core un type à p a rt dans ces nègres des Philippines
à cheveux plats dont nous avons parlé précédemment
' ; ces derniers appartenant sans doute à cette
race de nègres que l’on a signalée dans l’Inde. Nous
ignorons dans quelle proportion on les rencontre
aux Philippines, et s’ils sont peu nombreux comme
cela paraît ê tre , il n ’y au ra it pas lieu de les considérer
autrement que comme un groupe d’étran gers.
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XII
Nous avons examiné successivement les faits re latifs
aux habitants des régions particulièrement
explorées par Y Expédition au Pâte Sud et dans l'O-
céanie. Ceux qui nous resten t à passer en revue ne
peuvent guère ê tre mentionnés que comme des
termes de comparaison. Loin de chercher à grouper
ensemble tous les individus de même ra c e , nous
avons préféré suivre l’ordre géographique, passer
d’une te rre à la te rre la plus voisine, pour mieux faire
sentir l’étrange répartition des peuples de POcéanie.
Sur toutes les terres qui composent POcéanie, depuis
les îles les plus rapprochées de l’Amérique jusqu’à
celles qui avoisinent le continent asiatique,
nous croyons pouvoir distinguer plusieurs types humains
assez bien caractérisés, auxquels appartiennent
divers peuples différant les uns des autres. Ainsi
nous avons, 1“ im type polynésien; 2“ un type mi-
cronésien ; 3“ un type malayo-polynésien ; h° un type
malais; 5° un type papou; 6“ un type australien. Ce
nombre de types bien distincts est m êm e , suivant
grande p ro b ab ilité , plus considérable encore. Parmi