couleur d’un bran de su ie , les cheveux peu la ineux,
et somme toute , un aspect très-différent des autres
Mélanésiens. Il s’ensuivrait donc que les habitants
des îles Salomon appartiendraient à une race particulière
qu’on retrouverait peut-être encore sur plusieurs
îles voisines.
Ces insulaires vont entièrement n u s , e t, comme
la plupart des Océaniens, pratiquent le tatouage C
‘ Voyez les relations de Voyages de Surville, de Carteret, de Dumont
d’Urville , etc.
VU
POLYNÉSIE (MICRONÉ S IE ) .
ARCHIPEL DES CAROLINES.
Bustes, pl. 8, pl. 9, fig. 1.
Au nord de l’archipel Salomon, s’étendent les îles
Carolines. Leurs h ab itan ts , loin de ressembler aux
insulaires que nous venons de décrire, diffèrent peu
au contraire de ceux de la Polynésie orientale. D’Urville
, en indiquant ce ra p p o r t , ne signale chez les
Carolins que des formes plus sveltes, un visage plus
effilé, des yeux moins fendus et une couleur un
peu plus foncée.
Si l’on s’en rapportait au contraire à l’opinion de
Les son, les Carolins appartiendraient à une toute
autre race ; ils auraient bien plus d’analogie avec
les Malais.
MM. Quoy et Gaimard, et ensuite M. Jacquinot,
ont insisté particulièrement sur la ressemblance de
ces insulaires avec les Polynésiens de l’Est, les Hawaïens,
les Tongans, etc. Le capitaine russe Lutké