les os de la pommette ne faisant pas de saillie et les
bosses pariétales très-prononcées.
En outre, suivant le docteur Morton , les peuples
rattachés à la race malaise se distinguent par une
saillie remarquable de la mâchoire supérieure,
circonstance qui a paru d’accord avec cette particularité
observée chez les Polynésiens que la lèvre supérieure
est souvent un jieu relevée.
V
l'Ol.-ÏNÉSIE.
ARCHIPEL GAMBIER OU POMOTOU.
Bustes, pl. 1, pl. 2, fig. I ; pl. 3, fig. 1. — Crânes, pl. 28.
Les insulaires de l’archipel Pomotou sont signalés
par tous les voyageurs comme robustes, de belles
proportions et d’une couleur plus brune que celle de
la plupart des autres Polynésiens.
M. Dumoutier a moulé sur nature quelques-uns
des habitants des îles Gambier ou Mangareva, et dans
son atlas il en a donné quatre portraits, trois hommes
et une femme.
Ces figures se montrent à nous comme massives,
élargies vers le bas, plutôt rétrécies vers le haut.
Leur plus grande largeur équivaut aux trois quarts
de leur hauteur. Sur toutes ces tê te s , le f ro n t, notablement
rejeté en a r r iè re , est d’environ un tiers
moins large que la face mesurée à la hauteur des pommettes.
Le nez, loin d’entrer pour le tiers de la hauteur
du visage comme chez la plupart des Européens,
.ânthropolngie. 5