. s tr ic ta Hort. — l\. p y r am id a lis
llort. — Grand arhre de 2il m. ct plus, à rameaux dressés, nombreux, lui donnant l’aspect
d’un peuplier d'Italie. Introduit dans les pépinières do M. A. Leroy, d’Angers, en
1839.
k. — R. P. inermis Hort. — li sp e c ta b ilis llort. — li. U ile r h a r li Hort — Variété sans
épines, maisnepoiivantôtrepropagécqucpar la greffe, lesscniis (loimantgénéralement des
individns épineux. Peut être cnilivée coniinc phuilc fourragère.
L — R. P. iaspidea. — Bois jaspé.
ni. — R. P. latisiliqua. — Go-'ssi’s heaucoup plus larges que dans le type.
11. — R . P. macrophylla. — Folioles beaucoup plus grandes.
0. — R. P. melanoxylon. — Bois brun jaunalre foncé.
—_R. P. monophylla Rev. llorl. 1885, p. 77 et 1S87, p. 237. — Feuille souvent
rédiiile à une foliole très grande, la terminale, mais le plu.s ordinairement relle-ri esl
accoiujiagnée d'niie ou deux autres. Rameaux inermes on peu épineux; obtenue de semis
vers 18 lO par M. Deniaux. pépiniériste en Maine-et-Loire.
7 — R- P. monstrosa. — li. d e G o n d o in . — Rameaux gros, courts, [>Lis ou moins
déformés, un peu épineux.
T. — R . P . pendula Rev. Hort. 1876, p. 260. — Arbre dans le genre du Sopliora
pleureur, à rameaux franchement rctomltants. Observé par A. Carrière clicz M. Coutn-
rier, pépiniériste à Saint-Michel de Rongival.
s. — R . P. semperflorens Rev. Mort-, 1875. p. 191, pl. col, — Arbre vigoureux,
peu épineux, fleurissant la plus grande partie de l'été. Obtenu vers 1870 de semis par
M. Duroussel aîné, liorticnlteur a Genouiliy tSaône-et-Loire).
t. — R . P. Sophoræfolia Hort. — Folioles très petites, rappelant par leur forme
celles du Sopliora.
t/. — R , P. tortuosa DC. Prodr. — R in v o lú c r a la llorl. — Arhre cle moyeiiuu
grandeur, à rameaux courts, tortueux, se siibdivisantàchaque pousse. Fleurit rarement.
V. — R . P . umbraculifera DC. — R . in e rm is Dum. Cours. — A c a c ia Roule,
A . p a r a s o l.— buisson ou arbre très branchu. très feuillu, formant une tète arrondie,
inerme et ne produisant pas de fleurs. On distingue la sous-variété p a tu la , aussi cri
boule, mais plus étalée.
2. — R. d o u t e u x . — 11. DÜDIA Fonc. — Facyci. tab. 106. — R. h -
termedia Soul. Bod. — R . hybrida Audib. — R. ambigua Foir. — R. echinata
Mill. — R. amæna llort. — Origine hybride.
Cet arbre, qui paraît être intermédiaire entre les R. pseudo-acacia et R.
viscosa, peut être même leur liyliride, est peu épineux ; ies rameaux, pétioles,
pédoncules et calice un peu glanduleux, rarement visqueux. Grappes lâches,
fleurs blanc rosé. Gousse poilue, glanduleuse.
V a riété . — R. d. amoeaa Hort., {Relia rosa). — Pousses, lirun rougeâtre, verrii-
queuses. Fleurs roses.
3. — R . v i s q u e u x . — R. VISCOSA Vent. Hort., Gels. t. lY. — Nouv. Duham.
11, t, 17. — Michx. f. Arb. Ain. III, t. 2. — Spach, Yég. Phan. I,
p. 260. — R. glutinosa Bot. .Mag. t. 360. — Koch, Dendr. I, p. 39. —
Amérique septentrionale.
Arbre de 9-12 mèlres sur ü‘»90 à i mètre de circonférence ; épines courtes.
Ramules el pétioles visqueux glanduleux, de couleur pu rp u r in e . Folioles 11-21,
ovales, glabres, mucronées. vert foncé en dessus, pâle en dessous. Grappes
b
‘ I
''il
i
V
Gl
A
‘ g-i
. i
' g ;I