marqués, plus de b a rb e , une couleur plus foncée;
leur tê t e , suivant Finlayson, est plus petite et plus
rejetée en a rrière que chez les Siamois, et la face est
plus ro n d e; les femmes, suivant le même n a rra te
u r , sont plus jolies et plus gracieuses que les autres
Indo-Chinoises. A cela il faut ajouter que les
langues de ces peuples ne sont pas les mêmes. De
ces faits, il ressort assez clairement que dans l’in d o -
Chine il y a trois ou quatre types q u i , distincts les
uns des autres, ont de grandes analogies entre eux.
Ne possédant rien qui soit de na tu re à je te r du jo u r
sur les caractères physiques de ces ra c e s , nous devons
nous contenter de renvoyer aux ouvrages qui
en tra iten t d’une manière spéciale.
CHINE.
C râ n e s , p l. 43.
La race chinoise est une de celles dont les caractères
physiques sont le mieux connus. Tout le monde
sait d’une manière générale que les Chinois se distinguent
tout particulièrement par leurs yeux petits
et obliques, ensuite par leur nez gros et c o u rt, leurs
pommettes sa illantes, ainsi que leu r m en to n , et leu r
couleur d’un jaune bistré q u i, d it-o n , est extrêmement
affaiblie chez certaines femmes. Les Chinois
ont la barbe r a r e , la moustache grêle comme on le
voit dans tontes les figures qui viennent du Céleste
Empire; leurs cheveux sont ordinairement n o irs;
chacun connaît l’étrange mode du pays qui consiste
à se raser la tête en ne laissant qu’une touffe, qui
a tte in t souvent une longueur magnifique.
Les Chinois sont d’une taille moyenne ; ceux du
Nord paraissent être en général d’une stature un peu
plus élevée que ceux du Sud. La différence entre les
Tartares-Mantchous et les Chinois est extrêmement légère
; les premiers passent seulement pour être plus
vigoureux. Ces peuples ressemblent beaucoup aux
vrais Mongols, et lorsqu’on voit su rto u t des Chinois
du Nord, il est facile de se convaincre du grand rap port
qui existe entre ces peuples.
Au type chinois se rattach en t encore les naturels
de la péninsule de Corée et du Jap o n , qui présenten
t sans doute quelques caraclères distinctifs comme
l’attestent les récits de plusieurs voyageurs, tout
en offrant néanmoins les mêmes caractères généraux.
Nous ne voulons pas en tre r ici dans des détails
qui deviendraient trop étrangers à notre sujet
principal.
L’antique civilisation des Chinois, l’in d u strie , la
culture des lettres, des arts, et j usqu’à un certain point
des sciences chez ce peuple, ont fait depuis longtemps
regarder avec raison cette nation comme l’une des
plus remarquables du monde.
Au point de vue de l’anthropologie, les Chinois
sont l’un des types humains les plus intéressants
à étudier. Déjà nous avons dit combien les formes
physiques et surtout les proportions de la tête nous
Anîliro pülüüio. k")
. . . .