Suivant les temps, suivant les esprits, le type h u main
a été envisagé de manières bien diverses ; considéré
comme tout à fait à part dans la création, on a
pu croire q u ’il n’avait presque rien de commun avec
les animaux. Si l’on reconnaissait certaines analogies
matérielles, c’est à peine si l’on s’y arrêtait.
D’autre p a rt, étudié dans son organisation et son
organisation comparée à celle des animaux , il parut
y avoir une ressemblance si grande que l’on en vint,
pour représenter les affinités zoologiques, à placer
l’homme et les singes qui s’en éloignent le moins
dans un même genre. Tout le monde sait que pour
Linné le genre Homo comp ren a it, outre l’Homme,
les Chimpanzés, les Orangs-Outans et les Gibbons.
Plus tard , les classifications zoologiques nous présentèrent
l’homme dans la classe des Mammifères
comme le type d’un ordre particulier, l’ordre des
Bimanes de Guvier. Dans le tableau de la création
animale, l’homme fat placé comme diiTérant du
singe à peu près comme celui-ci diffère du chien ou
comme ce dernier diffère de l’Écureuil. La physio