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18Î6.
Horsburgli indique pour ee point. . . . 14° 55’ lat. N.
e t ..................................................................... i 5° 5o' 24“ long. O.
Le capitaine Oweii a adopté pour la longitude du même
lie u .................................................................. 25“ 52' 7" O.
N’ayant point ren con tré , comme je m’y attendais, le capitaine
K in g sur la rade de La P ra y a , je quittai ce mouillage dès
le jour suivant à 6 heures du matiu. Nous fîmes route d’abord
de manière à prolonger la partie méridionale de l ’île , daus l’intention
d’en faire la géograidiie.
La côte est saine, aride et de moyenne hauteur. Nous déterminâmes
la position du p iton situé à i mille dans l’Ouest de la
ville de La P r a y a , qui peut servir de reconnaissance pour le
mouillage. Nous plaçâmes aussi uu morne élevé qui se trouve
dans la partie occidentale de l ’ile , et dont nous étions éloignés
d’une vingtaine de milles. Par uu temps c la ir , on doit le découvrir
de très-loin.
A quatre milles et d em i, dans l’Ouest de La Praya , nous reconnûmes
la petite ville de San-Yago ; mais le vent nous forçait
déjà d'éloigner la côte. V er s n euf heures nous abandonnâmes
ce travail et reprimes notre route au S.S.E. A une heure
quarante-cinq minutes après m idi, nous perdîmes de vue les
terres de San-Yago , dont uous étions alors à sept lieues
IV.
TRAVERSÉE D E LA PRAYA AD PO R T DU ROI-GEORGES.
Le v eu t alisé, qui était déjà fort irrégulier depuis notre départ
de L a P ra y a , a tout-à-fait cessé, le 3 ju ille t , au moment
oû nous avions atteint le parallèle de 1 1 ” N., et le méridien de
24° 3o' O. Nous n’eûmes plus que de faibles brises du S. au S.O.,
avec des torrents de p lu ie , une grosse houle et de fortes chaleurs.
Il uous fallut c|uinze jours pour traverser cette zone si
triste pour les navigateurs. Durant ce temps , nous éjirouvâmes
souvent de forts courants; les plus violents eurent lieu du 11
au 19 ju ille t , leur action ne fut jamais au-dessous d e 3 i milles
par jo u r , et elle s’éleva jusqu’à 40 et 5o milles en vingt-quatre
heures. Leu r direction varia successivement de l'E.N.E. à
’E .S .E ., au S .E ., et sauta ensuite brusquement au S.O. et
à l ’O.S.O.
Malgré les grains et la p lu ie , le baromètre était fixé constamment
à la station de 28'’ i ‘' ou 28>’- 2' ; le thermomètre à
l ’air variait de 22° â 25“ , et à l’eau de la surface restait à peu
près fixé entre i 5° et 26°.
Dans la soirée du 18 ju ille t, nous rencontrâmes définitivement
le vent alisé du S.E, qui nous ramena le beau temps, et
uous permit de gagner vers le Sud.
Nous passâmes la ligne , le 20 au m a t in , par 22“ 23' environ
de longitude occidentale ; et le 3 i au matin nous aperçûmes
les îlots de Martiu-Vaz à 3 milles dans le S.E., et l’ile de la T r i nité
à uue vingtaine de milles daus l’Ouest.
Je voulus profiter du beau temps pour lever le plan exact de
cette î l e , attendu cjue celui de Lapérouse ne nous était point
pa rv en u , et que M. Duperrey avait passé près de cette lie trop
avant daus la n u it , pour que son travail pût être bien détaillé.
A 6 heures 22 minutes du matin ou fit une première station,
et M. Gressien commença â prendre les angles et les relèvements
nécessaires. La sonde ne trouva pas le fond â 46 brasses.
Les Martiu-Vaz sont trois rochers élevés, arides, inaccessibles
, et servant de retraite aux oiseaux de mer qui, sans doute,
n’y sont jamais inquiétés par l ’homme. Ils occupent un espace
de deux milles et demi environ du N, au S., sur un demi-mille
Voyage de P Astrolabe. L\[\